La question est tout à fait dans l’air du temps : mais il n’y a aucune honte à être pauvre ! Le problème reste de déterminer à quel niveau se situe la pauvreté.
Quand on dispose de suffisamment de ressources pour satisfaire ses besoins (éducation, santé, logement, chauffage, nourriture, loisirs simples...) on n’est pas pauvre... même si l’on n’a pas accès à ce que les médias brandissent comme normal !
La richesse intérieure, les rapports humains, la lecture, la musique que l’on peut écouter, les plaisirs naturels comme la contemplation d’un coucher de soleil, d’une feuille agitée par le vent, d’un enfant riant aux éclats,... ne se mesurent pas et constituent la véritable richesse.
Or, actuellement, dans ce monde de faux-semblants, de paraître, bien véhiculé par la TV et les autres médias, être riche devient le rêve...
Personnellement, je ne suis pas riche (au sens où certains l’entendent). J’ai, certes, une maison, mais je n’ai ni piscine, ni résidence secondaire, ni voiture de luxe, ni... et je n’envie rien de ceux qui « comptent » à la manière de Brel pour « avoir ». Je vis, je vis tout simplement, en harmonie avec ceux que j’aime et ceux que j’ai choisis. Je peux m’offrir quelques loisirs, quelques jours de vacances.
Ce qui me navre le plus, ce sont ceux qui ne sont pas à ce niveau, pourtant très simple, ceux que le chômage (voulu et entretenu) rend réellement pauvres et peut conduire à la misère, ceux que le système maintient dans la précarité (elle aussi voulue).
Ceci fait que mon engagement politique, au Parti de Gauche dépasse ma propre condition et entend faire que le nombre de ceux qui auront au moins accès à ce dont je dispose s’élargisse et devienne la norme.
Il ne faut pas envier les riches...ils ne sont rien si on leur enlève leur richesse ! Il ne faut pas avoir honte de ce que l’on est. Il faut ETRE, tout simplement, généreusement.
Ce monde est absurde. Il faut le gommer. Cela nous est possible à la seule condition de nous révolter pacifiquement, par notre vote. Les scandales des politiques au pouvoir pleuvent tous les jours... Tous sont compromis dans une affaire sordide d’argent, notre chef en titre le premier (il suffit de lire Médiapart pour en prendre la mesure).
Ne comptons que sur nous-mêmes, c’est la seule force qui soit la nôtre.... Alors, ensemble, on pourra revoir le chapitre de la pauvreté !