La mer c’est comme Sega, c’est plus fort que toi. Je partage la colère des bretons qui en ont marre de voir ces carcasses venir saloper leur littoral.
ça a pas du se jouer à pas grand chose. Le temps que le commandant se rende compte qu’il dérapait, essayer de rattraper le coup, mais trop tard, le zef a du monter trop vite et pof !
C’est toujours comme ça les histoires de mer, 9 fois sur 10, ça passe, et parfois on se demande quel ange gardien nous a fait échapper le pire, et un beau jour crac, le pépin.
Mais il me semble bien qu’il fut un temps où la France s’opposait à toute forme de réglementation contraignante du droit maritime pour son plus grand profit. Quand les pétroliers ont commencé à venir chier sur nos côtes, il était trop tard.
ça s’appelle l’arroseur arrosé.
Les mecs sur le pont ont du en voir des vertes et des pas mures. Je parle même pas de la machine.
ça me rappelle cette histoire il y a 50 ans, mon vieux a failli finir sur la pointe du raz, les 2 moteurs de leur dragueur de mines en rideau. Y z’ont sauvé la barque à moins de 300 m des cailloux.
Et cette autre où ils se sont retrouvés sur la tranche de leur pétrolier à lège (53° de gite) de 55 000 tonnes (les sister ships Esso à double chateaux) par 15 mètres de creux devant le Cap Bon.
Raison pour laquelle je peux vous parler aujourd’hui.
ça se joue à pas grand chose, c’est toujours comme ça.
Il y a 4 ans, un mouille cul qui cabote de Gènes à Lyon s’est payé le Sarranier sous Porquerolles par mer belle, les mecs regardaient ailleurs.
Heureusement dès que le temps se lève autour des îles, l’Abeille Flandre, qui a pris sa retraite à Toulon, est dehors et veille aux belles côtes varoises où je réside.
Jusqu’à quand ?
Merci à l’auteur d’avoir mis ce « fait divers » sur le devant de la scène, et aux autres intervenants pour la qualité du débat.