Finalement, je renonce à faire une réponse dans un article publié
ailleurs. Trop compliqué. Faisons simple. Voici donc, brut de
coffrage, le fond de ma pensée :
L’article met le doigt sur la dynamique
première, celle par
qui tout advient : le rassemblement ou ce que les psychologues
sociaux
appellent le consensus.
C’est lui qui fait que les choses sont des réalités ou des
illusions, suivant
qu’il y a ou non consensus entre « croyants » en une même
chose.
Tous les exemples de l’article ne cherchent-ils pas à illustrer la
notion de
« confiance » qui, étymologiquement, signifie « avec foi »
?
Il s’agit en effet toujours, pour nous tous, de repérer ce à quoi
on peut se
« fier » (encore la foi ), ce à quoi on peut faire crédit
(encore et toujours croire).
Comme l’histoire et les analyses de psychologie sociale le
montrent
suffisamment, une majorité en vient à « croire » et donc à faire
qu’une
chose devient réalité lorsqu’il s’est trouvé une minorité
suffisamment
déterminée, cohérente et constante pour apparaître au final comme
une source
digne de... confiance, de foi, cad, crédible.
Pour le moment les indignés n’ont pas réussi cela et les
supporters d’une
constituante non plus.
L’auteur voudrait lancer la rumeur mais il est évident qu’il ne
trouvera pas
les relais nécessaires car il ne nous a pas donné les raisons d’y
croire.
Les raisons ne manquent pas. Mais pour le quidam, il est évident
que si elles
étaient si bonnes que cela, davantage de monde les défendraient.
Nous sommes dans le cercle vicieux des commencements, celui régit
par l’effet
Matthieu : à celui qui a peu, on prendra tout, même ce qu’il n’a
pas.
Pour que la mayonnaise prenne il faut autre chose qu’une voie
rationnellement
possible. Il faut une vision, une voie, un objectif qui fasse
consensus. Car,
rappelons-nous que c’est la seule chose qui compte. Le consensus,
le
rassemblement qui fait que tout devient possible.
Pour le réaliser, il est vain de mettre en avant des solutions car
elles sont
toujours discutables, multiples, diverses et donc propices à
susciter la
discussion, le dissensus et non le consensus.
Pour avoir le consensus, il faut mettre en avant ce sur quoi nous
sommes tous
absolument d’accord, quelque chose que nous voulons tous l’ombre
d’un doute.
Un peuple rassemblé dans son vouloir est irrésistible. Car qui
veut peut, d’une
manière ou d’une autre. Donc ne nous inquiétons pas des voies,
seulement de la
visée.
Or, cette visée susceptible de nous rassembler, elle est là, sous
nos yeux,
quasiment au vu et au su de tous : c’est la libération du joug
criminel que les
banques, avec leurs complices politiciens, ont placé sur le cou
des peuples.
Qui n’est désireux d’une telle libération ? Qui n’est prêt à
signer pour que le
pouvoir de création monétaire indûment, (criminellement ?) cédés
aux banques
privées par des politiciens sans honneur soit rendu au bon peuple
en même temps
que les richesses qui lui ont été extorquées sous couvert d’un
système de crédit
qui n’est autre qu’une mise en esclavage qui ne dit pas son nom ?
Potentiellement, nous sommes tous d’accord pour cette libération
définitive du
joug illégitime de la dette souveraine !
Nous avons donc là un formidable consensus latent qui attend
simplement que
nous nous disions réciproquement notre accord pour devenir un
consensus patent
à quoi rien ne pourra résister.
Toute la question est de savoir comment faire advenir à la
conscience populaire
cet accord fondamental dans lequel nous nous tenons (sans en avoir
encore
conscience).
Comme dans le conte de Grimm, « les habits neufs de l’Empereur », il
nous faut démarrer par un cri du coeur, celui de l’enfant qui dit
"le Roi
est nu".
Ce cri initial, nous l’avons, c’est celui des OWS
Il suffit de s’attacher à son essence (ce dont les OWS eux-même n’ont pas été capable malheureusement puisque, même s’ils en ont fait leur slogan « What is your one demand », ils n’ont pas su converger sur une « one demand »).
Il suffit de se rassembler sur ce qui nous rassemble tous : le désir d’arrêter ce crime économique contre l’humanité qu’est l’esclavage de la dette.
C’est pour cela que je propose d’organiser une cybermanifestation qui viendrait en soutien des OWS.
Mais encore faudrait-il qu’ils n’aient pas disparu.
Donc, je me dépêche, j’y retourne…
A bientôt
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