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Commentaire de floyd

sur Hommes et femmes : l'asymétrie des sexes


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floyd floyd 15 décembre 2011 13:17

Comme souvent dans l’histoire on passe d’un extrême à l’autre. Dans le passé, on considérait la femme comme un être inférieur, juste bonne à assurer la descendance et totalement conditionné par sa biologie. Après, certaines féministes radicales, ont considéré l’homme et la femme étaient totalement identiques et que seul un conditionnement culturel pouvait expliquer des comportements différents. Evidemment ces deux visions sont dogmatiques et réductrices.

Comme vous le dites le culturel ET le biologique ont leur mot à dire. Je conseille à ceux qui s’intéressent à cette question de lire le livre de Jean-Paul Mialet : « Sex aequo, le quiproquo des sexes ». Voici la quatrième de couverture :

« A partir de son expérience de psychiatre, Jean-Paul Mialet s’insurge contre l’esprit unisexe qui voudrait à tout prix rendre les hommes et les femmes identiques, et faire de la différence des sexes l’effet d’un conditionnement. Explorant d’abord de façon très précise la façon dont les uns et les autres vivent leur corps depuis leur petite enfance, il démontre comment leurs différences anatomiques déterminent des déclencheurs du désir très différents. Le sexe de l’homme est offert à la vue : dès sa petite enfance, il le rencontre avec sa main, rapidement il apprend qu’il peut en tirer à la fois pouvoir et plaisir ; le sexe de la femme est enfoui dans son corps, elle ne peut l’appréhender que par le détour d’une construction représentative. Aussi, alors que le décolleté est pour l’homme un signal qui déclenche le désir aussi sûrement et aussi simplement que le réflexe pavlovien, la femme cherche elle une histoire qui donne sens à sa chair, une histoire où elle se sent aimée et désirée car c’est par l’intermédiaire de ce qu’elle inspire qu’elle ressent son sexe. A nier cette différence, on alimente la discorde au lieu d’aider les uns et les autres à la respecter et même à l’aimer car, si les désirs les opposent, et c’est l’objet de la seconde partie du livre, les besoins affectifs les réunissent. »

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