@ Robert Gil
Votre commentaire est d’ordre philosophique. Il rejoint la position de madame Brigitte Bardot à laquelle j’ai présenté mes hommages en fin d’article, en souvenir de ce qu’elle fut dans son éclatante jeunesse. Madame Bardot voudrait que tous les animaux puissent vivre jusqu’au maximum de leur vieillesse. Il faudrait donc être végétarien mais il faudrait aussi, dans ce raisonnement, l’imposer aussi aux animaux pour qu’ils ne se mangent pas entre eux. Le problème, c’est que le monde n’est pas « pensé » ainsi. Il ne reste donc que deux positions possibles : soit se rebeller contre Dieu (s’il existe) et contre la nature, soit accepter le monde tel qu’il est mais en y apportant un peu d’intelligence et de sensibilité.
Il est vrai que tant que l’animal a encore des forces pour vivre, son instinct - ou sa volonté - le pousse à vivre encore, mais quand les forces ne sont plus là, je ne sais pas ce qui se passe en lui. Une chose est certaine est que l’animal peut souffrir. Je dirais même que c’est la nature qui souffre à travers lui. Dès lors qu’on ne peut pas empêcher les animaux de se nourrir d’eux-mêmes, animaux dont nous sommes, car c’est dans l’ordre de la nature, il nous reste la possibilité d’empêcher qu’ils souffrent. Atténuer les souffrances de la nature, c’est notre responsabilité.
Voilà pourquoi je suis d’accord avec Madame Bardot quand elle condamne l’abattage rituel sans étourdissement préalable. Mais voilà aussi pourquoi je suis en total désaccord, étant favorable à l’euthanasie des animaux malades ou souffrants ; favorable au maintien de l’équilibre harmonieux de la nature par des activités comme la chasse, l’élimination d’animaux en surnombre, la non introduction du loup en régions pastorales etc ...