« Appelons un chat un chat : on appelle ca une « pute ». On disait même
« putain » auparavant. Une prostituée, c’est une pute, c’est à dire une
femme qui vend son corps pour de l’argent et qui, dans 95% des cas, n’a
pas pu faire autre chose, par faiblesse que l’on ne doit d’ailleurs pas
juger. »
Ah oui, respectons-les et ne les jugeons surtout pas, n’est-ce pas ? J’en ai une du même tonneau. 95% des femmes évaluent le compte en banque du futur conjoint de leur choix avant de signer quoi que ce soit. Par faiblesse, que l’on ne doit pas juger, naturellement.
« La vérité, c’est que ceux qui défendent la prostitution défendent
d’abord leurs pulsions et leur assouvissement sexuel, avant tout, et
qu’ils se cachent derrière leur petit doigt - j’ai pas dit autre chose
mais j’aurais pu-. »
Bien sûr que vous pouvez vous exprimer clairement et cesser de tourner autour du pot. Ceux qui défendent la liberté sont-ils aussi des michetons ? Peut-on être en désaccord avec une pratique et contre son interdiction à la fois ?
« Elisabeth Badinter avait dit à ce sujet que l’état n’avait pas à
intervenir à partir du moment où deux adultes étaient consentants, quant
à la commercialisation du corps d’une prostituée. J’ajoute au passage
qu’elle est pour les mères porteuses rémunérées. »
Oh, la vilaine ! Heureusement que vous êtes là, au passage... hop, un petit crachat.
Au début de cette histoire, je ne comprenais pas du tout l’expression « abolition de la prostitution ». Une loi aurait-elle été promulguée pour la rendre obligatoire ? Puis, je me suis rendu compte que cela n’était que la suite logique des efforts que fait la morale à la petite semaine pour se décomplexer. Les progressistes abolissent des choses que l’on aimerait bien voir retomber d’un grand coup sur la nuque des méchants, alors nous aussi. Les racistes et fascistes de tout poil sont déjà décomplexés depuis belle lurette, qu’attendons-nous, nous les purs ? Taille haut ! Abolissons le stupre et la fornication, sinon réhabilitez la Veuve.
Quelle hypocrisie !
Signé : un fils de pute.