Je me suis arrêtée à ce passage :
"La contrainte physique du plus fort sur le plus faible est pourtant
condamnée unanimement. C’est particulièrement le cas de la violence
exercée par un homme sur une femme. Dans ce domaine l’Etat s’engage
régulièrement et avec détermination. Et pourtant, le public et l’Etat
qui défendent les femmes plus faibles physiquement que les hommes
refusent de s’engager pour défendre les enfants dans ce même cadre
familial.«
Désolée, mon bon monsieur, mais votre comparaison entre les violences d’hommes à femmes et les violences d’adultes à enfants n’est pas pertinente. Vous avez peut-être du mal à le concevoir, mais dans notre société française, il n’y a pas de hiérarchie entre les sexes. En d’autres termes, personne n’est censé commander et éduquer l’autre. Après, ce qui se passe à l’échelle individuelle, c’est autre chose : selon les personnalités de chacun, on trouve des couples où l’homme commande et d’autres où la femme commande. Mais dans le principe, hommes et femmes sont à égalité dans une famille.
Dans le cas du rapport parent-enfants, c’est différent parce que les parents ont pour devoir d’éduquer les enfants. Et pour éduquer, il faut parfois punir, même si c’est dur (y compris pour les parents). Après, on peut discuter sur les méthodes, leurs conséquences, etc. Mais la punition est quelque chose de nécessaire pour poser des limites.
A titre de témoignage, j’ai reçu quelques fessées quand j’étais petite mais je considère pourtant que mes parents n’ont jamais levé la main sur moi. Pourquoi ? Parce que les fessées ont été purement symboliques, histoire de marquer le coup quand, mais un beau jour je me suis aperçue que ça ne faisait pas mal.
Ai-je subi des dommages ? Je ne crois pas. La seule chose que je sais, c’est que je n’ai quasiment que des souvenirs heureux de mon enfance et je considère que j’ai beaucoup de chance. C’est à l’adolescence que ça a été plus difficile, même s’il n’y avait plus de fessées.
D’autres violences que j’ai pu subir en dehors du cadre familial m’ont laissé bien plus de traces, si vous voulez.
Pour en revenir aux fessées, j’en ai donc reçu quelques unes mais quant à savoir si j’en donnerai quand j’aurai des enfants, difficile de le dire. Je ne suis pas contre comme vous, mais il est vrai que ce n’est pas forcément utile : la punition consistant par exemple à consigner l’enfant dans sa chambre, est bien plus efficace et, dans mon souvenir, fait bien plus »mal". Se sentir exclu est ce qu’il y a de pire.
Il y a en revanche une chose que mes parents appliquaient à la lettre et que j’appliquerai quand j’aurai des enfants : quelque soit la bêtise qu’il a faite, on ne prive jamais un enfant de repas. Manger à sa faim, c’est sacré. Priver un enfant de repas est une violence à mon sens plus grave qu’une petite tape sur les fesses.
Fessée ou punition, je crois que le plus important est surtout d’expliquer clairement à l’enfant pourquoi il est puni.
04/01 15:36 - kssard
Franchement, vous avez perdu tout libre arbitre et sujet est totalement obsessionnel chez (...)
21/12 15:13 - paconform
21/12 08:40 - gaijin
tout a fait pour ça il faut lutter contre une maladie hélas très répandue dans notre société : (...)
20/12 11:09 - paconform
Gaijin, D’ACCORD. Notamment : Pas de scolarité avant sept ans au moins, introduire (...)
20/12 10:50 - paconform
Laurie et Cosmic, Bien résumé. Avis aux tenants de la fessée bénéfique .
20/12 10:44 - paconform
Tonton, « vous allez sauter au plafond »...avez-vous dit. Etrange... Vous avez dû rater (...)
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