Je ne crois pas que le néolibéralisme, le capitalisme ou toute forme d’exploitation en -isme des populations soient aussi sophistiqués que ça. Les effets de ces systèmes se prêtent à des développements fort savants et intéressants, mais dérivent de mécanismes assez simplistes. Comme on le voit plus haut, les interprétations font trop d’honneur à ces mécanismes puissants mais désespérément simples.
Mais aussi les procédures, les pratiques, comme les désignaient Foucault, ici de ces systèmes d’hégémonie mondiale, me semblent avoir des résultats banaux et souvent non voulus. Déconstruire ces pratiques, en ouvrir le sens et en tirer des conséquences est satisfaisant pour l’esprit, mais ne mène pas à une nouvelle praxis qui les enrayeraient. Les contradictions étant ce qu’elles sont, il faut une estocade pour faire écrouler toute ruine.
L’obsession de l’efficacité économique de la part d’entreprises quasi-anonymes et d’apparence irresponsable ne peut être combattue que frontalement avec des outils de connaissance et d’action radicale. Le capitalisme, opportunisme de classe, qui métamorphose et phagocyte tout, récupérera habilement les longues tirades et les masquera par sa puissante propagande. Ou fera quelques promesses, en attendant. Le temps, encore du temps, là est la source du profit sur les chose et les êtres.
Disséquer, c’est bien. Porter le fer, c’est mieux