Comportement de Sarko, à propos de la mort du policier de Vitrolles
Il se trouve que nous connaissons Marc Louboutin, par blogosphère, mails
et téléphone. Un coup de fil pour avoir le fin mot de l’histoire.
L’accueil est direct : « Ce que je te dis, c’est en mon nom, tu peux
me citer, je me suis toujours battu à visage découvert. Vas-y, ouvre
les guillemets. » Voilà donc les révélations annoncées : « Tu
veux savoir si, pour des raisons de communication politique, Sarkozy a
décidé de l’heure de la mort d’un homme ? Eric Lalès était dans un état
désespéré depuis hier après-midi. Après une discussion avec les
médecins, sa femme a demandé à ce qu’on le débranche. Il était en état
de mort clinique, de mort cérébrale. L’annonce de sa mort est tombée en
même temps que celle de la visite de Sarkozy : tu imagines que ça
tombait mal… Les réseaux sociaux de policiers ont pleuré sa mort hier
soir à partir de 23h. Comment se fait-il que le président de la
République puisse « partager les derniers instants » de ce
policier 20 heures plus tard ? Les politiques ont demandé à ce que la
nouvelle ne soit pas annoncée. Sarkozy n’a pas vu Eric Lalès vivant. »
A l’hôpital, un membre du personnel, qui craint pour sa place, confirme
anonymement. Voilà donc un président-candidat en mal de voix
sécuritaires qui vient danser sur un cadavre en s’appropriant
littéralement son agonie, qu’il prétend avoir partagée. Jusqu’où
l’indécence peut-elle donc être repoussée ?
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