• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le monde qui vient 2ème partie

Le monde qui vient 2ème partie

  "Aujourd'hui les Américains seraient indignés si les soldats de l'ONU entraient à Los Angeles pour rétablir l'ordre, demain ils en seront reconnaissants. Cela serait particulièrement vrai si on leur disait qu'il existe une menace extérieure à notre monde, qu'elle soit réelle ou inventée, qui metterait en péril notre existence même. C'est alors que tous les peuples du monde prieront les leaders mondiaux de les délivrer de ce mal. La seule chose que chaque homme craint est l'inconnu. Lorsqu'on leur aura présenté ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés pour la garantie du bien-être qui leur sera accordée par leur gouvernement mondial."

 - Henry Kissinger parlant à Evian, en France, le 21 mai réunion de 1992 du groupe Bilderberg.

 

La fin de la Liberté - L'Etat policier mondial

Lors des quatre dernières décennies, depuis 1970 environ, nous avons connu un processus de changement de régime, une évolution de ce qu’on appelait alors le « concert des nations » vers un nouveau système mondial, globalisé. Dans l'ancien système, les nations du premier monde ont été relativement démocratiques et prospères, tandis que le tiers-monde a souffert sous la tyrannie d’états policiers, la pauvreté de masse, et l'impérialisme des nations développées, c’est à dire l'exploitation de leurs ressources par des puissances extérieures. La transition a été caractérisée par ce que j’ai appelé le « franchissement du Rubicon » c’est à dire l'introduction des pratiques jusqu’ici réservées au tiers-monde au sein même des pays dits développés.

Ainsi la servitude pour dettes, maladie chronique du tiers monde est devenu notre réalité quotidienne. Logiquement, la pauvreté de masse traversera à son tour ce même Rubicon, en raison des mesures d'austérité imposées par les troïkas bancaires aux pays du nord ou par les hommes politiques restants échaudés par les débarquement sans ménagement des chefs de gouvernements italien et grec.

L'impérialisme va aussi franchir le Rubicon, mais au lieu que le contrôle et l'exploitation des ressources se fasse par une puissance extérieure, elle se fera au profit d’une caste à la fois globale et apatride relayée par une bureaucratie mondialisée à ses ordres. Sans surprise, l’état policier franchit lui aussi le Rubicon : l'imposition d’un niveau de pauvreté tiers-mondiste dans le monde entier implique des méthodes de répression tiers-mondistes mais avec la manière ! Un domaine où notre « savoir faire » fait déjà la fierté de certains de nos politiciens comme l’inénarrable MAM qui en faisait même un produit à exporter auprès des trop grossier dictateurs d’outre méditerranée.

Le mouvement anti-mondialisation peut être considérée comme le début de la résistance populaire au processus de changement de régime. De même, l'intervention de la police de Seattle manifestations antimondialisation, en Novembre 1999, peut être considérée comme la « traversée du Rubicon » pour la tyrannie de l’état policier. La violence excessive et arbitraire de cette répression a marqué un grave retour en arrière aux méthodes répressives du XIXe siècle dans les pays industrialisés.

Ironiquement, cette intervention de la police, largement médiatisé, a finalement renforcé le mouvement anti-mondialisation. Et au fur et à mesure que les manifestations prennent de l’ampleur la répression devient plus violente. Un point culminant a été atteint à Gênes, en Juillet 2001, lorsque le niveau de violence des deux côtés ont atteint celui d’une véritable guérilla.

 Depuis, le mouvement anti-mondialisation et l'opposition à la mondialisation ont atteint des proportions massives dont seul le contrôle systématique des médias permet de dissimuler la véritable ampleur. Et ce mouvement n'est que la pointe visible d’une réaction anti-systémique profonde et massive. Un mouvement qui, faute de trouver une expression légitime dans les organes légitimes de la démocratie a commencé à prendre un tournant radical dans son rejet du système comme dans ses actions comme on a pu le voir en Grèce mais aussi à Wall Street. L’immuabilité du système a fait naitre le sentiment qu’il n’y a rien à attendre d’une trop hypothétique réforme et de plus en plus de gens pensent que seule une révolution, induite par l’opposition politique ou provoquée par son effondrement inévitable permettrait de modifier le cours des événements.

 Cette révolution du système se serait sans doute produite si, entretemps, il n’y avait pas eu les événements du 11 Septembre 2001. Ce jour là, le mouvement antimondialisation a pratiquement disparu en même temps que les jour où les tours du World Trade Center s’effondraient. Soudain, l’opposition à la globalisation a fait face à un tout nouveau scénario d’opposition globale, avec un tout nouvel ennemi, fantomatique, le « terrorisme », justifiant toutes les privations de libertés, la mise au rebus des conventions de Genève, l’autorisation de la torture, des détentions extrajudiciaires, l’interventionnisme militaire tout azimut (justifié par des pseudo intellectuels et des pseudo humanistes), le meurtre « ciblé », l’imposition des l’état d’urgence permanent dans ce que était autrefois convenu d’appeler « le monde libre ».

 Sans cet événement aux circonstance particulières dont il n’est toujours pas permis de remettre en cause le déroulement officiel, le mouvement anti-systémique aurait constitué de prendre de l’ampleur au cours de la décennie 2000-2010 et il n’aurait pas été possible de lui opposer les mesures de répression policières dont disposent aujourd’hui les états occidentaux. Aujourd’hui, et on l’a vu à Wall-Street comme en Grèce, les pouvoirs arbitraires de la police permettent de réprimer efficacement les mouvements populaires de résistance au processus de mondialisation.

 

La décennie de « guerre contre le terrorisme » a permis la mise en place progressive d'une société du contrôle généralisé, numérique, policier et médiatique dans lequel l’élite, retranchée dans ses limousines aux vitres opaques et ses réunions secrètes, n'hésite pas à exploiter les dernières techniques modernes de mind-control pour influencer le comportement du public et atteindre des objectifs politiques de moins en moins secrets.

 Cette mise en place a été possible par la sélection et la mise en responsabilité de politiciens sans grande envergure intellectuelle ni culturelle, d’autant plus facilement contrôlés dans l’ombre par des spin-doctors qu’ils sont égotiques et affublé d’importants complexes ou de failles de la personnalité qui les rendent à la fois fragiles et dépendants.

 Ainsi Bush junior, Blair, Sarkozy et Obama ont ceci de commun que chacun semble étrangement ne pas avoir été taillé pour le poste qu’ils ont pourtant « conquis » et accumulent des caractéristiques qui nous aurait autrefois semblé invraisemblables pour des responsables d’une telle « carrure » : Un président à talonnettes qui se hausse sur la pointe des pieds pour la moindre photo officielle, un prix Nobel de la paix qui n’a rien fait pour mériter sa distinction, des chefs d’états qui nous expliquent sans rire comment ils ont sauvé le monde, purgé les paradis fiscaux, réformé le capitalisme, vaincu le terrorisme et toutes sortes d’effets d’annonces invraisemblables que les médias s’empressent de colporter sans la moindre distanciation.

 

Tout se passe comme si l’ensemble des sociétés évoluées avait perdu tout sens critique, toute capacité d’analyse et assistait amorphe au spectacle d’une comédie où personne n’ose dire sue le roi est nu et qu’il n’est même plus le roi.

 A cette évolution comique de la société occidentale, a correspondu une évolution dramatique de la situation de l’environnement.

 J’ai consacré quelques article à ce phénomène et aux liens de cause a effet qu’on peu trouver entre la situation actuelle et la stratégie décrite en 1970 par Zbigniew Brzezinski (secrétaire d’état à la sécurité nationale de plusieurs présidents US) dans son livre Entre deux âges : Rôle de l'Amérique dans l'ère technétronique.

 Force est de constater que la dégradation de la situation environnementale a été l’occasion de définir pour la première foi un agenda politique de gouvernance mondiale lors du sommet de Rio de 1992 qui a pris le nom d’Agenda 21 et dont le but non dissimilé est de forger la société du 21e siècle. L’agenda21, discrètement mais sûrement, s’applique désormais à tous les échelons de la bureaucratie mondiale, du sommet de l’ONU jusqu’à la moindre mairie de part le monde..

 La révolution culturelle de l'ère post-capitaliste - de nouveaux mythes pour une Nouvelle Culture

 2012 sera une année charnière. Tout les peuples du monde le savent, même si personne ne sait pourquoi.

 Pourquoi ? Parce que Hollywood, Internet, les média nous l’on prédit. Il n’y a rien de rationnel dans ces prophéties chargées de symbolisme et il est assez peu crédible que le simple intérêt anecdotique pour la fin du calendrier maya soit l’origine de la psychose planétaire qui s’est emparé des gens.

 Cette psychose a en effet été générée et entretenue par des moyens identifiables et répétés qui ont nécessité des investissements importants et des relais médiatiques considérables.

 La prolifération des zombis et des vampires dans les fictions hollywoodiennes et les jeux vidéos, la récurrence entêtante du thème de la catastrophe apocalyptique dans la culture du début du XXIe siece contraste étrangement avec les siècles de culture humaniste qui ont précédés et s’accorde trop étrangement avec l’abandon des valeurs politiques traditionnelles de l’occident (non ingérence, autodétermination des peuples, conventions de Genève, conventions du travail, valeur de la vie humaine), pour n’être qu’un hasard.

 

Les spécialistes de l’histoire des services secrets feront le rapprochement entre cette « culture » morbide et nihiliste et les expériences de « mind control » menées dans les années 1950-1970 comme le projet MK Ultra de la CIA et perfectionnés tout au long de la guerre froide. Des méthodes qui ont donné naissance à la fameuse « stratégie du choc » parfaitement exposée par Naomi Klein dans son livre éponyme.

 Les accointances de l’industrie cinématographique américaine avec les milieux d’influences ne sont plus un mystère et on ne sait jamais avec les productions hollywoodiennes, ce qui est de l’ordre du fantastique et ce qui est destiné à préparer l'esprit du public pour ce qui est symboliquement à venir.

 Aussi chacun le sent bien, même sans avoir pourquoi, une nouvelle ère se prépare, quelle que soit la date exacte, tout comme le capitalisme a été une ère nouvelle après l'aristocratie et que l'âge des ténèbres a suivi l'antiquité gréco-romaine. Chaque époque a sa propre structure, son économie propre, ses propres formes sociales, et sa propre mythologie. Ces choses doivent se rapporter les uns aux autres de manière cohérente, et leur nature découle de relations de pouvoir fondamentales et la situation économique du système.

 Chaque fois qu'il ya un changement d'ère, l'ère précédente est toujours diabolisé dans une nouvelle mythologie. Dans le jardin d'Eden histoire du serpent est diabolisé - un symbole vénéré dans le paganisme, le prédécesseur de monothéisme. Avec la montée des Etats-nations européens, l'Eglise catholique a été diabolisé et le protestantisme a été introduit. Lorsque républiques venu, la diabolisation des monarques était une partie importante du processus. Dans le monde de l'après-2012 la souveraineté, la démocratie et les nations seront diabolisés.

 On apprendra aux enfants qu’avant l'unification bénie de l'humanité, l'anarchie régnait dans le monde. Une nation pouvait en attaquer une autre, telle un prédateurs sauvage. Les nations avait pas de cohérence, les électeurs balançait d'un parti à une autre, les gouvernements changeaient et leur politique menait à la confusion et l’incohérence. Comment a-t-on jamais pu penser que des masses de gens semi-éduqués les gens pouvaient se gouverner eux-mêmes ?

 La démocratie n’était-elle pas viciée dès le départ et n’aura-t-elle pas conduit qu’à la corruption et la mauvaise gouvernance ?

 Quelle chance nous avons, mes enfants, de vivre dans ce monde bien ordonné, où l'humanité est enfin majeure, et où les meilleurs experts prennent les décisions pour l'ensemble du globe !

 Le capitalisme était fondé sur la croissance perpétuelle, le progrès constant et le changement incessant.

 Les gens étaient encouragés à toujours accumuler plus, et ne jamais être satisfaits de ce qu'ils avaient. Les gens avaient besoin d'avoir plus de liberté, plus de prospérité. Chacun voulait aller où bon lui semble. Ils étaient égoïste et ne respectaient pas Mère-Nature.

 

La poursuite de l'argent est la racine de tout mal, et le système capitaliste était fondamentalement corrompu et le gaspillage. Le marché était anarchique, les sociétés poursuivaient aveuglément un but lucratif, sans aucun compte des besoins de l'homme ou des possibilités de la Terre.

 Heureusement, aujourd’hui, grâce à la Sage-Gouvernance, chacun vit de façon frugale et se voit allouer le travail-domicile qui lui revient en fonction des tests qu’il a passé à l’âge de 3 ans.

 Nos brigades de production durable, aujourd’hui ne produisent que ce qui est nécessaire. Notre ère n’est elle pas beaucoup plus sage, maintenant que les quotas de rationnement et les tâches assignées mis en place par l’Angenda21 permettent enfin de réguler toute la société au service de l'humanité ?

 Evidemment tout cela n’aura pas été possible sans la législation sur la sexualité reproductive. Evidemment cela vous choque aujourd’hui, mais imaginez que nos ancêtres ne pratiquait pas uniquement la sexualité récréative : ils pratiquaient librement la gestation des bébés, comme les animaux et n’importe qui avait le droit avait le doit de fonder une famille et pas uniquement les Sages-gouvernants comme aujourd’hui. Il n’y avait aucun frein à la croissance démographique qui est la cause des misères du monde car les enfants naissaient endettés !

 Et figurez vous que les gens éduquaient eux-même leurs progéniture bien qu’ils ne fussent pas diplômés pour cela. Ces « parents » comme on les appelait à l’époque, névrosés, toxicomanes ou pervers brutalisaient leurs enfants et les conditionnaient à avoir un comportement sexiste. Une horreur.

 Il vous semble que je force le trait ?

 Pourtant je ne fait pas référence au Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, mais à des discours qui sont pour la plupart véhiculés par des milieux militants pour le « développement durable » ou la baisse de l’emprunte carbone.

 Voici une fiction charmante décrivant la cité durable du futur « plannodopolis » la ville planifiée :

 
 Selon certains activistes, comme 10:10 le corolaire indispensable à la survie de la planète semble être la fin de la démocratie et l’élimination cruelle des opposants :

 Evidemment on vous expliquera que c’est du second degré, et qu’il n’est pas prévu de faire exploser des enfants… du moins pour l’instant.

 

Mais le message véhiculé est bien celui là : La démocratie met en péril la planète.

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.33/5   (30 votes)




Réagissez à l'article

69 réactions à cet article    


  • ppazer ppazer 10 décembre 2011 11:00

    Analyse intéressante, et fort crédible.

    Il est clair que, dans l’histoire, la prospérité a toujours été non durable car elle a reposé sur un système économique instable (empire romain avec la monnaie toujours plus dénaturée, renaissance et les assignats, notre époque aujourd’hui) voué tôt ou tard à l’effondrement. A l’opposé, les systèmes durables ont été non prospères (moyen âge, XIXe siècle).
    Ce que nous avons connu ces 50 dernières années, d’un point de vue économique, a été une période de prospérité reposant sur un système économique et monétaire virtuel, qu’a pu amplifier l’accès à une énergie abondante et bon marché (le pétrole), les progrès techniques importants (machines outils, agriculture de masse, transports, nucléaire, télécoms, etc.), favorisant ainsi l’explosion de la masse démographique : nous sommes 7 milliards aujourd’hui alors que nous étions à peine 3 milliards en 1960 et 1,6 milliards en 1900 (! !!). Cette conjonction de facteurs fait que ce que nous vivons aujourd’hui ne peut en aucun cas être comparé aux changements de civilisation qu’il y a eu dans l’histoire.
    Le changement de paradigme aura bien lieu. L’accès restreint à l’énergie induira de plus en plus de difficultés à exploiter les ressources et les terres cultivables. Ces mêmes terres sont d’ailleurs déjà à l’agonie du fait de l’utilisation de « fertilisants » chimiques ces dernières décennies : la mort des sols qui en résulte a été constatée à l’échelle mondiale ces trois dernières années, conduisant à une chute importante des rendements, à la disparition des insectes pollinisateurs (à l’origine de 37% de l’alimentation !) et des disparitions de masse d’espèces (les extinctions massives du crétacé ne sont rien en comparaison de ce que nous vivons de nos jours). Par ailleurs, le système monétaire basé sur la dette qui a permis cette folie arrive lui aussi à bout de souffle, et les excès qui se sont établis en niveau de vie standard non seulement ne pourront plus être financés, mais nous seront même retirés de force.
    Dans ce contexte, pauvreté, guerre, et famine seront mécaniquement la nécessité des décennies à venir, entrainant une réduction drastique de la population mondiale (et je crois que l’auteur ne me contredira pas, si j’en juge le choix de la photo des stocks massifs de cercueils que fabrique la FEMA sur tout le territoire américain). Ainsi le travail de nos dirigeants n’est en rien de sauver l’Euro ou le système financier mondial pour assurer la prospérité des peuples, il ne faut pas s’y tromper : il s’agit davantage d’ébaucher dès aujourd’hui les grandes lignes de ce que devra être le système de gouvernance qui émergera de ce chaos morbide.
    Oui, le changement de paradigme aura bien lieu, la démocratie apparaîtra comme une absurdité dans le futur, le manque de régulation de la production et de la démographie apparaitra comme un non-sens, et la notion d’autodétermination des peuples semblera être un incroyable égoïsme face à l’intérêt commun de l’humanité.

    En 2008, alors que j’étais aux Etats-Unis pour mon travail, dans l’Etat de Georgie, j’avais entendu parler des Georgia Guidestones, un monument massif en marbre érigé au début des années 1980 sur une colline dans le conté d’Elberton, et sur lequel est inscrit une dizaine de lois à suivre pour assurer une humanité durable. J’étais allé le voir, et ce monument m’avait mis assez mal à l’aise du fait du mystère qui entoure sa construction et des lois qu’il énonce, à commencer par la première (« maintenir l’humanité en dessous de 500 millions de personnes »). Il énonce aussi d’autres éléments de bon sens, tel que « laisser de la place pour la nature, laisser de la place à la nature ». Aujourd’hui je comprends que ces Guidestones sont dans le vrai, et que ceux qui les ont commanditées il y a 30 ans avaient bien compris la façon dont évoluerait notre humanité. Etant donnés les moyens nécessaires pour réaliser un ouvrage aussi massif, on comprend bien qu’il y a effectivement des « grands architectes » dont l’objet n’est pas d’assurer le bien pour tous (c’est impossible, nous sommes déjà allés trop loin dans l’excès), ni d’imposer une quelconque « domination », mais de définir des voies de durabilité pour l’humanité dans son ensemble.
    Qui que soient ces groupes de personnes qui agissent hors des circuits d’information du grand public (et qui influencent ou non les politiques), il serait bien ridicule de leur jeter la pierre : car vu l’état de notre monde, nous devrons de toutes façons en baver, que ce soit avec ou sans eux. Ces sociétés ont au moins le mérite de prendre du recul et de concevoir le monde dans la durée, limitant les risques d’un chaos sans fin.
    Évidemment, ce qui apparaît comme une évidence dans la globalité est en contradiction avec les intérêts individuels, chacun considérant son cas comme prioritaire et l’accès au bien être un droit fondamental : c’est normal, c’est humain, c’est un mécanisme de survie.

    PS : il est dommage que l’auteur de l’article ne se soit pas davantage relu, les fautes ternissant un discours pourtant de bonne qualité.


    • Aldous Aldous 10 décembre 2011 13:00

      Merci ppazer. ’la relecture n’est pas mon fort en effet, j’ai tendence a lire ce que je pense plutot que ce qui est ecrit...

      Effectivement les milliers de cerceuils de la FEMA servent a illustrer le fait que la preparation aux catastrophes attendues est considere comme une ugence par les gouvernants. (on Appele ca le Preparedness program aux USA)
      La crise a venir est donc attendue par les autorites.

      Ce qui me separe de vous, c’est que je pense que les objectifs des Georgia Guidetones ne sont ni necessaies ni souhaitables.

    • ppazer ppazer 10 décembre 2011 13:26

      Je crois que nous ne nous sommes pas compris sur les Georgia Guidestones : en rien je ne dis que les règles qu’elles décrivent sont des objectifs. Et je pense que c’est une erreur de penser cela, car cela laisse penser que le monument donne comme objectif de réduire (c’est-à-dire éliminer) la population actuelle jusqu’à 500 millions de personnes. Ce qui ferait des commanditaires de ce monument des génocidaires. Or, ça n’est pas du tout le cas.

      Les Georgia Guidestones indiquent « MAINTENIR en dessous de 500 millions », et non pas « réduire » : le crash de civilisation et de démographie est inévitable, c’est mécanique, et indépendant de toute volonté d’un quelconque groupe d’individus. Ce n’est en aucun cas un programme de réduction de population décidé par un groupe de malades mentaux, c’est une conséquence logique et prévisible de ce que l’humanité a fait depuis un siècle. Ainsi, ce que ce monument indique, ce sont des principes de bon sens, des règles de base pour permettre une humanité durable après l’effondrement.
      Ce monument ne prétend pas non plus que ce serait la seule possibilité de civilisation durable, nénamoins il est le seul élément à ma connaissance à proposer des principes qui tiennent la route, et à être sous une forme apte à traverser le temps de la catastrophe que nous allons subir.

      Donc, pour résumer, voir du conspirationnisme génocidaire dans le message des Georgia Guidestones me parait être une très mauvaise interprétation. Les règles décrites ne sont pas des objectifs, mais une philosophie sage pour le monde d’après.


    • Aldous Aldous 10 décembre 2011 13:46

      Sans aller jusqu’au comspirationisme anthropocidaire (car il ne s’agit pas de race mais de l’humanite) le simple fait de considerer que 6,5 milliards d’humains vont perir sans rien tenter de faire sinon que de trouver que le resultat sera benefique aux survivants et a la nature est une attitude profondement effroyable faisant des Nazi des enfants de choeur.


      Pour moi qui ait une culture humaniste grecque, c’est inconcevable. La grandeur de l’homme est de lutter contre le destin. 

      Pour d’autre cultures, c’est le karma ou inch’Halla. On n’y peut rien.
      C’est la que reside le clash des civilisations.

      Notez que les pays ou la demographie explose ne sont pas de culture humaniste mais fataliste.


    • ppazer ppazer 10 décembre 2011 14:29

      Vous pouvez toujours lutter, c’est fort louable. Néanmoins vos efforts ne multiplieront pas les ressources nécessaires au maintien de la population.
      Ou alors vous comprenez les mécanismes d’évolution de notre monde, ce qui semble être le cas, et vous consacrez vos efforts à prendre en compte ce qui est inéluctable et préparer un avenir meilleur.
      Connaissez-vous la fable de La Fontaine « Le chêne et le roseau » ?


    • Aldous Aldous 10 décembre 2011 15:29
      • Une fable empruntée a Esope au demeurant. 
      • D’abord je ne suis pas au gouvernement et ne suis pas blinde aux as.
      • Si je l’étais j’aurais deux choix : 
      • Investir toute la richesse disponible pour faire muter la société de sorte qu’un maximum d’humains puisse faire face aux limites prévisibles de la croissance.
      • Investir une toute petite fraction de la richesse pour gérer la révolte des affames et enterrer les morts avant que les épidémies n’atteigne ma famille de richard.
      Les élites ont fait le dernier choix.
      Les 99% commencent a réclamer le premier choix.

      Mon sentiment est que les élites se trompent en estiment leur choix tenable. ils finiront mal.

    • ppazer ppazer 10 décembre 2011 15:57

      « Faire muter la société » avec des ressources dont on arrive à la limite, c’est soit prendre les mesures pour en réduire l’effectif, soit imposer la misère de masse (soit les deux). Votre premier choix n’en est pas un, c’est juste une utopie.
      Quant au « second choix », il n’est choisi, mais malheureusement et douloureusement subi : c’est une anticipation de ce qu’il va se produire, rien de plus. On ne pourra pas secourir tout le monde et, il est vrai, les mieux dotés ont davantage les moyens de se protéger : on peut trouver ça injuste, mais c’est toujours comme cela qu’on fonctionné les sociétés. Pour citer une autre fable, « la raison du plus fort est toujours la meilleure ».

      Il y a des constats qui sont parfois difficiles à accepter, tant ils contrarient nos convictions humanistes les plus profondes : dans un tel cas, on est alors dans le déni, et l’esprit combat de toutes ses forces. Croyez bien que cela me déchire moi aussi, que je ne me réjouis en rien de la catastrophe à venir, et que cela m’a longtemps rendu dingue (et me rend encore parfois dingue). Il a bien fallu à un moment que je me ressaisisse et me dise : « bon, les choses sont ce qu’elles sont, je n’ai pas le contrôle, et me faire des noeuds au cerveau n’y changera rien. Comment est-ce que j’avance, là-dedans ? » C’est un lourd travail sur soi, et je n’ai pas encore trouvé toutes les réponses, loin de là. Mais au moins, j’essaye d’avancer.


    • Aldous Aldous 10 décembre 2011 17:31

      Ben ce que vous proposez c’est la loi du plus fort.


      C’est le Titanic qui coule avec les grilles des classes inferieures verrouillees pendant que les gens de la haute prennent place dans lec chaloupes avec la complicite du personnel de bord (arme au poing) qui va finir noye aussi sauf les quelques marins qui vont ramer pour faire avancer les chaloupes...

      Au fait, votre famille voyage en quelle classe ?

      Il existe cependant un juste milieu : la mobilisation des ressources disponibles pour arriver a amortir le plus possible le choc.

      La realite c’est que le productivisme n’ameliore que de 20 a 30 % les recoltes. Avec des efforts il sera possible de continuer a nourrir pas mas de monde sans la petrochimie. Mais il faut investir massivement des maintenant dans cette mutation au lieu d’aller chercher des profits dans la production a bas cout qui dilapide le petrole en transports inutiles...

      Evidement ca va faire mal au c... aux plus riches de perdre du benef et de financer une mutation qui ne leur est pas profitable, mais c’est ca le role des politiques.

      Et c’est ca le sens du combat a mener. Dans une gouvernance par le sommet c’est l’interet du 1% qui primera et les 99% auront juste droit a des camps et des couffins.


    • ppazer ppazer 10 décembre 2011 20:07

      Je ne propose rien du tout. Je ne fais qu’observer et constater ce qui se passe dans ce monde.
      Malheureusement, je suis moi-même dans la plus basse des classes du paquebot. Mais plutôt que pester vainement sur les salauds de la classe supérieure, j’essaie plutôt de chercher un chemin pour sortir de la classe où je suis bloqué et me faufiler jusqu’à un élément flottant, fusse-t-il de fortune. Même si pour l’instant je n’ai pas trouvé de chemin miraculeux, je continue à chercher.

      Pour aller au-delà de la métaphore : je m’informe sur la possibilité de m’éloigner des grandes villes et avoir une solution de secours pour vivre le plus possible en autarcie : logement à la campagne avec potager, accès à une source d’eau, réserves de nourriture, et surtout grande solidarité avec le voisinage et la famille. Mais malheureusement c’est plus facile à dire qu’à faire...


    • Aldous Aldous 10 décembre 2011 20:48

      Bonne chance... mais il me semble ca ne se produira pas aussi simplement.


      On n’aura pas un exode rural a l’envers.

      La liberte de circuler sera limitee et le chaos social urbain sera traite par la repression policiere.

      Et les terres arables seront sans doute requisitionnees par le gouvernement.

      Mais bon... La possibilite d’une ile ?

    • BOBW BOBW 10 décembre 2011 22:41

      @ppazr :  « la disparition des insectes pollinisateurs »  est un sujet trés préoccupant voir lien


    • Aldous Aldous 11 décembre 2011 16:15

      C’est une des raisons pour lesquelles il faut mettre en taule les producteurs de pesticides...

      Mais la véritable raison est qu’ils sont à la source de l’explosion de cancers que les autorités tentent tant bien que mal de dissimuler.

      Ces gens et leurs complices, les régulateurs qui les autorisent à vendre leur poison, sont des assassins de masse.


    • bert bert 11 décembre 2011 21:30

      ppazer est manipulé ;o)


    • ppazer ppazer 11 décembre 2011 22:00

      Même pas. smiley


    • bert bert 13 décembre 2011 02:59

      alors t’es le commanditaire du Georgia guidestone .....

       R.C Christian c’est toi 


    • Daniel Roux Daniel Roux 10 décembre 2011 11:03

      Dans ce chapitre, l’auteur se montre particulièrement pessimiste quant à l’avenir de la société humaine puisqu’il ne semble pas croire qu’un gouvernement mondial mené par l’oligarchie soit une promesse de bonheur et de prospérité.

      Sans vouloir évoquer le structuralisme, Il me semble que les sociétés humaines ont une manière récurrente de fonctionner. Une société repose sur le conformisme. L’évolution nécessaire n’intervient que lentement tout simplement par que la majorité des gens ne changent pas si facilement d’opinion et s’accrochent naturellement à leurs principes. Cette attitude naturelle devient paranoïaque pour ceux qui détiennent le pouvoir. Pour ces derniers, tout changement est une menace qu’il convient de combattre.

      La conséquence est que des tensions s’accumulent jusqu’à ce que l’équilibre soit rompu, à l’image du tremblement de terre. C’est le mode de fonctionnement de la société humaine tel que je le vois. En sommes nous là aujourd’hui ? Tout à chacun peut se rendre compte que l’ordre ancien de la domination sans partage de l’Occident développé à céder et que le tremblement de terre est en cours.

      Les plaques bougent, de grandes forces se libèrent et se heurtent. Nous allons chaotiquement vers un nouvel équilibre dont personne ne peut prédire la forme qu’il prendra. Tout peut arriver d’autant que d’autres équilibres plus naturels se sont rompus, qui viennent renforcer le désordre humain comme la raréfaction des matières premières et le réchauffement planétaire.

      L’image de capitaines de pédalos au milieu de la tempête me paraît bien convenir pour décrire les dirigeants actuels à la manœuvre.

      Sans vouloir vous inquiétez, un conseil : Trouvez vite un gilet de sauvetage.

       


      • Aldous Aldous 10 décembre 2011 13:59

        Je ne pretends ni que cet avenir est certain, ni qu’il sera impose sans heurts. En cela je ne suis ni pessimiste ni optimiste.


        Je decrit juste les tendences lourdes dans les leaders d’opinion et la societe a laquelles elles aboutieraient si elles se maintiennent.

        Mais vous avez raison, je pense que la democratie est locale et qu’un regime global sera une absolue tyrannie.
        La cite a permis la democratie directe.
        La nation la democratie representative.
        Les unions le deficit democratique.
        Les empires l’autocratie.

        Le regime mondial sera une tyrannie absolue en cela qu’il nexistera pas d’exil possible. 

        Je ne fait que citer Ronald Reagan avant qu’il ne retourne sa veste et se fasse elire.

        Aldous Huxley etait obsede par cette idee et en a fait le sujet de son dernier roman : l’ile.

        Livre que Obama a emporte avec lui en vacances cet ete parait-il.

        En tous cas la possibilite d’une ile, comme dirait Ouelbeq, est un sujet qui taraude ceux qui savent le risque que represente une « gouvernance mondiale »

        C’est aussi le sujet du cycle de la Fondation d’Azimov.

        Internet est un peu cette ile pour l’instant.


      • Daniel Roux Daniel Roux 10 décembre 2011 17:23

        @ Adlous

        Autant que je m’en souvienne, dans « Fondation » les hommes de biens redécouvraient les joies de l’agriculture et de la vie simple... sous les décombres du dernier empire. 


      • Aldous Aldous 10 décembre 2011 17:34

        Il y a surtout une science interessant : la psychohistoire. Une sorte de club de rome.


      • Voxien2011 10 décembre 2011 21:02

        Daniel,

        Il ne faudrait pas sous estimer ceux qui veulent un gouvernement mondialiste. Il y aura au passage une rationalisation poussée qui va passer par là grâce à l’informatisation, l’automatisation de tout. C’est le contrôle absolu grâce au RFID et autres technologies, caméras de surveillance, GPS, ...etc.

        Je pense qu’il vont inventer des lois qui incrimineront toute personne qui refuse d’intégrer ces puces ; elles seront obligatoires, les personnes les refusant seront hors la lois. Comme on nous a imposé les cartes d’identité, les chèques, les cartes bancaires, ...etc.

        Légiférer des lois de ce genre est très simple, elles passent vite grâce aux faux débats.

        Personne ne doit être hors du système, tout nos déplacements doivent être sus au nom de la « sécurité de tous ».

        Tu n’aura pas le droit de vivre simplement retranché dans ton patelin en autonomie. Tu n’aura pas le droit de planter des propres choux au nom de la « sécurité alimentaire », au nom des normes et des règles et au nom de la rationalisation et l’exploitation normalisée et standardisée des terres et des rivières, ....etc.

        Toutes les parcelles de cette terre doivent être gérée par des organismes et des entreprises soit disant respectueux des normes rationnelles et scientifiques.

        Tout ça se fera en toute démocratie télévisuelle et représentative, au nom d’un despotisme éclairé et grâce aux stratégies du choc mais aussi avec des vrais faux débats


      • Aldous Aldous 11 décembre 2011 08:38

        Parfait resume des methodes legislatives contemporaines...


      • hasbeen hasbeen 10 décembre 2011 11:17

        Maj de la wiki-fiche de zbig, disparition de la ref tittytainment ...

        Un bac FEMA c’est vendu avec ou sans pagaies ?

        ,°)


        • foufouille foufouille 10 décembre 2011 15:34

          au choix
          mieux vaut un kit de survie avec oxygene


        • Bernard Pinon Bernard Pinon 10 décembre 2011 12:16

          On assiste à la mise en place d’une sorte de « fascisme gris » qui a pris le Meilleur des Mondes d’un autre Aldous non comme une fable mais comme un programme de gouvernement. Huxley s’étonnait lui même de la vitesse à laquelle sa fable (selon ses propres termes) devenait réalité.

          Pour parvenir à ses fins, ce fascisme gris doit éliminer ces foyers de résistance que sont l’état nation souverain, les classes moyennes et la famille. Ses armes s’appellent la dette et la manipulation.
          Les voies de résistance ne sont malheureusement pas nombreuses. Mais, comme le chantait Béranger, en parler c’est déjà mieux que rien.

          • Aldous Aldous 10 décembre 2011 14:04

            Bien resume.


            Bernard Lavilliers a aussi chante l’arrivee du NOM mais c’est pas passe a la radio...

          • Bernard Pinon Bernard Pinon 10 décembre 2011 15:43

            C’était dans quel chanson ?


          • Aldous Aldous 10 décembre 2011 15:50

            Quelque chose comme L’ordre nouveau, il me semble.


          • Luxum Luxum 12 septembre 2012 22:25

            Il fait référence au nazisme dans cet chanson, pas au coup d’état mondialiste.


          • Jason Jason 10 décembre 2011 13:14

            J’ai fait un rêve, ou plutôt un cauchemar. L’avenir se situera sur la planète Mars (ou équivalent) d’où une poignée de spécialistes, et d’hommes politiques véreux et indispensables dirigeront la terre dont les habitants affamés et enragés s’étriperont pour un bol de soupe.

            Les envoyés de là-bas viendront de temps prélever leur tribut. Un peu comme aujourd’hui depuis quelques grandes capitales.

            La NASA et d’autres y travaillent. Le reste n’est que littérature.


            • Aldous Aldous 10 décembre 2011 15:15

              Mouais.. ! Mais avec une bonne assurance :. Ils ont plante une sonde qui devait se mettre en orbite autour de mars il y a quelques annees car il avaient confondu des miles avec des kilometres dans les calculs !



              Sinon savez vous que laplanete rouge n’est pas si rouge que ca ?

              Les photos ont ete volontairement saturees dans le rouge par la Nasa pour perpetuer le mythe mais les vrais couleurs commencent a etre diffusees et le ciel marsien est... Bleu !





            • Luxum Luxum 8 avril 2012 17:23

              N’importe qui possédant une lunette d’observation astronomique peut vérifier par lui même que Mars est effectivement rouge. Son sol en tout cas. Même si son ciel est effectivement plus ou moins bleu, son atmosphère n’en est pas moins irrespirable. 


            • Zanini 10 décembre 2011 15:14

              Lorsqu’on fait un whois du site de 10:10 on tombe sur goodplanet.org :

              Goodplanet.org c’est la fondation de Yann Arthus-Bertrand, l’hélicologiste, qui a lui seul a une facture carbonne aussi élevée qu’une petite ville de province.


              • Aldous Aldous 10 décembre 2011 15:18

                10:10 n’est pas un club de piliers de bistro.


                Il possede des moyens considerables, peu s’offrir des realisateurs de 1er plan.

                Bref c’est. La grosse com’ bien massive.

                Seuls des groupes solidement finances peuvent se permettre de telles campagnes de propagande.

              • tinga 10 décembre 2011 16:25

                L’avenir n’est pas écrit, la complexité auquel nous devons faire face est exponentielle, et le chaos technologique fait que l’histoire passée ne peut nous guider dans nos anticipations.

                Mais il est peu vraisemblable que nous échappions à la fureur des armes tant nous y avons consacré d’énergie, de temps, de science, de matière, il faut bien que ça serve.
                Le monde que vous décrivez me fait penser aussi aux BD de Jodorowsky, une super caste et des esclaves, grosso modo ce qui existe depuis toujours, rien de bien nouveau finalement, je pense au contraire que la grande angoisse de notre époque vient du fait que les sociétés pyramidales s’effondrent les unes après les autres, dieu est mort et toute le fadaises qui vont avec aussi, le monde qui vient est à inventer, il n’existe nulle part, n’a jamais existé, ce qu’on appelle mondialisation et qu’une bande de psychopathe essaie de reprendre à son compte c’est aussi et surtout cette sublime révélation, les chefs ne servent à rien.

                • Aldous Aldous 10 décembre 2011 17:36

                  Non mais ils se servent...


                • Mahler 10 décembre 2011 18:12

                  Excellent l’article ! Cependant je ne suis pas d’accord avec tout ce qui a été dit, « La poursuite de l’argent est la racine de tout mal, et le système capitaliste était fondamentalement corrompu et le gaspillage. Le marché était anarchique, les sociétés poursuivaient aveuglément un but lucratif, sans aucun compte des besoins de l’homme ou des possibilités de la Terre. » En soit c’est tout à fait vrai, d’ailleurs c’est le système Capitaliste qui permet l’avènement de cet ordre nouveau et la société de consommation qui crée des zombis y aide beaucoup.

                  J’aurai plutôt vu cela sous un aspect de lutte des classes. La société de consommation a permit à la bourgeoisie de se maintenir et de créer des masses serviles contentes de leur sort tout en détruisant l’esprit d’entre aide et de classe en renforçant l’égoïsme et l’individualisme de chacun. Cette société de consommation commençant pendant les 30 glorieuses il fallait donner des avantages à la population et la classe ouvrière, surtout que le communisme était puissant de l’autre côté. Une fois l’URSS morte, vu qu’il n’y a plus d’idéologie alternative une parti de la bourgeoisie, l’oligarchie financière ainsi que certaines grandes multinationales ont décidé qu’il était temps de se débarrasser des acquis sociaux antérieurs et de mettre fin à l’histoire. Le but de l’oligarchie financière pour en finir avec la lutte des classes et la destruction des nations, l’appauvrissement généralisé des masses pour les faire retomber dans une situation digne de 1830(plus question d’aquis sociaux au 21ème siècle faut pas rêver) et la création d’un gouvernement mondial sous hégémonie et mentalité anglo saxonne bien sur.

                  Car l’avènement d’un gouvernement mondial permettra d’un de se débarrasser des bourgeoisie concurrentes(que ça soit dans le monde euro-atlantique ,en chine etc...) d’avoir le pouvoir total et de concentrer toutes les richesses du monde dans une super aristocratie comportant un nombre restreint d’individus. Ce régime serait forcément une tyrannie sans nom. Il y aurait de ce fait une police mondiale, un nombre incalculable de gadgets pour surveiller la population et l’endoctriner. Si jamais une parti des prolétaires auraient l’idée de se révolter ils seraient facilement anéantissable et la terreur règnerait partout. De ce fait une élite régnerait dans le luxe, aurait tous les pouvoirs, la population du monde serait très pauvre, ne pourrait plus se révolter, du coup fin de la lutte des classes, l’oligarchie a gagné et fin de l’histoire, le fascisme international pour toujours.


                  • Aldous Aldous 10 décembre 2011 21:03

                    Ce passage de mon texte fait un glissement progressif entre l’expose de la situation comme je la perçois et le discours futur qui sera la norme.


                    La limite est volontairement flou pour montrer au lecteur comment les idées futures découleront de l’exposé de la situation actuelle.

                    Que vous ne soyez pas d’accord est plutôt sain : le lavage de cerveau médiatique n’est pas encore complet !

                    J’adhère complètement a votre analyse des effets de la disparition de l’URSS, qui jouait un rôle de modération du capitalisme (ceci dit sans manquer de respect aux victimes des goulags)

                    Cependant l’oligarchie n’est pas la bourgeoisie, et recouvre a peine la haute bourgeoisie.

                    Ce sont en réalité les héritiers des magnats les plus hauts places et leurs servants dans le monde 
                    Militaro-industriel et les saltimbanques qui les divertiront.

                    Les bourgeois de la classe moyenne, eux, ne seront bientôt plus que des bouches inutiles.

                    D’ailleurs ils sont en train de se faire essorer en ce moment meme.


                  • loire42 loire42 10 décembre 2011 18:21

                    Pour revenir au debut de cette com, voici un petit article explicite.

                    Ils disent que sans petrole, la population mondiale sera a la fin du siecle, de 1,5 milliards de personne.

                    Sans petrole, la France redescend au niveau de l apres guerre, donc 45 millions de personne. Un tiers en moins par rapport a aujourd hui. Le probleme, c est que les grandes terres de la Beauce, sont brulées par les produits chimiques, et ne donneront rien sans ses produits pendant des dizaines d années.

                    http://www.courtfool.info/fr_Energie_et_population_mondiales.htm

                    Ca va être chaud. Moi je ne reflechis plus, mais j agis dans mon coin. Ma derniere lubie, acheter des outils, clé plate, cle anglaise, tournevis, marteau, hache. J achete un peu chaque mois...


                    • Aldous Aldous 11 décembre 2011 08:41

                      Vive le gazogene ! Les pays du nord en produisent de nouveau dans des remorques a tracter derriere sa Saab...


                    • chems eddine Chitour 10 décembre 2011 18:37

                      Beau texte qui rejoint deux professies. On rapporte que quand Joseph a été jeté dans le puits, ses frères donnèrent la triste nouvelle au père- qui ne voulait pas y croire’ en incriminant les loups. Ces derniers « consultés » jurèrent qu’ils ne furent pour rien et s’anathématisèrent en disant qu’ils vivraient le 14e siècle s’ils avaient f menti ! Nous y sommes en l’an de g^race 1433 de l’Hégire. La deuxième est la professie promettant la fin du mOnde en décembre 2012. le compte à rebours a donc commencé. 

                      le balisage du temps est purement hypothétique. Il n’a donc pas lieu de s’affoler Ceci dit, On peut donc raisonnablement qu’un Monde est en train de finir dans l’anomie et qu’un autre émergera nécessairement .
                      Espérons qu’il sera plus juste

                      Pr.C.E. Chitour 

                      • henry_jacques henry_jacques 10 décembre 2011 18:43

                        ‘’Un président à talonnettes qui se hausse sur la pointe des pieds pour la moindre photo officielle’’.

                        L’élection de celui que nous risquons fort de voir accomplir un second mandat encore plus répressif, n’est pas due au hasard, et encore moins aux bulletins de vote…

                         

                        Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

                         

                        http://www.voltairenet.org/article157210.html

                         


                        • Aldous Aldous 11 décembre 2011 08:59

                          Un rappel utile en effet.


                        • Lord WTF ! Lord Franz Ferdinand Of F. In S. 10 décembre 2011 19:26


                          Ce qu’il est intéressant (ou serait intéressant) de faire est d’envisager une « répétition » de l’Histoire en remontant à un phénomène assez similaire de « collapse civilisationnel » ayant entrainé à l’âge du Bronze la fin de x empires, royaumes, etc… développés au M.O, en Egypte, etc…bien souvent mis au compte des « Peuples de la Mer » quand bien même ce processus semble avoir débuté avant autant que s’être achevé après l’arrivée de ces antiques immigrés clandestins ou non « de souche »…le tout étant à lier au degré d’hypercomplexification atteint par les sociétés qui furent touchées : hypercomplexité dans les champs politique, économique, technique (technologique) ainsi que sociale…

                          Well, un schéma que nous retrouvons aujourd’hui dans notre occidentale post-modernité « enclavée » et notre monde globalisé.

                          Pour en revenir à ce collapse civilisationnel antique, il semblerait que autant complexification que spécialisation aient induit au final une telle pression que le seul dénouement était leur chute inéluctable et enfin d’un « réajustement » avec des modèles ultérieures : plus simples, mais aussi à une échelle plus « humaine »… bref une jurisprudence historique qui a de nombreux points communs avec le processus en cours que nous connaissons :

                          On observe au niveau sociopolitique un complet décalage entre dits »représentants" et le « démos » (qui selon le principe démocratique ont délégué leur part de pouvoir individuel aux dits représentants « déconnectés » de ce même « démos »), autant qu’une neutralisation de plus en plus avérée du Politique en faveur de l’Economique : et l’instauration d’une abstraite (pour le « démos ») Autorité aussi polymorphe qu’invisible pour le lambda : les classes sociales qui formaient l’épine dorsale de cette fragile pyramide et donc la « supportaient » stricto sensu, permettant un continuum socio-économique allant de la base lumpen lambda aux cimes olympiennes, sont en passe de disparaître : à savoir dites  classes moyennes : ce processus de fragmentation sociale, nous faisant passer d’un modèle pyramidal vertical vers un modèle bi-horizontal (soit qui si la tendance s’affirme nous conduira à deux « plans-sociétés » parallèles : à savoir d’un le plan socioéconomique (démographiquement majoritaire) où les lumpen, lambda et « classes moyennes » auront fusionné pour former une sorte de socio-patchwork voué à une existence en mode « survie » selon le principe de concurrence et soumis au techno-contrôle de l’autre société  : qui elle évolue(ra) dans son olympien bunker, bien loin du Réel « lambda »…

                          Cela étant la première étape du collapse à venir : la phase sociodéstratification et fragmentation (en cours). Les développements technologiques eux allant de pair avec une valeur autant du travail humain de plus en plus proche de zéro (robotisation) que celle du travail-cerveau humain qui ira aussi vers zero (développement I.A) conduira là au niveau « sapiens » à corriger (et anéantir) l’hyperspécialisation (obsessive) dans le champ socio-économique (autant que scientifique) qui dans un rôle similaire à celui joué par les classes moyennes dans le registre sociopolitique, supportait l’économie actuelle (qui a connu une nette hyperspécialisation dans le registre « services »…services que des I.A ou robots pourront assurer à moindre coût) : là à nouveau aussi cette déspécialisation contrainte ou forcée (ou le fait de rendre « technologiquement » inutile l’hyperspécialisation de x centaines de milliers d’agents économiques) est aussi une autre étape à venir.

                           

                          (comme j’ai longuement développé x fois sur ces thèmes, je ferai court aujourd’hui) reste aussi une autre conséquence habituel : à savoir dépopulation : à l’Age du Bronze, autant conflits violents que problèmes environnementaux s’étaient cumulés pour que la population humaine connaisse une drastique chute démographique dans les régions affectées. Si je m’en tiens aux déclarations de x « McWorldistes » et de leur idéal meilleur des mondes avec 80% de sapiens en moins, j’imagine que saura être trouvé un usage « utile » de la Guerre (que ce soit entre lambda d’une société ou entre lumpen du monde), ou autre medium démo-réducteur : d’autant plus, si le discours écologiste (tendance homocidaire) arrive à être détourné en ce sens.

                           

                          Par contre, un bémol dans cette rapide tentative de comparaison (j’ai évité de référer au biais d’analyse imputant généralement aux « peuples de la Mer » plus barbares mais aussi plus « agités » qui se retrouve retraduit aujourd’hui par l’inversion des causes et effets lorsque l’immigration légale ou clandestine depuis le Sud se voit imputée de telle ou telle responsabilité sur tel ou tel problème des sociétés du Nord : alors que c’est bel et bien l’évolution civilisationnelle de ces mêmes sociétés qui en elle-même contient les germes du collapse à venir, si cette perspective "historique et civilisationnelle" continue à être ignorée : ce qui en soit n’est pas étrange à comprendre du moment que ces mêmes sociétés ont postulé la dite Fin de l’Histoire avec l’avènement de la dite Démocratie Libérale) : si les sociétés de l’Age du Bronze ont vu leurs élites disparaitre : nos olympiens ne disparaitront pas : la différence majeure étant que ces antiques élites étaient dépendantes de leurs contemporains, les nôtres ont su s’affranchir de toute dépendance que ce soit (national, culturelle, sociale et bien entendu économique avec la virtualisation de l’Economie : on ne risque pas de perdre ses terres, son bétail, etc…). De la même façon, que les olympiens du Sud ne seront pas plus affectés que leurs congénères du Nord : du fait, qu’en ces olympiennes altitudes : il n’y a ni Nord, ni Sud…

                           

                          So au choix, civil war permanente au Nord et Sud en mode techno-contrôle&jungle (somme toute assez rentable)…ou une ’tite GM3…le seul remède étant, au jour d’aujourd’hui, d’être capable dans le même d’un : de produire à nouveau du Culturel (des « méta-liens » socioculturels formant un liant social assurant la cohésion de nos sociétés et établissant des relations équilibrées entre sociétés humaines différentes) donc un nouveau paradigme de la dite « globalisation » ; et donc deux de revenir à ce qui définit en tout ou partie, homo sapiens : s’adapter…l’Histoire n’étant jamais finie… 

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           

                           


                          • panpan 10 décembre 2011 22:07

                            Que voici une vision claire avec des mots simples, des développements limpides.
                            Tout ça pour nous dire que ces salopards de l’élite financière sont en train de nous faire crever de mille manières et de décérébrer ceux qui auront « la chance (? ??) » de rester en vie.


                          • Lord WTF ! Lord Franz Ferdinand Of F. In S. 10 décembre 2011 23:20

                             

                            Hmmm…j’ai noté ici l’ironique accusation en pédante blablaterie : je vous rassurerai donc sur ce point : d’un cela m’est assez habituel (voir obsessif en fait) et deux je n’en ai que vraiment peu –si ce n’est rien- à faire de votre avis (la lecture de mes coms n’étant pas obligatoire, je précise ici : pulsion masochiste ?)…

                             enfin trois, visiblement mes limpides développements aussi limpides furent-ils n’ont visiblement pas réussir à vous faire saisir mon réel propos : qui ne se limite aucunement à un schéma simpliste (qui vous convient sans nul doute) avec des salopards banksters et des masses brain-washées : alors pour faire simple et limpide : le collapse est inéluctable lorsqu’on atteint un tel degré de complexité (hypercomplexité) pour une raison simple : ce que craint en premier le sapiens est l’Incertitude : la Civilisation est avant tout cela réduire l’Incertitude par le Contrôle : soit être à même de prédire, préserver, préparer, etc…dont les effets secondaires seront domination, prédation et dressage du bétail humain (qui dés lors deviendra un civilisé)…

                             Si le lambda sapiens ne comprend plus rien à son monde, il tendra à vouloir un retour au Simple, à l’Horizontal, etc…et aujourd’hui, le lambda sapiens ne comprend effectivement plus rien ni à la Politique qui n’existe plus que comme accessoire (folklore démocratique), ni à l’Economie qui n’a plus aucune « réalité », ni à la Technologie, etc…ni même à ce monde qui n’a plus de frontières, et dont on aimerait qu’il n’ait plus ni peuples, ni cultures, ni singularités, etc…

                             Bref collapse comme effet boomerang de notre simple évolution : les banksters que vous évoquez, eux, dans mon propos, ne seront pas affectés non pas parce qu’ils sont les maîtres marionnettistes (c’est bien plus complexe) mais parce qu’ils n’évoluent plus dans le même monde que les lambda : cette hypercomplexité ne les effraie pas : elle supporte leur pouvoir (pour un temps…).

                             Voilà donc ce que j’entendais par mes simples et limpides blablatiques pédanteries (dont vous auriez pu éviter de vous imposer la lecture) : le techno-contrôle et la répression féroce sans nul doute des olympiens maîtres ne sera que dans le seul but que de réduire leur incertitude à eux quant à la pérennité de leur pouvoir (à potentiel perpétuel avec le développement technologique tendance transhumanisme)…  


                          • brieli67 11 décembre 2011 00:53

                            en petit complément si j’ose :


                            Les Amériques du Nord après avoir hygiénisé leur composante teutonne-scandinave est en voie d’hispanisation avec Rome qui va tendre ses bras.
                            Le KKK ne disparaîtra qu’avec dignité.
                            Seule h/ombre : du côté du Brésil par expl, le vaudou ancestral fait danser ses poupées, 
                            mais les Evangélistes et autres sectes néo-« protestantes » font un de ces tabacs. 

                            La donne au départ est/semble être différente.

                          • Lord WTF ! Lord Franz Ferdinand Of F. In S. 11 décembre 2011 01:15

                             

                            Hallo, Herr Doc,

                            well, sur que le virage catho-latino risque d’avoir de sérieuses répercussions en domaine yankeestanais, d’ailleurs la réaction waspique a commencé (le thème latinophobie étant aussi commun que l’islamophobie : chacun a ses bougnoules selon le côté de l’Atlantique) : une différence étant bien que aux USA, on est armé bien souvent (le tir aux latinos le long du Mur des Migrations devenant un hobby pour certains d’ailleurs...)...

                            il est difficile d’imaginer que l’élite wasp qui jusque aujourd’hui s’est toujours assurée que le « multiculturalisme » yankee soit la domination de la culture wasp et la catégorisation dans le registre subcultures des autres composantes US ne « réagisse » pas...si l’on ajoute le trés christian amour que les fous de God qui habitent la Bible Belt ont pour les cathos : well, on a tout ce qu’il faut pour une répétition grandeur nature de la civil war...les vélléités sécessionistes semblant s’affirmer ces dernières années, alors qu’avant elles étaient limitées à quelques encagoulés ici ou là...

                            et rajoutons encore le techno-contrôle déjà bien assuré (via war on terror blabla) par les Feds : la Crise qui a sérieusement impacté le dream américain des middle class...et comme, il n’y pas assez de barbus dans la région (bon, ils sont aussi dans la ligne de mire : le remplacement de la Constitution US par la sharia étant un topic majeur de l’élection à venir...well, yes mass hysteria), il y a par contre un paquet de Latinos, de white supremacist, de black centristes, etc...tout ce qu’il faut pour que se voient dépassés les rêves les plus fous de Manson et les scénarios SF donnant dans l’Orwellien...

                            mais bon, un bemol, la créativité dans le registre « pensée politique » ou idéologie(s) n’est pas aux USA frappée d’impotence telle que dans le Vieux Monde : où elle est proche ou en-dessous de zero actuellement..quand on n’a plus de mots, ben généralement on cogne...so je m’inquiète plus pour la Zoorope au final...  

                          • bert bert 10 décembre 2011 21:34

                            Je ne vois les siècles de culture humaniste .....


                            ça doit être la musique smiley


                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 09:08

                              Ha oui, pardon, j’oubliais, les Usa sont la plus grande démocratie du monde.


                              Desole...

                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 16:13

                              Mon but n’était pas de glacer le sang mais de donner une perspective historique au déferlement de nouvelles et d’idée apparemment nouvelles qui nous assaille.

                              Dans la 3eme partie je vais m’attacher à monter en quoi le scénario des oligarques est erroné, pourquoi il ne va pas se dérouler comme ils l’ont prévu et comment les peuples, pour peu qu’ils trouvent des leaders capables pourrait inverser la tendance.

                              C’est ce que j’appelle le syndrome de la mouche dans la cloche de verre...


                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 16:57

                              C’est justement de la réaction humaine face à ces épouvantables difficultés que viendra dans déviation et l’échec du programme.

                              C’est ce qui a fait échouer le plan lors des précédentes tentatives et qui a même amené l’effet inverse.

                              L’humain est capable de s’adapter et s’adapte avec d’autant plus de vigueur qu’il refuse l’absurdité et la cruauté du destin.

                              Il y a 95% de suivistes, mais les 5% d’esprits libres qui composent le reste de l’humanité suffisent à annihiler les tentatives de mise au pas de l’humanité.


                            • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 17:12

                              @ Selena,

                              vous écrivez : "Exactement comme dans 1984, il y avait une faille, non dite clairement par l’auteur....suggérée : à la fin, si winston « reconnaît » julia, c’est parce qu’elle signifie encore quelque chose....« 

                              Il me semble que nous n’ayons pas lu la même chose. Si ma mémoire est bonne, c’est sous la torture morale (la menace de ce qu’il craint le plus) que Winston reconnait Julia laquelle n’a jamais cessé de compter pour lui ; et c’est sous ladite torture qu’il demande que cette torture lui soit infligée à elle. Et c’est ainsi que le système réussit à casser leur amour, puisque le seul amour toléré est l’amour envers le système. De fait, quand ils se retrouvent, ils sont devenus étrangers l’un à l’autre. Il me semble que le message du roman est que le système nous déshumanise, et sans espoir de retour.

                              Mais peut-être ai-je refait le roman ?

                              Pour ceux qui en ont discuté, c’est aussi le thème du film de Guédiguian : »Les neiges du Kilimandjaro"


                            • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 17:39

                              Hummmmmoui !


                            • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 18:05

                              Cette digression est intéressante et rejoint la thèse de Frédéric Lordon :

                              extrait : "« On trouverait difficilement normalisation plus finalisée que celle de l’entreprise néolibérale. La pratique du coaching est celle qui enregistre le plus violemment les tensions contradictoires entre des objectifs formels de « développement personnel » et « d’autonomisation des individus « , et des objectifs réels d’étroite conformation à des cahiers des charges comportementaux décalqués des contraintes spécifiques de productivité et de rentabilité de l’entreprise commanditaire. Les plus lucides des coaches reconnaissent que leur intervention auprès des malheureux coachés a pour objet de transformer une pression exogène en motivation endogène : « Conduire les hommes de façon telle qu’’ils aient le sentiment, non pas d’être conduits, mais de vivre selon leur complexion et leur libre décret » (Maxime spinoziste à l’usage des souverains). Induire un désir aligné : c’est le projet éternel de tous les patronats, c’est-à-dire de toutes les institutions de capture. Pour les enrôlés saisis par la machine à colinéariser, il s’agit donc de convertir des contraintes extérieures, celles de l’entreprise et de ses objectifs particuliers, en affects joyeux et en désirs propres, un désir dont l’individu, idéalement, pourra dire qu’il est bien le sien. Produire le consentement, c’est produire l’amour par les individus de la situation qui leur est faite. L’épithumogénie libérale (cf . Jorion) est donc une entreprise d’amor fati – mais pas de n’importe quel fatum (destin) : le sien exclusivement, celui qu’elle abat sur des salariés au comble de l’hétéronomie (absence d’autonomie). (PP 127,128, Capitalisme… Frédéric Lordon)

                              Désolé pour le niveau de langage, c’est du Lordon.

                              C’est moi qui souligne en gras.

                              Ce qu’il dit là, relève de l’amour à soin égard que le système cherche à induire chez les ’enrôlé’. Bien sûr, il y aura des réfractaires, des marginaux. Mais plus il y aura d’enrôlés, plus il sera facile de contenir les ennemis du système.


                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:41

                              Produire le consentement, c’est produire l’amour par les individus de la situation qui leur est faite


                              Mais cela ne marche que dans les bornes bien spécifiques d’une situation acceptable par l’individu.

                              Aucune manipulation, aucun endoctrinement ne peut durablement produire et effet de contentement si certains besoins vitaux ne sont pas contentés.

                              C’est là le talon d’Achille du néolibéralisme : Les exclus qu’ils génère par milliers seront autant de futurs dissidents sauf à prendre en charge leurs besoins primaires et en faire des assistés, ce que cette idéologie répugne par principe.

                              Bref le seul prolongement de ce type de libéralisme, pratiqué par Mussolini jusqu’en 1924, est l’autoritarisme qui lui succèdera forcément.



                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:42

                              Cet effet 




                            • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 18:53

                              C’est le tendon d’Achille dans le sens de contradiction : mais le néolibéralisme est l’aboutissement du capitalisme lequel on le sait se nourrit de ses contradictions : l’aboutissement ultime en est un monde d’ilots de totalitarisme dans un océan d’anarchie - la ’palestinisation’ du monde, voire un holocauste sur les territoires de non droit concédés aux nouveaux ’barbares’.


                            • Francis, agnotologue JL1 11 décembre 2011 23:02

                              @ Selena,

                              pas facile de ’suivre’ ce post si dense et si construit ; et je m’en excuse.

                              Je voudrais juste faire une remarque au sujet de ceci, vous dites : "selon Spinoza : ce n’est pas parce que quelque chose est bon que cela rend joyeux, mais parce qu’il rend joyeux qu’on le détermine bon »

                              C’est en effet très fort. je ferai un parallèle avec le trop fameux : « froh bei arbeit » ; et aussi : « Arbeit macht frei ». (respectivement joie et libre)

                              Pardon pour mes vieux restes de langue allemande déclinants et approximatifs, mais je veux dire par là, que cela nous prouve une chose : les nazis devaient connaitre Spinoza et aussi un certain monsieur Coué ; et voulaient par ces injonctions faire aimer le travail, et non pas détruire l’élan vital des travailleurs. Le coaching néolibéral n’a pas d’autre but, selon moi : c’est ce que Lordon désigne par la machine à colinéariser.


                            • Francis, agnotologue JL1 12 décembre 2011 11:16

                              Selena,

                              je crains que, au travers de cet échange, vous ne me fassiez dire sur Spinoza, des choses que je n’ai pas dites.

                              Vous écrivez : « C’est là que je prends l’initiative de dépasser Spinoza en avançant que l’on ne peut fabriquer de l’amour, de la joie. » Mais je n’ai jamais dit que l’on pourrait fabriquer de l’amour, de la joie ! Et Spinoza encore moins, si je n’m’abuse.

                              Je dis même avec vous le contraire. C’est aux tyrans qu’il faut dire cela, pas à moi.

                              Aux tyrans et aux mabouls, comme ceux qui croient que d’aimer quelqu’un ça leur donne des droits sur cette personne !


                            • Francis, agnotologue JL1 12 décembre 2011 12:14

                              Selena,

                              SVP, ne jugez pas de la pensée de Spinoza au travers de mes posts : je n’en ai qu’une toute petite connaissance.

                              Je vous remercie également pour cet échange.
                              Et je vous souhaite bonne réussite dans vos projets.


                            • Aldous Aldous 11 décembre 2011 18:32

                              Je tâcherais de mieux le corriger que celui ci smiley


                            • le moine du côté obscur 12 décembre 2011 08:25

                              Ce qui me semble fascinant avec « l’élite » c’est que l’on a toujours l’impression qu’elle crée à un moment donné le futur ennemi. Les talibans « créés » par les dirigeants étasuniens, sionistes et affidés puis diabolisés, les Moubarak, Ben Ali et consort soutenus puis diabolisés, le capitalisme activement soutenu par les occidentaux et qui sera aussi diabolisé notamment à cause de la destruction de la nature qu’il provoque. Impossible de ne pas voir là le problème-réaction-solution. Je pense aussi que la liberté sera diabolisé et considéré comme cause des problèmes du genre humain. Et comme nos politiciens ne semblent être que des marionnettes, les « vrais maîtres » nous proposeront sans doute un monde idéal « sans problème » mais moi me fait penser au membre « sans vie » d’un film comme « Equilibrium » () ou encore que nous soyons tous connecté à une machine comme dans « Matrix » et qui sait si cette puce que certains veulent nous implanter ne connectera pas notre esprit à un monde virtuel ! Je ne sais pas exactement ce que planifie « l’élite » mais ça ne me dit rien qui vaille. Je crois qu’ils anticipent ou qu’ils préparent des catastrophes pour montrer la bêtise humaine et à dans ce schéma je ne donne pas cher d’un pays comme les USA ! Ainsi ils pourront imposer leur « ordre nouveau » en sacrifiant au passage des marionnettes comme ils ont sacrifié Ben Ali, Moubarak, le croque-mitaine Ben Laden entre autres... Comme toujours ils nous préparent une prison pour notre esprit sauf que s’ils réussissent à mettre en place ce qu’ils planifient je ne vois pas comment on s’en sortira. 


                              • Aldous Aldous 12 décembre 2011 13:56

                                Je rapprocherais plus volontiers la fiction des « méchants ennemis public n°1 » de la décennie 2001-2011 avec la fiction des « gentils islamistes modérés » qui ont gagné les élections à l’issue des printemps arabes qui sont fondamentalement les mêmes.

                                Nous sommes en pleine nov’ langue en effet.

                                Difficile de mener une réflexion où tout est son contraire, non ?

                                La liberté aliénatrice...
                                Le progrès mortifère...
                                La dépopulation bienfaitrice...


                              • Jason Jason 12 décembre 2011 09:37


                                Je ne crois pas que le néolibéralisme, le capitalisme ou toute forme d’exploitation en -isme des populations soient aussi sophistiqués que ça. Les effets de ces systèmes se prêtent à des développements fort savants et intéressants, mais dérivent de mécanismes assez simplistes. Comme on le voit plus haut, les interprétations font trop d’honneur à ces mécanismes puissants mais désespérément simples.

                                Mais aussi les procédures, les pratiques, comme les désignaient Foucault, ici de ces systèmes d’hégémonie mondiale, me semblent avoir des résultats banaux et souvent non voulus. Déconstruire ces pratiques, en ouvrir le sens et en tirer des conséquences est satisfaisant pour l’esprit, mais ne mène pas à une nouvelle praxis qui les enrayeraient. Les contradictions étant ce qu’elles sont, il faut une estocade pour faire écrouler toute ruine.

                                L’obsession de l’efficacité économique de la part d’entreprises quasi-anonymes et d’apparence irresponsable ne peut être combattue que frontalement avec des outils de connaissance et d’action radicale. Le capitalisme, opportunisme de classe, qui métamorphose et phagocyte tout, récupérera habilement les longues tirades et les masquera par sa puissante propagande.  Ou fera quelques promesses, en attendant. Le temps, encore du temps, là est la source du profit sur les chose et les êtres.

                                Disséquer, c’est bien. Porter le fer, c’est mieux


                                • Aldous Aldous 12 décembre 2011 13:57

                                  Connaitre l’ennemi c’est la base de la stratégie.


                                • Jason Jason 12 décembre 2011 15:09


                                  Connaître l’ennemi, oui,bien sûr. Mais le connait-on vraiment ? Les robots pensants que sont les pilotes des mécanismes financiers échappent souvent à l’identité. C’est comme changer de monarque sans éradiquer la monarchie.

                                  Je ne crois pas qu’on puisse se battre contre des systèmes avec d’autres systèmes. Arrive un moment où les idées doivent s’incarner, où les concepts doivent prendre corps. Où il faut décider d’agir.

                                  Au sein des doctrines révolutionnaires, il y a d’infinies discussions sur le moment opportun. Sur ce que certains apelaient le moment historique. Lequel moment ne devient décisif qu’après les événements, l’histoire ne s’écrivant qu’après.

                                  D’où la question : Que faire ?


                                • le journal de personne le journal de personne 12 décembre 2011 09:40

                                  Humaine trop humaine !
                                  « parce que la théorie est mal comprise : pour être plusieurs à désobéir… il en faut de la matière grise. »

                                  http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/humaine-trop-humaine/ ‎

                                  Elle : tu as de beaux yeux tu sais
                                  Moi : je ne le savais pas... mais maintenant, je le sais
                                  Elle : pourquoi tu te moques de moi ?
                                  Moi : je ne me moque pas... parce que je n’ai pas d’yeux... j’ai l’œil
                                  Elle : l’œil de l’âme, à la source de tous les drames
                                  Moi : ça dépend comment on l’exerce madame
                                  Elle : je suis au courant, j’ai feuilleté ton recueil
                                  Moi : tu y as décelé des contradictions, des inepties ou des écueils ?


                                  • hasbeen hasbeen 12 décembre 2011 14:26

                                    Le monde qui vient 
                                    +1 pour la team RedFeather
                                    Collapse le teaser : http://www.youtube.com/watch?v=WAyHIOg5aHk
                                    la vidéo avec un titre qui fait bader : http://www.youtube.com/watch?v=zaudqlbYBxk

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès