@ Richard Scheider et ddacoudre
« Pas de syndicats sans syndiqués. »
Les syndicats se sont imposés par le sang des militants et ouvriers. Ils sont indispensable pour représenter les salariés auprès du gouvernement et du patronat.
Une bonne négociation suppose une bonne connaissance des dossiers et des adversaires, de l’économie et de bien d’autres choses. Un bon négociateur doit être formé pour évaluer les concessions, éliminer les leurres et les promesses stériles des lendemains qui chantent.Ce qui veut dire des talents, des formations, des investissements, des financements.
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ole-ou-comment-detourner-une-83517
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/dialogue-social-a-la-francaise-43666
L’adhésion obligatoire à un syndicat ne signifie pas qu’il n’y ait qu’un seul syndicat. Une saine émulation et le respect des sensibilités sont tout à fait compatibles.
Lier les bénéfices des négociations à l’adhésion serait la moindre des choses. Il est trop facile de rester dehors pour les labours et d’ouvrir la bouche après se gaver de grains.
Attachons nous aux faits et aux réalités et reconnaissons que les syndicats sont faibles parce que les salariés n’ont aucun intérêt à adhérer. Pourquoi s’engager et se faire remarquer alors qu’il suffit d’attendre l’issue d’un conflit et d’une grève.
Les syndiqués ne doivent pas être des martyrs. La plupart des salariés ignorent l’histoire du syndicalisme ou refusent de s’identifier au prolétariat. N’oublions pas tous ceux qui ont été écœurés par les compromissions et les trahisons.