Une Europe plus forte, précisément parce que c’est ce qui nous donnera les meilleures chances de renverser la vapeur et d’éviter « la destruction des aides sociales, un droit du travail en faveur des patrons seulement, etc ... ». On est libre de ne pas croire à cette piste, mais pourquoi déformer à ce point mes propos ?
Je ne vais pas reproduire ici tout mon texte mais un bref passage qui, me semble-t-il, n’est guère en phase avec ce que vous appelez « le pâté merdialiste » :
’ La docilité, ou le manque de recul, de la majorité des médias a permis d’ériger en vérité établie le discours de la rigueur : les sacrifices demandés à la population y sont présentés comme une fatalité, de même que les privatisations à marche forcée, qui seraient le seul moyen d’assurer une saine gestion, ce qui ne manque pas de sel dans le fracas des banqueroutes privées de ces dernières années. Le vocable TVA « sociale » a réussi à se banaliser, alors qu’il constitue une imposture sémantique : l’augmentation de la TVA serait une arme « anti-délocalisation » mais on oublie de dire qu’elle s’inscrit dans un modèle qui soutient l’exportation plutôt que la consommation intérieure, au nom d’un libre-échange mondial qui soumet les salariés à la pression du moins-disant social."