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Accueil du site > Tribune Libre > Ce que j’ai dit à la commission d’enquête sur le financement (...)

Ce que j’ai dit à la commission d’enquête sur le financement des syndicats

Ancien journaliste-juriste pour des supports de presse édités par la cgt, et ancien militant, j'ai été entendu par la commission parlementaire. Que le rapport rendu par cette commission ait été enterré, ne fait que renforcer la volonté de ceux qui, comme moi, se battent afin que la vérité éclate.

Malheureusement, je ne pourrai pas entrer dans le détail des révélations que j'ai faites à la commission voulue par le député Nicolas Perruchot. Si je disais carrément les choses, mon texte serait censuré. Il l'a d'ailleurs été par tous les organes de presse que j'ai contactés. J'ai pourtant rédigé un long mémoire dans lequel, avec un certain nombre de preuves à l'appui, je raconte toutes les saletés que j'ai vues à La vie ouvrière (VO), l'hebdomadaire de la cgt, pour lequel j'ai travaillé neuf ans comme journaliste-juriste.

Je vais donc me contenter d'attirer l'attention sur quelques points :

1 il y a énormément d'argent qui circule dans la cgt, bien plus que ne le laisse supposer la commission d'enquête ; à côté des subventions, des rares cotisations, il y a aussi les circuits financiers occultes, dont on se garde bien de parler ...

2 tout le monde reconnaît que le nombre de syndiqués ne peut expliquer les recettes et couvrir les dépenses des syndicats. Mais, ce que tout le monde cache, c'est que les syndicats gonflent considérablement le nombre de leurs adhérents : il faut savoir que bon nombre de ces soi-disant adhérents, comptabilisés comme tels depuis des années et des années, reçoivent leur carte avec leurs douze timbres alors qu'ils ne paient qu'un ou deux timbres dans l'année. C'est ce que j'ai vu notamment aux Télécom, où j'ai travaillé un temps, et où j'ai même dirigé une section syndicale. A une époque, je m'étais mis tout le monde à dos : en effet, j'avais fini par déclarer que j'en avais assez de certaines personnes qui prétendaient décider de ce qu'il fallait faire alors qu'elles ne payaient qu'un timbre par an …

Certains, même, ne s'acquittent d'aucune cotisation ! C'est ce dont j'ai eu connaissance en particulier à la VO : bon nombre de salariés de la catégorie « employés » recevaient leur carte et leurs timbres alors qu'ils ne versaient pas un centime.

Quand on vous dit que tel syndicat a 600 000, ou 800 000 adhérents, on vous ment. D'où il découle que l'on ment aussi quand on répète que 7%, ou 8%, des salariés seraient syndiqués. C'est beaucoup moins, et toutes les personnes un peu au fait le savent, y compris celles qui affirment le contraire.

Au passage, avant de vous entendre, la commission d'enquête parlementaire vous fait jurer de dire toute la vérité. Moi, je l'ai dite. Si j'avais menti, je serais un parjure, passible de poursuites pénales. Je voudrais bien savoir ce que Bernard Thibault, lui, a raconté aux députés, et quels chiffres il leur a donnés, après avoir juré qu'il dirait toute la vérité ...

3 si l'on vous ment en surévaluant les cotisations encaissées par les syndicats, on vous ment, parallèlement, en s'abstenant soigneusement de vous révéler à combien s'élèvent les dépenses ... et en quoi elles consistent ...

4 voici quelques chiffres concernant par exemple la VO :

  • chaque année, 550 millions d'anciens francs partaient de la VO vers la cgt au titre d'un soi-disant « loyer » et de « charges » exorbitants : cela est reconnu expressément dans un pv de comité d'entreprise, dont je possède la copie. Je n'ai pas besoin de souligner le caractère extravagant d'un tel « loyer ». Rien que sur une période de sept ans, ce sont donc à peu près 4 milliards d'anciens francs qui ont été extorqués à la vo, censée n'être qu'une PME de 80 salariés à peu près. Quelle PME pourrait se permettre de telles libéralités ? Et d'où sortirait-elle l'argent ? 

    - En réalité, les sommes soustraites à la VO sont bien plus importantes. Car il y avait bien d'autres dépenses … Et c'est là que l'on touche aux limites de ce que l'on peut dire et écrire …

    Que l'on me comprenne bien : la cgt ne me fait pas peur : je ne demanderais pas mieux que de rentrer dans le détail des autres dépenses … Mais, je sais pertinemment que je ne serais pas publié. Tout ce que je peux ajouter, c'est que j'ai porté plainte contre la vo et la cgt, il y a maintenant des années, et que la cgt bénéficie de l'immunité pénale la plus complète, tout comme elle bénéficie d'une immunité médiatique : mon affaire a été enterrée par le Parquet et étouffée par les gros organes de presse ...

    On sera peut-être un peu déçu(e) que j'en dise si peu alors que le titre de mon papier paraissait si alléchant. Eh bien, c'est aux citoyens, aux contribuables, aux vrais syndiqués même, d'être assez forts pour exiger que cesse l'omerta sur les syndicats. Alors, peut-être, pourrai-je vous répéter vraiment ce que j'ai dit à la commission d'enquête parlementaire … et ce que je n'ai pas eu le temps de lui révéler.


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18 réactions à cet article    


  • BOBW BOBW 12 décembre 2011 10:34

    C’est trés curieux comme les articles calomnieux sans grands détails ,abondent pour critiquer les syndicats résistants au pouvoir.

    Ca sent le souffre ! smiley

    • Daniel Roux Daniel Roux 12 décembre 2011 10:48

      Les syndicats de salariés sont une nécessité pour le bon fonctionnement de la société. Tout est donc fait pas le pouvoir pour conserver le statut quo.

      C’est un peu comme pour les corridas. S’il n’y a pas de taureau, la foule gronde et casse tout. Le taureau est indispensable mais tout est fait pour qu’il ne renverse pas l’ordre établi. Les picadors sont chargés de l’affaiblir. Il est bien entendu que c’est lui qui doit mourir même s’il sera le dernier à le savoir.

      Les syndicats sont nécessaires mais doivent être suffisamment affaibli pour ne pas représenter de menace pour l’ordre établi qui repose sur l’exploitation des salariés au bénéfice des gros actionnaires.

      Donc, pas trop de syndiqués mais un peu quand même, pas trop de moyens mais un peu quand même. Par expérience je peux témoigner que dans de nombreuses entreprises y compris institutionnelles, un syndiqué actif verra sa carrière ralentie voire stoppée, s’il n’est pas licencié sous un prétexte ou un autre.

      Toujours par expérience, je peux vous assurer que les prud’hommes ne reconnaissent que très très rarement les discriminations syndicales même si vous présenter des preuves en béton (la trop fameuse insécurité judiciaire de notre beau pays alliée aux compromis entre gens de bonne compagnie).

      L’auteur dénonce, il a raison, les magouilles financières et les protections dont bénéficient les syndicats et leurs dirigeants. Cela fait partie du système actuellement en vigueur et cela ne changera pas tant que les dirigeants de l’un et l’autre camp joueront le jeu.

      Il en serait bien autrement si les avancées obtenues par les syndicats de salariés ne concernaient que leurs adhérents ou si l’inscription à un syndicat était obligatoire. Tiens, au fait, et si nous convergions à ce sujet avec l’Allemagne ?


      • Richard Schneider Richard Schneider 12 décembre 2011 17:36

        Je suis assez d’accord avec votre analyse - sauf votre conclusion.

        Je voudrais juste vous dire une chose : méfiez-vous de la pensée unique. Imposer l’adhésion à un syndicat pour trouver un bon travail ? Hum ... on n’est pas très loin du parti unique, non ?
        En Allemagne, le puissant DGB recrute essentiellement ses adhérents dans les grandes entreprises ; jusque vers la fin du XX° s., il a co-gèré avec les pouvoirs publics et le patronat l’économie allemande. Ce qui signifiait en clair que la Confédération n’a jamais remis en cause les fondements du capitalisme. Cela marchait à peu près bien, tant que c’était le capitalisme-rhénan qui gérait l’économie germanique. Mais depuis les années 2000, le DGB a du accepter les jobs à 5 Euros, les délocalisations, l’allongement de l’âge de la retraite - il a du accepter tout cela sans réellement protester ! Alors qu’il est fort de plus de 10 M. d’adhérents !
        Donc : attention à la convergence avec la Bundesrepublik - même dans ce domaine.


      • ddacoudre ddacoudre 12 décembre 2011 18:09

        bonjour daniel

        les hommes restent des hommes où qu’ils se trouvent, il ne faut donc pas s’attendre a trouver l’irréprochable.
        l’histoire des syndicats c’est construite dans le sang, ce serait une bonne chose que nos enfants apprennent pourquoi ils partent en vacances.
        ce n’est pas moi qui te dirais qu’ils sont blancs comme neige, mais si les salariés ne les avaient pas abandonné aujourd’hui ils ne seraient pas dans la merde.
        mais l’on ne refait pas le monde avec des Si, et quand l’on manque d’intelligence alors l’on retrouve sa nature humaine qui explique toujours que l’on est un surdoué qui s’en sort mieux tout seul.
        c’est pour cela qu’aujourd’hui nous en mesurons les résultats et ce n’est pas fini.
        ddacoudre.over-blog.com .
        cordialement.

        à Richard pour les avoir rencontré, il n’ont pas la même histoire car ils se sont construit dans la reconstruction de l’Allemagne qui a exigé une union, et il faut reconnaitre que le patronat d’alors leur a fait une place de partenaire.
        ce qui ne fut pas le cas en France à la suite de la réunification d’après guerre.
         il est exact que le poids du PC y fut pour beaucoup et à constitué une crainte permanente pour le patronat jusqu’en 1989.

        cordialement.


      • Daniel Roux Daniel Roux 12 décembre 2011 18:51

        @ Richard Scheider et ddacoudre

        « Pas de syndicats sans syndiqués. »

        Les syndicats se sont imposés par le sang des militants et ouvriers. Ils sont indispensable pour représenter les salariés auprès du gouvernement et du patronat.

        Une bonne négociation suppose une bonne connaissance des dossiers et des adversaires, de l’économie et de bien d’autres choses. Un bon négociateur doit être formé pour évaluer les concessions, éliminer les leurres et les promesses stériles des lendemains qui chantent.Ce qui veut dire des talents, des formations, des investissements, des financements.

        http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/ole-ou-comment-detourner-une-83517

        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/dialogue-social-a-la-francaise-43666

        L’adhésion obligatoire à un syndicat ne signifie pas qu’il n’y ait qu’un seul syndicat. Une saine émulation et le respect des sensibilités sont tout à fait compatibles.

        Lier les bénéfices des négociations à l’adhésion serait la moindre des choses. Il est trop facile de rester dehors pour les labours et d’ouvrir la bouche après se gaver de grains.

        Attachons nous aux faits et aux réalités et reconnaissons que les syndicats sont faibles parce que les salariés n’ont aucun intérêt à adhérer. Pourquoi s’engager et se faire remarquer alors qu’il suffit d’attendre l’issue d’un conflit et d’une grève.

        Les syndiqués ne doivent pas être des martyrs. La plupart des salariés ignorent l’histoire du syndicalisme ou refusent de s’identifier au prolétariat. N’oublions pas tous ceux qui ont été écœurés par les compromissions et les trahisons.

         


      • Richard Schneider Richard Schneider 12 décembre 2011 19:37

        @ Daniel Roux :

        Je ne suis pas en désaccord avec vous ! J’ai été assez longtemps syndiqué et militant ...
        Il est évident qu’il n’y pas que des magouilles syndicales. Heureusement. Mais il est vrai qu’il existe des rapports occultes entre le patronat et les organisations syndicales. Il existe aussi des « coups bas » entre syndicats. Bref, peu nombreux, les adhérents de base sont assez souvent écœurés par certaines pratiques - qui, encore une fois, ne sont aussi nombreuses que l’actualité pourrait le laisser croire. Mais, peut-être à cause de leur faiblesse en nombre d’adhérents, donc de recettes fiscales, nos syndicats sont bien obligés de faire des compromis secrets avec le Medef et le Pouvoir ... Encore un mot sur le sujet : il y a trop de permanents dans les les états-majors syndicaux - et au niveau local et au niveau national ; de plus ces derniers sont quasiment inamovibles. Ça m’a toujours interpelé.
        Le système allemand m’a souvent laissé perplexe. Je le connais bien. Le DGB, par ex., a été très efficace (diminution des horaires, augmentations des salaires etc ...), tant que le capitalisme rhénan (la co-gestion) était la règle. Mais une réserve quand même : quand vous entriez chez Mercedes, par ex., vous aviez grand intérêt à prendre votre carte ... Et vous n’aviez pas le choix : il n’y avait dans l’entreprise qu’un seul et unique syndicat.
        Tout ce bel édifice s’est écroulé au début du XXI° s. Le DGB a tout accepté en bridant même quelquefois ses adhérents en lutte (grêves dans la Rhur et en Sarre).
        Bien entendu, l’existence des syndicats est essentielle, surtout par les temps qui courent. Il faudrait juste qu’ils retrouvent leur audience d’il y a cinquante ans. Pour cela, il me semble nécessaire une véritable remise à plat de leur fonctionnement.
        Amicalement,
        RS


      • jcbouthemy jcbouthemy 12 décembre 2011 10:51

        Vous sousentendez que vos informations seraient censurées du fait de leur contenu. Et pour éviter cette censure, vous refusez de donner ces informations.
        C’est ce qu’on appelle de l’autocensure.
        Cela permet aussi d’insinuer n’importe quoi sans en apporter la preuve.

        Si vous craignez le censure des médias, mettez en ligne les documents en votre possession et ainsi chacun pourra se faire sa propre opinion.


        • bernard29 bernard29 12 décembre 2011 10:59

          Bravo pour votre combat. il est inadmissible que ce « rapport enterré » ne soit pas accessible à la lecture sur le site de l’assemblée nationale. Ceci permettrait au moins d’ouvrir un débat sur les réalités syndicales et autres organisations professionnelles dans notre pays. 


          • ddacoudre ddacoudre 12 décembre 2011 18:12

            bonjour bernard 29

            je n’ai pas résisté à te dire que le meilleur moyen de connaitre la réalité est d’y adhérer.

             smiley
            ddacoudre.over-blog.com .
            cordialement.


          • foufouille foufouille 12 décembre 2011 12:18

            la cgt a une branche chomeur


            • alain_àààé 12 décembre 2011 16:09

              JE SUIS D ACCORD AVEC L AUTEUR MAIS J IRAIS PLUS LOIN QUE LUI : SARKO AURAIT PU ELIMINE LES SYNDICATS LORS DE LE DERNIERE MANIFESTATION IMPORTANTE CAR IL A ETE INFORME QUE PERSONNE NE REFERAIS PAS GREVE ET C EST LE MEDEF QUI LEUR A SAUVE LA MISE EN METTANT EN AVANT QU IL FALLAIT DES INTERLOCUTEUR POUR FAIRE PASSER LES REVENDICATIONS.
              C EST EN SARKO QUI A VOULU QUE LES SYNDICATS SOIENT«  COMME LES POLITICIENS » TOUCHE DE L ARGENT DE L ETAT ET IL EN N AS FAIT DES FONCTIONNAIRES.

              PS JE NE ME SOUVIENS PLUS DU NOM DE SON MARI A AUBRY MERCI


              • cg26140 cg26140 12 décembre 2011 18:21

                Bonsoir Alain àààé ;

                Ne savez-vous pas qu’il existe sur votre clavier, une touche pour écrire en minuscules ?
                Lire tout un texte en majuscules est désagréable.
                Merci de corriger la prochaine fois.


              • ddacoudre ddacoudre 12 décembre 2011 17:53

                bonjour Sparsile

                tu me sembles bien naïf.
                la recherche de la vérité est une quête sans fin qui parfois tourne au drame si elle ne sait pas tenir compte du mensonge social qui est l’huilage de la vie en communauté pour que nous ne nous entretuions pas.
                aucune organisation construite sur l’adhésion ne peut vivre de ses cotisations y compris les partis politique qui ont commandé cette commission.
                alors dans l’existence il faut avoir les couilles de ses opinions et actes quand l’on a participé à aucune lutte pour obtenir une avancé sociale l’on ne revendique pas d’en bénéficier, ce qui est le cas de 90% ;des salariés.
                heureusement que les syndicats ont toujours réclamé agir au nom des salariés, et donc une minorité combattante on t fait découler le bénéfice de leur actions sur tous les autres pleutres.

                il me semble que ce que je dis n’est pas très gentil, c’est pourtant la vérité.
                mais quand l’on grandi et l’on vieillie l’on comprend les moteurs de l’existence et toute vérité n’est pas bonne à dire.
                pourtant la liberté d’expression est de s’exprimer comme tu le fais.

                bien sûr si ces derniers étés des adhérents,les syndicats comme en Allemagne auraient leur propre « banque » et il ne seraient pas obliger de mendier des fonds sous toutes ses formes, mais soit assuré que tu n’as en définitive pas vu grand chose, et dans ce monde de représentation de la démocratie s’il y avait une prime de propreté à donner c’est encore au syndicats qu’elle irait.

                tous ceux qui ne jurent que par la vérité finissent grand criminel, il suffit de regarder le parcours des religions du livre pour s’en rendre compte.

                cordialement.


                • miha 12 décembre 2011 17:56

                  A cause de leurs magouilles financières, ils sont à la merci des politiques qui pourraient déterrer ce rapport... c’est ainsi que tout est fait pour que la manifestation de demain contre l’austérité soit peu suivie (pas d’appel à la grève, manifestation seulement à Paris et une ou deux autres grandes villes, et rassemblements dans les autres villes)... ça pue l’arrangement avec le gouvernement.

                  Les syndicats ont vendus leurs militants. Si j’étais de ces derniers, je claquerais la porte avec fracas et leur dirai « adieu ».


                  • BOBW BOBW 12 décembre 2011 18:54

                    Si vous alliez régulièrement dans la plupart des manifs, au lieu de calomnier tous les syndicats, vous pourriez constater que les vieux militants (retraités ou pas encore) qui luttent depuis longtemps connaissent tous les acquis sociaux que les travailleurs leurs devaient depuis les avancées du front populaire malheureusement détruites et revolées par les syndicats patronaux dont le MEDEF , les gouvernements de droite et la complicité de quelques syndicats minoritaires complices.


                  • maxime 12 décembre 2011 18:09

                    Dites, l’auteur, qui vous paye pour descendre ainsi la CGT (en vous cachant de surcroît derrière de supposés interdits ou censures) ? Parlez-moi donc plutôt de la CFTC, de la CFDT, de FO... tiens, de l’UIMM ! Comme ça vous seriez plus complet !


                    • ddacoudre ddacoudre 12 décembre 2011 18:28

                      bonjour maxime

                      que va tu faire là enlever les illusions de ceux qui pensent que le monde se lave avec omo.
                      ce n’est pas suffisant que ce dénigrement sans mesure de la vie démocratique de puis 30 ans aient conduit à la situation d’aujourd’hui au rejet de tout et de tous.
                      les citoyens sont entrain de se suicider il vaut mieux des institutions démocratiques humaines avec leurs casseroles que des fous de la pureté imaginaire.
                      tous les ans il y a environ 3 400 000 crimes et délits qui se renouvelles et pas par toujours les mêmes, c’est dire s’il y à du travail à vouloir laver propre.
                      nous sommes une fois de plus dans un détournement d’attention.
                      quand je pense que dans les grandes écoles commerciales l’on apprend comment leurrer l’autre le tromper, que la plupart de nos relations d’échanges recherchent à escroquer l’autre, ces discours de probité de circonstance me font toujours bondir.
                      ou l’on est naïf, ou on c’est fait roulé par les marchand de vent.
                      ddacoudre.over-blog.com .
                      cordialement


                    •  C BARRATIER C BARRATIER 12 décembre 2011 18:22

                      Un auteur mal à l’aise qui me fait penser à un BESSON transfuge. Parce que nous sommes en période préélectorale, je me méfie de tout.

                      Pour l’auteur : la dimension d’un syndicat ne se mesure pas à son nombre d’adhérents mais à ses résultats électoraux, à ses résultats en nombre dans les manifestations.

                      Détail : Tous les médias aux ordres de l"actuel pouvoir qui réciproquement est à leurs ordres, tirent à boulets rouges sur les syndicats sans signaler que les syndicats qui drainent le plus d’argent sont les syndicats patronaux comme le MEDEF ou la FNSEA. Pour situer l’importance des détournements de fonds publics par ces syndicats là et par leurs adhérents qui souvent reçoivent de l’argent du syndicat qui donc leur paie une cotisation, il faut donner un coup d’oeil à la pieuvre dont l’un des tentacules pioche dans les fonds publics si abondants de l’apprentissage majoritairement privé à but lucratif !

                      République : Résister à la pieuvre libérale et intégriste 

                       http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=204


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