bonjour l’auteur,
pour moi qui voit le mal partout, je pense que le SA-CD est une véritable arnaque, à beaucoup de point de vue.
passons sur l’échantillonnage sigma-delta dont l’avantage réside principalement au niveau du coût de la mise en œuvre du convertisseur D/A qui est moindre. Par contre, l’arnaque se situe au niveau des mesures techniques de protection contre la copie. Au niveau numérique, ça n’a pas été pété plus par manque d’intérêt que par réelle difficulté. Par contre, au niveau analogique, les sorties d’un SA-CD sont protégés avec un système de type Cinavia, qui permettent d’empêcher la copie au niveau ANALOGIQUE.
Et là c’est l’arnaque, car la protection consiste à effectuer un marquage de l’audio analogique qui soit assez discret pour qu’il ne soit pas audible, mais assez fort pour qu’une électronique puisse le détecter. Bref, et là je m’adresse particulièrement aux audiophiles pour lesquels une modification du signal analogique est un sacrilège, cette protection anti-copie du signal analogique qui est en standard sur les lecteurs SA-CD va tripatouiller le signal et donc y introduire un parasitage. Si vous achetez un SA-CD, ce tripatouillage du signal est garanti (ça fait même partie de la norme que doivent adopter les fabricants). Maintenant, que ça sonne pas mal même malgré cela, c’est une autre affaire - mon propos est de dénoncer une communication trompeuse sur la technologie, pas de dire que c’est de la merde.
Bref, une platine SA-CD va vous retranscrire un signal modifié, tout en prétendant le contraire. Bref, une technologie qui aurait pu constituer un mieux-disant, mais que l’hystérie anti-copie des ayants droits à transformé en échec commercial cuisant. Les SA-CD sortent maintenant au compte goutte et vu les résultats actuels de Sony, le promoteur de cette technologie, il fait peu de doute qu’elle sera abandonnée comme son minidisc, mort pour des raisons à peu près similaires.