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Commentaire de Aurélien Péréol

sur Tu n'as rien vu à Fukushima


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Orélien Péréol Aurélien Péréol 21 décembre 2011 12:22

Je voudrais donner un dernier hommage à Michel Grandjean dans la préface de « l’Etat-inconscient » de René Lourau :

« J’ai pris conscience des rapports entre l’Etat moderne et l’énergie nucléaire grâce à Malville. J’ai été bouleversé en apprenant que l’un des manifestants, amputé d’une jambe à la suite de la manifestation était un de mes anciens élèves et amis, Michel Grandjean. La manière dont il m’a raconté comment il avait rencontré l’Etat, buté sur la frontière du territoire étatique, senti l’Etat inscrire sa marque dans son corps, a rendu plus tragique la vision de l’Etat que j’essayais de communiquer dans ce livre. » p10-11.

Eh oui. L’Etat a le monopole de la violence légitime et peut briser les corps, briser les vies pour se maintenir.
La critique de l’essence de l’Etat n’existe plus.
Nous prenons l’Etat pour un prestataire de service toujours en dessous de nos exigences et la critique dominante est que cet Etat serait servi par des corrompus. Sur le renversement de cette perception collective de l’Etat, j’ai déjà écrit : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/la-decennie-rouge-ou-le-54429
On peut mettre aussi mon analyse des « neiges du Kilimandjaro », le dernier film de Robert Guédiguian, dans la suite de cette analyse essentielle de l’Etat.


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