Mouais.. pas très clair comme texte.. Apparemment faut acheter un bouquin pour comprendre de quoi il s’agit.
Assez d’accord avec Roungalashinga sur l’impossibilité de réconcilier science et religion. Pour la bonne raison que le domaine des sciences a des visées explicatives sur le réel (ou supposé tel) avec à la clé des applications pratiques qui sont de l’ordre de la volonté de puissance faustienne.
Par contre, la rigueur du raisonnement est une perle que malheureusement les Églises ont laissé se perdre sous prétexte de laisser la prééminence à la foi. Le résultat des courses est que pratiquement plus personne n’a la foi. Et que la Raison a été phagocytée par le camp d’en face, celui des matérialistes et athées idéologues.
Il existe des domaines où une rigueur de pensée est vitale pour accéder au religieux. Il s’agit de tout ce qui est de l’ordre du symbolique et des disciplines traditionnelles (Kabbale, astrologie, alchimie,etc..). Henry Corbin, cité plus haut ainsi que son ami CG Jung s’inscrivent dans cette optique là. On pense bien évidemment aussi à René Guénon dont la rigueur de pensée appliquée au domaine religieux a redonné goût à bien des âmes à leur foi d’enfance perdue. Mais je pense bien évidemment et surtout à Raymond Abellio. Cette famille d’esprit qui a autant le goût de la rigueur intellectuelle que de la mystique à un nom : ce sont des gnostiques.
Et là où je rejoins en gros l’auteur, c’est que lorsque l’on a bien étudié ces questions, l’existence de Dieu ne fait aucun doute. Au point que pour un esprit gnostique, avoir une crise de la foi comme a pu avoir une âme pourtant prééminente comme l’était sœur Térésa, n’a tout simplement aucune chance d’arriver...