Il y a des coups de pied au cul qui se perdent, comme disait ma grand-mère.
Avant le coup de pied au cul, ou dans le même temps, il y aura une grande claque électorale.
En 81, je me suis réjoui de l’arrivée de Mitterrand.
En 2012, je me réjouirai du départ de sarko et de sa clique arrogante, malfaisante et corrompue.
Et peu importe qui arrivera, ça ne peut pas être pire.
Une
réduction des rapports de salaire à 20 ou 30 pour 1 est une urgence
vitale (et encore, personne ne vaut 30 fois plus qu’un autre. Personne.
Aujourd’hui, on approche le 1000 pour 1 : c’est d’une noire indécence, un crachat à la gueule du travailleur.
Qu’ils
partent à l’étranger, ces auto-satisfaits : qu’ils restituent l’outil de
travail à ceux qui lui donnent sa valeur : les travailleurs, et qu’ils
aillent trouver des poires à l’étranger, s’ils en trouvent.
Je suis pour la délocalisation du patronat.
(Pardon pour les bons patrons, il y en a, et j’en connais : ils peuvent rester).
Je vois un tas d’entreprises rachetées par leurs travailleurs, avec de
modestes rapports de salaire parfois de 3 à 1, et qui font vivre tout le
monde : le but d’une entreprise n’est pas d’engraisser des actionnaires
et des patrons, mais de faire vivre les hommes.
C’est du communisme, ça ?
Eh
bien je suis devenu communiste : ces patrons véreux auront réussi cet
exploit, de transformer le neveu de trois curés en communiste.