Bonjour Fergus
Nous différons d’avis. J’ai vu, il y a quelques mois, 50% des Québécois changer leur intention de vote en deux semaines. Avec l’internet, une toute petite équipe peut avoir un impact énorme sur un terrain fertile. Or la France est aujourd’hui un terrain fertile pour des changements.
Je ne crois pas que la crise actuelle va concentrer le vote des électeurs vers les partis de gouvernance, pour deux (2) raisons :
a) ce sont eux qui, conjointement, sont responsables de la crise... et en bénéficient ; on ne les aime plus et on ne leur fait plus confiance. C’est ce que dit clairement le 53% de doubles rejets dont nous avons parlé ;
b) on ne règle pas des situations extraordinaires par des moyens ordinaires, ce qui explique en grande partie le transfert des intentions de vote vers les « extrêmes », Mélenchon et Le Pen.
Cette tendance vers les extrêmes est typique des périodes de crise, mais ne signifie pas nécessairement une position idéologique plus radicale ; elle peut signifier vouloir des MOYENS plus radicaux... dont la sortie de l’Europe est un bon exemple. Cette prise de conscience va prendre de l’ampleur et bénéficier a certains candidats du Centre.
OUI, il y a de tout au « Centre », mais cette diversité ne pose pas vraiment problème, car on ne propose pas ici des conversions miraculeuses, mais une approche pragmatique, ouvertement opportuniste. On suggère à l’électeur moyen d’être moins jocrisse.
Je propose de ousser tous ensemble à la roue dans la ligne de moindre résistance pour sortir de l’ornière ; après, on verra aux législatives si la diligence doit aller vers Tour ou Nevers..
Je ne pense pas que le régime politique actuel existe encore en 2017
Si un candidat sérieux n’apparait pas au Centre - par ce moyen relativement facile d’une primaire ou autrement - je pense que cette présidentielle Hollande-Sarkozy perdra tout sens et intérêt. Je porterai toute mon attention vers les koalas et les kangourous...
Cordialement
Pierre JC