Il ne s’agit pas de « contrôle » à proprement parler, puisque c’est un système déclaratif.
L’avantage,c’est justement que c’est vous qui maitrisez les informations que vous donnez, qui déterminez la façon dont VOTRE contribution sera répartie parmi les créateurs. Il n’y a aucun contrôle de ce que vous échangez, aucun contrôle de ce qui circule sur votre ligne Internet, aucun controle sur ce que vous faites de votre ordinateur... juste éventuellement, uniquement si vous le désirez, une automatisation de la déclaration de « ce que vous écoutez/regardez », dans le but de vous simplifier la tâche... et vous conservez un droit de regard et de modification complet sur ces données.
Pourquoi cela, car c’est absolument indispensable à la mise en oeuvre d’une répartition réellement « juste » des sommes collectées auprès des créateurs... le seul moyen d’être sûr que les artistes les moins connus ne seront pas les « oubliés » du système... ce que craignent le plus les artistes quand on leur parle de ces idées. Il est impératif de rassurer les créateurs sur ce point, et de respecter leurs demandes légitimes si on veut qu’ils puissent accepter l’idée d’une légalisation des échanges. C’est le prix à payer !
Mais vous remarquerez aussi que le système que je préconise n’a rien d’obligatoire. Vous ne payez que si vous souhaitez participer à ce système de partage (quelle que soit la technologie que vous choisissez). Si ce système, qu’on essaye de concevoir comme le meilleur compromis entre le respect des droits du public et des droits des créateurs, ne vous convient pas, rien ne vous oblige à y souscrire et vous pouvez continuer à acheter des CD et DVD en magasin (à l’ancienne) ou acheter des fichiers sur Internet (bourrés de DRMs...pour le moment), écouter la radio (et ses pubs nombreuses) etc... vous conservez le choix, votre liberté.