@ al.terre.natif
Le combat par l’écrit
contre la théologie criminogène, c’est très précisément ce que je fais, là,
maintenant :
http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279
Mais j’ai aussi, très
concrètement, proposé qu’une disposition insérée dans la Constitution retire
aux religions le droit de pratiquer et d’enseigner tant qu’elles n’auront pas rejeté très
explicitement et très publiquement
leur justification et leur transmission de cette théologie criminogène
(directement comme dans l’islam, ou indirectement comme dans le judaïsme et le
christianisme).
Cette initiative
c’était, avec le site Faire Le Jour il y a 4 ans, lors de la préparation par le
« Comité Balladur » de "la modernisation et du rééquilibrage des
institutions de la Vème République". Voici la lettre qui lui fut adressée
:
Après l’installation, le 18
juillet 2007, du « Comité de réflexion et de proposition sur la
modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République »,
dont le Président de la République vous a confié la présidence, la presse et
les observateurs politiques se sont principalement intéressés aux aspects de la
réflexion qui pourraient conduire à des propositions de modifications
rééquilibrant les rapports entre le Président de la République et le Parlement,
redéfinissant le rôle du Premier ministre, les modes de scrutins, les
responsabilités des élus, etc.
Vous avez vous-même suggéré,
« avec une liberté d’esprit » que le Président Sarkozy vous a
« incité à prendre et à exercer » que vous pourriez être amené à
ajouter aux propositions sur le « très grand nombre de sujets » qu’il
vous a demandé d’étudier, « d’autres propositions qui, au fil de vos
réflexions, pourraient vous apparaître indispensables ».
Aussi, sans sous-estimer
l’importance des points mis en exergue par les médias, notre association Faire
Le Jour, tout particulièrement préoccupée par la défense et la consolidation
des valeurs de la démocratie républicaine, de la laïcité et des Droits humains, valeurs que nous considérons comme seules capables d’assurer la paix et la
qualité de la vie commune des individus de toutes croyances - tient à vous
faire savoir que, selon elle, il est temps d’ajouter à la Constitution une
disposition relative à la pratique en France des cultes religieux. Nous vous
demandons de l’examiner et de la proposer au pays.
Notre proposition peut être
ainsi résumée :
Durant le demi-siècle qui a
suivi la dernière grande modernisation de nos institutions, certaines croyances
religieuses ont entraîné des maltraitances et des meurtres, individuels et
collectifs, de plus en plus nombreux et de plus en plus tragiques en pertes
humaines. Quand elles sont invitées à rejeter ces croyances, à en débarrasser
l’esprit de leurs adeptes, pour le présent et pour le futur, les institutions
religieuses répondent invariablement que c’est impossible, ces croyances étant,
pour elles, définitivement sacrées.
Face à cette situation, les
responsables politiques démissionnent. Notre association pense au contraire
qu’il est urgent de réagir par la création d’une obligation constitutionnelle,
pour les religions, de respecter les Droits humains, les valeurs républicaines
de laïcité et de démocratie.
Nous proposons donc de
constitutionnaliser une procédure permettant de vérifier que toute religion
demandant la possibilité de pratiquer son culte dans notre pays est bien respectueuse
des valeurs d’égalité (en particulier d’égalité des sexes), de liberté (en
particulier de liberté d’expression), et de laïcité. La religion concernée
devra certifier et prouver que, dans ses pratiques et dans ses enseignements,
rien n’est incompatible avec les Droits humains. Dans le cas contraire, la
religion devra modifier ses pratiques et ses enseignements de manière à les
rendre compatibles avant d’obtenir le droit de pratiquer son culte.
Monsieur le Président, nous
vous remercions d’avoir pris connaissance de notre proposition.
Le Président Balladur avait répondu à l’animateur de Faire Le
Jour :
»Monsieur le Président,">
Par lettre du 20 septembre
dernier, vous m’avez fait part de vos réflexions sur les valeurs de la
démocratie républicaine et des droits de l’homme.
Je vous en remercie et ne
manquerai pas d’en faire état au sein du Comité.
Je vous prie de croire,
Monsieur le Président, à l’assurance de ma considération distinguée.
Puis, la demande, Balladur et son Comité »s’étaient assis
dessus">
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Il serait bien que les indignés d’aujourd’hui mettent un peu le
nez plus concrètement dans le fonctionnement de la démocratie que, à juste
titre, ils estiment très insuffisante. Ils pourraient alors se demander ici pourquoi Jack Lang, vice-Président du Comité, ne protesta pas. Et pourquoi aucun
journaliste ne mentionna la proposition.
Nous sommes ici en plein dans le
problème principal de la France
actuelle et des autres démocraties : elles traitent les problèmes au jour le
jour, le plus souvent avec de simples visées électoralistes ou économiques, et en faisant fi de leurs valeurs
acquises durant les siècles précédents.