Ne serait-il pas utile de :
- rendre le marché plus transparent : les prix de présentation sont publics mais les prix de vente réels restent confidentiels, de même que le prix d’achat initial par le vendeur.
- plafonner l’augmentation des loyers plutôt que d’imposer un mécanisme (IRL) qui justifie des hausses irrationnelles comme aujourd’hui (3,2 % au T3 2006 !). En contrepartie, l’Etat (mais pourquoi pas des acteurs privés) pourrait mieux garantir les baîlleurs pour diminuer le risque d’impayés.
- imposer les plus-values immobilières y compris pour la résidence principale et...
- ... favoriser le réinvestissement de ces plus-values dans les entreprises françaises et les PME (ou tout autre cible à privilégier). On peut imaginer, par exemple, un mécanisme de taxation des plus-values immobilières à des taux progressifs et devenant confiscatoires. Le vendeur serait ainsi incité à vendre en dessous du niveau confiscatoire.
Le mécanisme pourrait être temporaire offrant aux vendeurs une fenêtre de tir étroite pour faire la bonne opération : vendre à bon prix en bénéficiant d’un avantage fiscal en cas de réinvestissement.
Tout le monde serait gagnant (enfin, à première vue, ce ne sont que des idées...).