Compte-rendu personnel dérivant mais pas délirant d’une lecture de « Tu n’as rien vu à Fukushima » de Daniel de Roulet, éditions Buchet-Chastel, par Loïc Risser au Grand Parquet dimanche dernier.
Tu n’as rien vu à Fukushima se présente comme une lettre à Kayoko, ma chère Kayoko, au moment où le vent risque de tourner et d’envoyer les radiations de Fukushima vers Tokyo et ses trente-cinq millions d’habitants. Le texte dérive en suivant le trajet de la pensée intérieure de l’auteur, comme on en a tous.
Tout tourne autour de l’accident de Fukushima cependant, et de son panache blanc et lugubre qu’a vu la Terre entière. Les Japonais n’aiment pas qu’on parle de leur histoire, qu’on traite de leurs difficultés. L’auteur, Daniel de Roulet, raconte comment un Japonais pensait qu’il ne pouvait pas parler des kamikazes. Et une autre fois : « un Européen qui évoque Hiroshima dans un roman relève du même mauvais gout qu’un Japonais qui programmerait un jeu vidéo sur les fours crématoires d’Auschwitz. »
Cependant, une des choses que devrait nous dire cet accident nucléaire au Japon est la réalité de notre citoyenneté terrestre.
Auschwitz, c’est l’industrialisation de la mort. L’auteur se dit fasciné par le gigantisme démesuré des centrales, ces machines trop parfaites, autant que par l’industrialisation mise en actes à Auschwitz. Il a peur de provoquer, il cherche juste à comprendre.
Le déni des puissants de la Terre est terrible : la pédégé d’Areva fustigeait ceux qui « instrumentalisent la peur » alors que les techniciens de son groupe venaient juste de s’enfuir dès le début de la catastrophe.
Le 15 mars 2011, Catherine Vincent écrivait dans Le Monde : « il n’est pas question à cette heure de parler de contamination planétaire ». Cette phrase parle de contamination planétaire. C’est exactement un déni : on en parle pour dire qu’il n’y a pas à en parler. C’était dans un temps où les programmes radio pouvaient être interrompus n’importe quand pour diffuser une information sur Fukushima.
Le débat sur l’énergie nucléaire ne date pas d’hier. Et le débat n’est pas toujours seulement échanges de paroles. Le débat est actes parfois, certains l’ont payé cher et même le prix maximal : Tu n’as rien vu à Fukushima parle du scientifique Vital Michalon, mort à 31 ans, en 1977, lors d’une manifestation contre le réacteur Superphénix de Creys-Malville. De nombreux manifestants y furent blessés dont deux mutilés : Michel Grandjean et Manfred Schultz.
J’y étais. J’y étais déjà en 1976 où il n’y avait pas grand monde. Je me souviens de la pluie de juillet 77 ; je me souviens qu’au retour, nous avions pris de l’essence, et le caissier, qui nous avait bien repéré, nous avait appris qu’il y avait un mort, qu’il nous avait dit, alors que nous étions troublés au plus haut point, qu’il s’agissait de quelqu’un de cardiaque qui n’aurait jamais dû s’approcher du danger, et que c’était bien dommage car ç’allait apporter de l’eau au moulin des « gauchistes » qui ne manqueraient pas d’exploiter cette mort… je me souviens de la radio qui parlait des scientifiques d’un côté et des manifestants ou des gauchistes de l’autre, alors que j’étais étudiant en sciences physiques, que mes amis faisaient des études de pharmacie, nous n‘étions pas scientifiques mais nous n’étions ni ignorants ni croyants et nous voyions nombre de scientifiques confirmés dans les opposants à la construction de Creys-Malville. Je me souviens d’un ami qui m’a raconté une visite groupée très émouvante à l’hôpital auprès de Michel Grandjean qui venait d’être amputé… « Nous étions soixante mille sur place, nous avons été battus militairement » Nous dit Daniel de Roulet.
Nous le savons depuis longtemps : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais, au cas où). Vu la puissance technique énergétique de notre industrie qui découle de la qualité de notre science, nous voyons arriver la ruine de notre planète, de divers côtés, du nucléaire entre autres et nous n’arrivons pas à exercer le moindre contrôle, nous prenons la contradiction comme un exercice de style, la démocratie, nous y attachons énormément d’importance, nous en voulons toujours plus, nous en voulons pour tous, mais c’est surtout pour la beauté du geste… nous restons fascinés par la puissance de notre intelligence et nous attendons l’accident afin d’être sûr que le pire, qui n’est pas certain, est tout de même possible et même, est dernière nous. Nous faisons avec le nucléaire comme avec un ascenseur vétuste, tant qu’il n’est pas tombé, il peut encore desservir les étages, nous le réparerons un peu plus tard… A ceci près que nous atteignons les limites de la vie, de notre vie et que, une fois l’accident produit, il risque fort de ne rester plus rien, ni savoir, ni technique, ni énergie, et fort peu d'humains, pour en réparer les conséquences.
Lévi-Strauss dans Race et histoire, pose : « la civilisation occidentale cherche d’une part […] à accroître continuellement la quantité d’énergie disponible par tête d’habitant ; d’autre part à protéger et à prolonger la vie humaine… » (P 55) Les deux sont incompatibles. C'est de cela qu'il faudrait arriver à débattre.
« Tu n’as rien vu à Hiroshima » disait Emmanuelle Riva dans Hiroshima mon amour. « Tu n’as rien vu à Fukushima ». La littérature est sans doute la seule « institution » qui a une chance de nous faire voir, s’il en reste une qui puisse quelque chose.
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Au pays du soleil levant, les enfants vont à
l’école avec un appareil pour mesurer la
dose de radiations qu’ils prennent tous les jours. Quand ils rentrent chez eux,
les parents regardent la dose à laquelle ils ont été exposés, puis vont se
coucher, et ils pleurent, car il n’y a rien à faire, sauf à déménager et à
s’éloigner du lieu de la catastrophe ! De combien, 100, 200, 500, 1000, 2000
kilomètres ? Doit-on évacuer Tokyo, doit-on évacuer le Japon ?
Les dosimetres que le Japon a distribue aux enfants ne montrent pas la dose instantanement. Il faut les developper apres un mois d’utilisation, ils donnent la dose moyenne.
Et on n’infome pas les parents sur la valeur a la fin du mois, on fait des moyennes regionnales, ce qui est tout bonnement inutile...
Mais il y a eu aussi le tendre écolo député genevois qui a tiré au RPG7 sur SPX..
Et en 2012 il y aura des gendarmes pour protéger plus spécifiquement les centrales. Les agents EDF et les vigiles n’ont pas le droit de tirer, mais les gendarmes si..
Il est clair qu’une rafale de Famas même en l’air calmera les velléités de certains.
Greepeace obligeant le système à devenir totalitaire ; belle réussite !
« Greepeace obligeant le système à devenir totalitaire ; belle réussite ! »
Mais c’est pas possibke d’être aussi bête !? Greenpeace n’oblige rien. C’est bien le lobby nucléaire et son fidèle laquais le gouvernement qui nous bourrent le mou en nous expliquant qu’il n’y a aucun risque avec nos centrales. Si t’es pas foutu de comprendre qu’en plus des fuites dûes à des pannes (tricastin dernière en date) le danger est aussi celui d’un taré qui pose un pain d’explosif sur le mur d’un réacteur, ton cas est grave !
D’ailleurs, même après cette opération de greenpeace, on avait encore des « responsables (sic) » pour nous dire que nos centrales sont parfaitement sécurisées et que c’est volontairement qu’ils y ont été mollo avec les partisants de l’association écolo. Sauf que, ces partisants sont restés 5 heures sans être délogés ! C’est pas y aller mollo ! C’est une preuve qu’ils sont incapable de trouver des intrus pacifistes ou pas rapidement. Et donc finalement, il suffit de se déguiser en écolo pour venir poser sa bombe sans être inquiété c’est bien ça ? C’est ridicule tellement c’est gros...
GREENPEACE a prouvé que les communications autour du nucléaire ne sont que pur mensonge (pour ceux qui n’avaient pas encore compris). Point barre.
« Et en 2012 il y aura des gendarmes pour protéger plus spécifiquement les centrales. »
Aïe, aïe, aïe, on flippe grav’ hein Krolik ? Tellement, qu’on ment effrontément.
En 2012 il y aura ? Mais non, mais non, ils existent déjà. Il y a actuellement 684 de ces gendarmes formés par le GIGN. Grâce à cette formation d’élite ils sont censés surveiller sans faille les centrales. Auxquels s’ajouteront 76 autres aussi bien formés en 2012. Et pour accréditer son gros mensonge, Krolic fait appel à un article ambigu. Mais il y en a d’autres, comme celui-là 740 gendarmes assurent la sécurité des sites nucléaires - LeMonde.fr
Mais non seulement il n’y a eu ni mort ni blessés, mais en plus les
super flics ont mis un temps fou à les trouver. Alors même qu’à partir
d’une certaine heure ils avaient été mis au courant de leur présence. Des super flics, on vous dit.
Mais effectivement le risque n’était pas nul, ce qui souligne le courage et la détermination des militants.
Enfin, risque pas nul... c’est à se demander car ce n’est pas la première fois que de telles actions ont lieu. Avec le résultat que l’on a pu observé lors de cette dernière action... C’est fou ce qu’ils apprennent vite ces élites de la gendarmerie ! Et pendant ce temps-là les centrales sont bien gardées...
Des intrusions de militants anti-nucléaires ont déjà eu lieu à plusieurs reprises depuis 25 ans :
10 octobre 1986
: neuf anti-nucléaires des associations « Robin des bois » (France) et
« Robinwood » (Allemagne) escaladent une tour de refroidissement d’une
tranche en construction de la centrale de Cattenom (Moselle) pour
démontrer les défaillances de sécurité du site.
8 mai 1996
: trois militants des associations « Stop Golfech » et "Collectif Paix de
Bazens" escaladent une tour de réfroidissement de la centrale de
Golfech (Tarn-et-Garonne).
4 déc. 2003
: 45 militants de Greenpeace pénètrent dans la centrale de Penly
(Seine-Maritime). Avec leur action qui dure quatre heures, ils
protestent contre le projet de réacteur européen à eau sous pression
(EPR).
27 mars 2007
: douze militants de Greenpeace, de huit nationalités différentes,
occupent pendant toute une journée une tour de refroidissement de la
centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) pour protester contre l’EPR.
10 oct. 2007
: huit membres de Greenpeace montent sur une tour de refroidissement de
la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret) pour dénoncer le projet EPR,
pendant que d’autres manifestent à l’extérieur du site.
Mais ça ne répond pas à la question de savoir quelle aurait été la position des médias s’il y avait eu un mort dans l’équipe de Greenpeace ? Tout le monde se serait félicité de la sûreté de la protection..
Parce que cela peut se produire un de ces jours surtout où ce genre d’action est itérative.
A force de faire de la provoc il arrive des « pépins » comme le malheureux type qui s’était attaché à un rail et qui s’est fait couper en deux... pour rien..
allez aux anciens textes de genèse des sumériens, le temps presse
voici oui, vous avez raison, le fait de VOIR les désastres causés par une guerre nucléaire planétaire pourrait faire renoncer aux fous qui y voient du divertissement
parce que NOUS AVONS un tel témoin DEVANT NOS YEUX ENCORE AUJOURD’HUI
regardez donc cette balafre désertique sur deux longitudes au-dessus de l’équateur terrestre
déserts qui sont le résultat d’une tempête des « armes de terreur » décrites sur ces tablettes de pierre écrites en langage cunéiforme
il ne peut y avoir de cause naturelle à ces déserts qui en toute logique devraient se trouver sur la longitude la plus chaude, l’équateur. mais non, elles sont au-dessus et on nous fera des explications savantes pour nous embrouiller encore.
toujours est-il qu’un tel évènement fut décrit et fut même l’amorce du long récit des mémoires de notre monde d’avant babylone
un épisode sur lequel a voulu nous guider le bon St Jean de patmos des apocalypse, des REVELATIONS, l’ange des eaux qui lui montre ses visions est Enki, le porteur d’eau, prince de la terre, un titre honorifique et pour bien signifier au lecteur le caractère d’Enki il le montre précisément dans la position qui lui a valu d’être traité d’abomination par ceux qui se rebellèrent contre lui = il relève ST Jean quand celui-ci se prosterne, c’est à dire qu’il le met en égalité avec lui-même, lui anunaki créateur des humains, lui qui a accéléré le processus d’évolution sur ce monde. Le « porteur d’eau » devint l’ange des eaux sous la plume d’Enoch et les sadiques de ce monde le transformèrent en « porteur de lumière » pour lui poser tous LEURS CRIMES SANS FIN sur le dos, il serait leur grand maître...
ben voyons, ils dénaturent simplement CHAQUE ONCE de vérité dans nos psychés pour nous terroriser avec leur onneries de dieux sadiques
et les sadiques adorent l’idée que le créateur de l’univers serait un gros porc sadique, ils aiment tant lui coller la face d’un être humain !! mais les souris aussi ont son visage et les flamands roses !!
Le souvenir de cette rébellion contre l’harmonie cosmique est VITALE pour nous tous aujourd’hui
la « chute » était un vil putsch militaire, pas une chute de dimensions lumineuses astrales nous emprisonnant dans la chair par décret divin, la chair est pure eau et énergie, pure intelligence, électricité et magnétisme, tous les enseignements spirituels de l’univers sont dans le corps humain, ce qui amena les bouddhistes à l’appeler Dharma, la loi de vie.
Oui nous portons tous la loi de vie en nous par les sept shakras qui nous donnent forme. Oui, nous ne sommes pas de vrais êtres humains avec des shakras éteints nous sommes des êtres torturés et oui, chanter une gamme est le minimum syndical pour les allumer.
La première des médecines sans laquelle aucune médecine ne peut vraiment fonctionner
elles avaient à faire avec les origines de l’humanité et ce sont ces vérités-là qui nous libèrent du joug dogmatique des religions du livre posées sur des fondements falsifiés
on n’y peut rien, on est obligés de le dire parce que cette mémoire existe
et on n’y perd rien puisque les anunaki « leurs dieux » décrits (ceux qui sont descendus du ciel sur terre) vénéraient AN « le père de tout »... très chrétien en fait... et ils le voyaient assis au centre de la galaxie comme en chaque coeur battant
pas beau ça ? les Goldman Sachsen pris entre le retour de la conscience solaire et le lointain passé dans la conscience solaire du Christ, intemporelle et universelle ? Superbe
ils nous imposent un étau mtérialiste
ils sont dans un étau spirituel ;) et ils se démerdent avec leurs crimes sans fin et leur conscience qui ne leur appartient pas
Ce qu’il y a de formidable avec les antinucléaires, c’est leur logorrhée magique. Le nucléaire, c’est le diable à queue fourchue, alors cela permet de ressasser de l’affectif et du ressenti plutôt que des faits vérifiables scientifiquement. Il y a eu un accident nucléaire, la radioactivité est invisible, elle ne peut être évaluée qu’à travers des appareils, donc, dans la zone intermédiaire, les doses sont évaluées par des appareils. Si la mesures sont faibles, pas plus élevée qu’en Bretagne ou Limousin, il n’y a aucune raison de s’affoler. Les règles de radioprotection fixent des doses pour les travailleurs du nucléaire et de très inférieure pour la population générale. Quelles sont les doses dans les environs de Fukushima ? Pour le reste, il serait bon d’éviter de psychoter sur de l’affectif.
Pour nourrir notre faim énergétique, il faut de l’énergie, mais toutes tuent, celles qui tuent le plus sont : 1 Le charbon, il suffit de voir les conditions de travail des mineurs chinois ou colombiens. 2 Les énergies renouvelables la biomasse tue beaucoup de bucherons ! 3 Le pétrole (aux ouvriers du pétrole, il faut rajouter la malédiction du pétrole, à l’œuvre au Nigéria, en Irak, au Venezuela, etc.) 4 Le Gaz 5 L’hydroélectricité (accidents dans la construction, rupture de barrages, mais aussi noyades)
L’industrie nucléaire est astreinte à des mesures de sécurité drastique, dont une méticuleuse propreté, c’est l’industrie la plus sure pour les ouvriers. Sauf que pour les antinucléaires sont atteint de peur panique de risquer de partager le sort, même très enviables des ouvriers, car des poussières radioactives pourraient sortir de l’usine.
Le nuage de Tchernobyl a fait 3 000 Km pour passer à nos frontières, c’est horrible pour nos écologistes, mais aucun n’a eu la moindre commisération pour les habitants de la ville voisine.
"L’industrie nucléaire est astreinte à des mesures de sécurité drastique,
dont une méticuleuse propreté, c’est l’industrie la plus sure pour les
ouvriers."
Faut dire qu’un mineur risque la mort prématurée à 50 ans, un ouvrier du nucléaire dans l’heure ou les jours qui suivent.
Ça devient dur de faire de la propagande pronuc en ces temps, n’est-ce pas, gros magnon ? Tu devrais t’adonner aux joies de la confection de châteaux de sable, pluto....
C’est clair. Le pauvre magnon dit n’importe quoi. J’ai beau le relire, je comprends pas comment marche son raisonnement. Il sait que les centrales ont des petites fuites régulièrement (tricastin dernière en date) et que certaines explosent de temps en temps. Il sait que l’exposition à la radio-activité est mortelle. Donc, ça bloque où ? Ben juste là où le lobby du nucléaire fait bloquer aussi ses études. Si demain un poisson mange une crevette qui elle même a mangé des algues polluées de particules radioactives à Fukushima. Ce poisson se retrouve dans votre assiette. Vous le mangez. Quelques particules radio-actives passent grace à vos intestins dans votre métabolisme. Ces particules irradient les tissus autour et, à force de casser les molécules ADN des cellules voisines, finissent par provoquer un dérèglement de certaines d’entre elles. Vous avez un cancer. Il lui faudra 6 ou 7 ans pour atteindre une taille suffisante pour être détectée par nos moyens actuels (une biopsie). Vous mourrez donc peut-être 10 ou 15 ans après avoir mangé votre poisson. Voilà, c’est ça la conséquence d’une fuite de plutonium. Alors, si vous attendez une preuve d’un lien de cause à effet entre la fuite et le cancer. Et bien, vous ne l’aurez jamais. C’est cela que les anti-nucléaires ont compris et que les pro-nucléaires ne veulent comprendre. Le truc, c’est que la science est catégorique : une particule radioactive fini par générer une carcinogénèse (cellules cancéreuses). Ce n’est pas parce qu’on ne peut tracer l’évolution de cette particule devant un tribunal que cette particule est innofensive, c’est juste parce qu’on n’a pas les moyens techniques pour ce traçage. Point barre.
Vous en êtes toujours à la diabolisation du plutonium..
mais vous oubliez par exemple qu’il y a naturellement sur la surface de la Terre au moins 5000Bq/m2 de polonium 210 qui lui est quatre fois plus radiotoxique que le plutonium.
Litvinenko en est mort à Londres, ses assassins ont préféré utiliser le polonium, plus efficace pour leur objectif.
En fait le plutonium n’est pas assimilé par l’être huimain lorsqu’il est ingéré, et il ressort tout de suite. Donc votre raisonnement de chaîne de contamination... ne tient pas la route.
Choisissez mieux vos exemples.
Le plutonium est effectivement dangereux lorsqu’il est inhalé dans les poumons, mais pas à l’ingestion. Mais il n’a pas tendance à passer à l’état d’aérosol contrairement au plomb par exemple.
Suite à Tchernobyl il y a eu 53 grammes de plutonium répandu sur le ville de Kiev environ 900km2 (un grand carré de 30 x 30 km avec la banlieue. Soit en tout environ 3 millions d’habitants.
Au début des années 90 lorsque des habitants on pu sortir plus facilement de l’Urss effondrée, on a pu récupérer des personnes qui :
- avaient vécu là-bas du temps de tchernobyl et qui y avait ensuite constamment vécu.
Arrivées directement à CDG et dans la journée même passage à l’anthropogammamétrie totale au Vésinet. Et bien il n’a pu être détecté le moindre becquerel de plutonium ; les opérateurs étaient un peu déçus. Il a été détecté l’ostéoporose d’une femme du fait du manque de potassium 40 (naturel) indiquant un manque de calcium des os..
Pas de césium non plus..
Quant au césium sa radiotoxicité est faible c’est pour cela qu’on l’utilise bien souvent comme marqueur. mais jetez un coup d’oeil sur ce graphique, ça donne tout de suite une idée des conséquences de son ingestion, ainsi que des références passées que l’on peut avoir sur le sujet.
Le nucléaire, c’est le summum de la connerie humaine.
Faim énergétique qui le justifierait ? moi, individuellement, je n’ai pas faim de cette énergie-là : seulement, tout seul, je ne peux rien inverser, rien corriger ; que mon propre comportement. Mais je ne fais pas corps avec les autres humains qui m’imposent le leur, et ses néfastes conséquences.
L’ homme scientiste, si fier des produits de son intelligence au point de révérer le summum qu’elle a produit, ce nucléaire-là, s’invente à coup d’arguments d’une raison dévoyée des justifications permanentes et sans cesse auto-ajustées pour continuer à toujours vanter ce qu’il croit être une marche en avant, quand elle en est l’inverse.
« Vanité, tout est vanité », disait un roi ancien « Connais-toi toi-même »,disait un autre ancien
Mais non, cette approche de la vie doit être trop ennuyeuse.... Notre monde n’a promu que les cons. Faîtes-donc, messieurs, faîtes-donc... Développez toujours plus avant vos sciences de la gestion humaine, vos systèmes économiques imbéciles, lovez-vous dans le sillon de votre évolution suicidaire, accumulez vos richesses illusoires, gérez vos guerres d’épuration de toute contradiction, enfantez les imbéciles de demain que vos écoles structureront à votre image. Il est bien trop tard pour vous en empêcher, car des siècles se sont accumulés derrière les empreintes de vos pas, et votre sillon est désormais trop profond pour pouvoir être comblé.
Il est même à douter, bien que certains l’espèrent, qu’un sage puisse naître ici et se faire entendre, réveillant la sagesse enfouie en chaque être : la terre ne nous a jamais appartenu, et la compréhension du mécanisme qui la meut, elle et nous, se trouve dans nos têtes bien avant que nos pensées y prennent naissance ; le mystère se résoud en observant ce que l’on est de l’intérieur, pas en le quittant pour en quêter l’explication à l’extérieur. Nul besoin de livres pour y répertorier une Histoire illusoire, simple accumulation d’une suite perpétuelle de Présents. Mais la sagesse est ennuyeuse pour nos esprits modernes.
Niez les évidences, l’énergie nucléaire est la moins dangereuse des énergies ! Sauf que les autres énergies ne tuent que des ouvriers : Le charbon, que des mineurs, mais beaucoup, le pétrole, les ouvriers des forages ou les salariés des raffineries, mais la biomasse (le bois cela fait noble) des bucherons. Sauf que se ne sont que des prolétaire, donc des quantités négligeables, et que les antinucléaires en ont une phobie panique, par la crainte (infondée) de partager leur sort. Voila pourquoi ils sont prêts à sacrifier l’industrie nucléaire et ses salariés.
Ca dépend de l’age que vous avez « Magnon ». Dans 50 ans, vous ne serez pas là pour nettoyer la surface de la terre ni à venir en aide aux victimes....Que faites -vous pour les victimes de Tchernobyl déjà ? et qu’allez-vous faire pour Fukushima bientôt ?
« Sauf que se ne sont que des prolétaire, donc des quantités négligeables, et que les antinucléaires en ont une phobie panique, par la crainte (infondée) de partager leur sort. »
Sans augmenter la taille du fossé qui nous sépare, je tenais à te proposer de prouver tes convictions : à savoir, le nucléaire n’est pas plus dangereux qu’un autre moyen de production d’énergie... => je te propose d’aller nettoyer autour de Tchernobyl, ou bien même d’aider à construire un nouveau sarcophage (il paraît qu’il ne tiens plus, et que ça bout toujours en dessous !) Comme ça tu pourras écrire des articles AV entre deux parpaings, si tes doigts arrivent encore à bouger ;) On suivra avec attention tes travaux, et ton état de santé Promis !
La crainte est infondée uniquement lorsque l’on regarde les morts comme de simples statistiques. Effectivement la 1ère GM, la 2de ont fait bien plus de morts que les accidents nucléaires ... oui mais si on commence comme ca .... on peux alors tuer n’importe qui en prétextant que c’est moins grave qu’une guerre ...
LA différence entre Tchernobyl et Fukushima, c’est une pollution radioactive plus de 100 fois inférieure. Tchernobyl, c’était une centrale qui devait produire du plutonium militaire, qui a sauté à pleine puissance, et dont la dissémination radioactive a été aggravée par la combustion à l’air libre du modérateur en graphite. A Fukushima, les réacteurs ont sauté plusieurs jours après l’arrêt.
Le travail de réhabilitation des environs sera beaucoup plus rapide et facile. Maintenant, si vous avez une peur atroce de la radioactivité, je vous rappelle que la radioactivité dans les cendres volantes de charbon est beaucoup plus forte que celle émise par les centrales nucléaires !
Tchernobyl : 200 tonnes de combustible (U), 1800PBq d’Iode131, 85 PBq de Cd137 Fukushima : 1500 tonnes de combustible (3 coeurs fondus, 4 piscines ayant brule/ a l’air libre), 700 PBq d’I131, 70 PBq de Cs137
Ou est le facteur 100 ?
Je rappelle qu’a Fukushima, les emanations d’isotopes n’ont pas cesses, et qu’une criticite inattendue des coeurs, ou une explosion chimique est toujours possible. Je rappelle qu’a Fukushima il y a des quantites inimaginables d’eau extremement contaminees qui n’attend que la moindre fuite pour aller vers le Pacifique.
Le seul avantage de Fukushima, c’est que le vent tournait vers le Pacifique en mars. A part ca, c’est bien une echelle superieure a Tchernobyl, meme si la contamination progresse bien plus lentement, mais inexorablement.
A Tchernobyl, il y a eu des morts immédiates (dans la semaine) par radioactivité, soient plusieurs dizaine de Sieverts, à Fukushima, 2 cas seulement auraient atteints le Sievert et sur une partie du corps. A Tchernobyl, le combustible nucléaire a été entraîné par l’incendie du modérateur en graphite, A Fukushima, même si des enceintes de confinement ont été percées par les explosions d’hydrogène,
Quant aux fuites au Pacifique, c’est quant même le plus grand océan du Monde et l’effet de dilution gigantesque.
De toutes façon, ce qui a été dispersé n’a rien à voir avec les retombées radioactives des essais d’armes nucléaires, dans les années 60, dont Castel Bravo et la Tsar Bomba, ( 1/6 des retombées totales à elle seule)
Je vous rappelle que les Américains après avoir passé la nuit au poker à Las Vegas allaient voir « l’aube nucléaire » en bordure du champ de tir du Nevada !
Magnon, vous illustrez un de mes arguments et me donnez raison sans vous en rendre compte : tant que l’accident n’est pas arrivé, on continue, l’accident qui vient d’arriver n’est pas le pire, il y en a eu avant, dont on s’est « sortis » (ça va donc continuer, en tout cas, on ne peut en avoir l’espoir, et aucune raison selon vous ne permet d’en douter), l’océan Pacifique a un effet de dilution gigantesque... etc
Pourtant, aussi gigantesque que soit ce que vous appelez un effet (et qui est une puissance, en terme philosophique, une capacité qui peut-être va se mettre en oeuvre et peut-être pas, et dont on ne connait pas du tout, mais pas du tout l’ampleur, que l’on ne sait pas mesurer, qui est peut-être petite par rapport à la taille de cet océan, ce n’est pas forcément proportionnel au volume d’eau... en tout cas, ce n’est pas un effet) cette capacité de dilution (et non pas effet), aussi grande qu’elle soit est limitée. Un éléphant qui est très gros est limité. et l’Himalaya aussi, la lune qui est encore plus grosse qu’un éléphant est limitée et le soleil aussi...
Quand on a découvert la rotondité de la Terre (on, c’est les occidentaux, chrétiens, qui avaient dans leur bagage des papiers officiels du pape leur disant qu’ils étaient gouverneurs de tous les pays qu’ils voyaient et parcouraient, découvraient et que ces pays étaient immédiatement annexés au pays natal des découvreurs), on a eu l’impression d’entrer dans un monde tellement vaste qu’il était infini. Nous pouvons voir ce qu’il en est de nos jours.
A force de rejeter nos déchets dans l’air et dans l’eau, nous,les humains, en arrivons à l’obligation de vivre dans notre poubelle.
Mais vous avez raison, il y a encore un peu de place dans cette poubelle et on peut continuer : les océans peuvent encore absorber du CO2, de la radioactivité.
Je critique dans mon article le discours qui n’est pas raisonnable mais qui se présente comme un raisonnement et qui considère que l’accident n’étant pas arrivé, sa prévention n’est pas nécessaire, à moins de faire la preuve qu’il va arriver, et tout le monde comprend que cette preuve ne sera réellement faite qu’après l’accident.
Vous croyez vous opposer à moi en exposant ce discours Malheureusement, vous me donnez raison.
Le seul problème c’est qu’avec l’énergie.. il ne suffit pas d’avoir un beau discours..
Pour faire fonctionner un ascenseur lorsque vous habitez au 10ème étage.. lorsqu’il faudra retourner au lavoir pour la lessive... (ma grand’mère est morte sur un lavoir en 1952.. ce n’est pas si vieux et il y avait de l’électricité déjà..).
Toutes les énergies sont polluantes.. le tout c’est de trouver un compromis optimisé. Magnon vous a rappelé quelques vgérités sur les morts du charbon, du pétrole, du bois, de l’hydraulique... et on peut même ajouter le PV avec les installateurs qui sont tombés des toits(voir une étude suédoise publiée en Février dernier dont on a parlé ici.
Alors vous agitez la « bombe », Tchernobyl et Fukushima... Je vous conseille de prendre connaissance de quelques repères :
Comme ici l’inventaire comparatif des divers accidents nucléaires.. Avec les essais atmosphériques nous avons survécu à une centaine de Tchernobyl entre 1945 et 1962 !!
L’hémisphère Nord a été hautement contaminé, tenez ici une comparaison entre des enfants de l’hamisphère Nord en général et des enfants à la frontière de l’Est française suite à tchernobyl.
Et visiblement vous n’avez aucune notion de radioprotection, aucune notion de la radioactivité naturelle sur terre et des Océans.
Mais ce n’est pas avec des belles considérations philosophiques que l’on fait fonctionner le monde qui nous entoure, c’est avec des systèmes de productions énergétiques stables.
Certaines personnes habitant en corse ont
certainement à dire sur Tchernobyl, mais ce qu’ils peuvent avoir à dire
est ignoré,ce n’est pas prouvé, n’est-ce pas !
Par chez vous Krolik, je suis persuadé que vous survivrez à Fukuhima.
Mais il y a eu des personnes directement exposées, ce sont les Lapons de Scandinavie à deux pas des essais de Nouvelle Zemble. Les lapons mangent du renne, qui manque des lichens, qui stockent les métaux lourds.
il y a eu pas mal d’enquêtes épidémiologiques réalisées par les Français, les Finlandais, les Norvégiens, les Suédois (ne pas croire que tout le monde est resté les deux pieds dans le même sabot !), les Scandinaves aiment bien leurs lapons ; et qu’en est-il résulté ?... Rien..
A Ramsar il y a des habitnts qui se prennent leurs 260mSv par an depuis ... leur naissance.. et qu’est-ce que cela induit sur leur santé ? .. Rien..
Il a du y avoir cinq ou six personnes qui se sont prises un peu plus que 250mSv à Fukushima, ce qui devrait augmenter leur risque de cancer de 1,5 à 2%...Mais dans la mesure où ils ont un suivi spécial, ça ne devrait pas changer leur espérance de vie.
Alors les milliers / millions de morts annoncés..Où allez-vous les trouver ?
En tout état de cause, mieux vaut vivre à côté d’une centrale nucléaire plutôt qu’en aval d’un barrage, car le barrage lui ne pardonne pas.. Et ce ne sont pas les gens de Fréjus qui démentiront.
devant votre « commentaire » qui ne commente rien de mon article mais répète ce que vous croyez, les bras me tombent.
Vous écrivez : « Le seul problème c’est qu’avec l’énergie.. il ne suffit pas d’avoir un beau discours.. » vous faites un discours, on est sur un site, et on écrit, vous écrivez.
Tout se passe comme si vous aviez l’impression que vous dites le vrai et que je dis « un beau discours ».
Or, c’est exactement ce que je décris dans mon article : le débat sociétal ou institutionnel est structuré par ces déclarations venant des parties qui se posent en juges selon lesquelles le débat opposerait les scientifiques (qui ne font pas de beaux discours mais disent le vrai) et les gauchistes, écolos... qui eux ne disent pas le vrai mais dont les discours sont beaux.
Argumentez de ce que j’écris et expliquez pourquoi il y a tant de scientifiques dans les opposants.
Quand vous écrivez « lorsqu’il faudra retourner au lavoir pour la lessive... », comme si quelque chose dans mon discours suggérait ce futur là, vous êtes dans la manipulation, c’est-à-dire, que, sans le signaler, vous tentez de faire croire que je souhaiterais cet avenir, ou pire, que ce que j’écris irai (futur, pas conditionnel) vers cela et que, bien sûr, comme je ne suis pas un scientifique (comme vous vous créditez vous-même de l’être, en vous opposant de façon radicale aux non-scientifiques) je ne m’en rends pas compte. Ce n’est pas raisonnable et n’a aucune chance, à ce titre, d’être scientifique, ni de s’opposer à ma réflexion.
Vous opposez la philosophie et le besoin en énergie : « Mais ce n’est pas avec des belles considérations philosophiques que l’on fait fonctionner le monde qui nous entoure, c’est avec des systèmes de productions énergétiques stables. »
Donc, pas possible de discuter de manière factuelle avec vous ! J’ai essayé des provocs comme la pollution radioactive par les cendres volantes de charbon, ou sur la létalité des autres sources d’énergie.
Rien n’y fait, le nucléaire est un moloch biblique ou un diable à queue fourchue.
Donc, il faut sacrifier l’industrie nucléaire, installer 100 000 éoliennes (1000 par département soit 1000 à moins de 60 km de chez vous). Et quand on aura besoin d’électricité, il faudra brûler dans des centrales thermiques du gaz, du pétrole ou du charbon (avec le problèmes des cendres volantes plus ou moins radioactives). Tant pis pour le réchauffement climatique !
Si on en croit les programmes politiques, les verts contre l’écologie !
PS, prenez des cours de radioprotection, vous pourrez discuter des véritables dangers de la radioactivité !
Vous écrivez : « J’ai essayé des provocs comme la pollution radioactive par les cendres volantes de charbon, ou sur la létalité des autres sources d’énergie. »
Je vous remercie de la « bonté » que vous me manifestez !
Vous choisissez vous même le registre sémantique de la religion : « le nucléaire est un moloch biblique ou un diable à queue fourchue. » C’est de la projection (1). C’est vous, et vous seul, qui êtes dans la croyance à propos de nucléaire et pensez que le nucléaire est un archange envoyé par dieu pour la prolongation de nos vies terrestres.« Vous prenez le nucléaire pour le bon dieu et vous imaginez que les esprits critiques du nucléaire sont des croyants comme vous et voient bon dieu et diables à l’inverse de vous.
Merci de cet aveu.
Donc, il faut sacrifier l’industrie nucléaire, vous écrivez : »Donc, il faut sacrifier l’industrie nucléaire,"
Le donc est de trop.
Vous tentez de faire croire que, selon moi, il faut sacrifier (encore un terme religieux) l’industrie nucléaire.
Vous bâtissez la figure de l’autre comme ennemi, vous travestissez mes propos et répondez (peut-être, ce n’est même pas sûr) à mes propos travestis par vous au préalable.
Vous serez argumentez quand vous pourrez écrire ce que vous pensez, non pas en répétant les mêmes formulations, mais en adaptant ce que vous pensez à ce qui vient d’être dit par un autre. (en respectant l’autre, en quelque sorte).
Un dernier exemple : le fait de critiquer l’énergie nucléaire ne constitue pas, en aucune façon, une soumission aux autres formes d’énergie ainsi que vous tentez de faire croire que je l’aurais dit.
PS : Vues les bontés que vous avez envers moi, je cours prendre des cours de radio protection.
Je vous conseille, en m’excusant d’avoir l’air de vouloir vous commander, de prendre des cours de psychologie pour comprendre ce qu’est la projection et savoir analyser vos propres projections, c’est une aide à penser très utile.
Je ne doute pas que vous le fassiez, puisque la réciprocité vous est une valeur essentielle dans le rapport aux autres, ainsi que je puis le déduire de vos commentaires (mais peut-être je me trompe, avec mon esprit philosophique, si peu scientifique, je ne sais pas bien observer, ce qui est le B.A. BA.).
Belle réfutation des objections de Magnon et consorts, mais vs perdez votre temps à essayer de les convaincre, car tel St Augustin : « hors de l’église, point de salut ». Ils ne comprendront que le jour ou l’une de ces « bouilloires » ns explosera à la figure. Mais là, il sera trop tard.
Merci. J’essaie surtout de perfectionner mes modes d’analyse. Ces opposants en peau de lapin m’aident.
Par exemple, ce passage, qui rejoint ce que vous dites, est une expression synthétique de ce que je pense qui m’est indirectement apporté par le soin que je prends à réfuter mes contradicteurs : « Je critique dans mon article le discours qui n’est pas raisonnable mais qui se présente comme un raisonnement et qui considère que l’accident n’étant pas arrivé, sa prévention n’est pas nécessaire, à moins de faire la preuve qu’il va arriver, et tout le monde comprend que cette preuve ne sera réellement faite qu’après l’accident. »
Ce mouvement du discours est humain, certes.
Il est aussi humain d’anticiper et de prévenir. Ce que je voudrais voir fait.
La réponse que je vous écris me ramène à la mémoire que la France a mis dans sa constitution un « principe de précaution ». Comme quoi, j’étais parti pour un remerciement et je continue de travailler. Double merci, donc.
Je voudrais donner un dernier hommage à Michel Grandjean dans la préface de « l’Etat-inconscient » de René Lourau :
« J’ai pris conscience des rapports entre l’Etat moderne et l’énergie nucléaire grâce à Malville. J’ai été bouleversé en apprenant que l’un des manifestants, amputé d’une jambe à la suite de la manifestation était un de mes anciens élèves et amis, Michel Grandjean. La manière dont il m’a raconté comment il avait rencontré l’Etat, buté sur la frontière du territoire étatique, senti l’Etat inscrire sa marque dans son corps, a rendu plus tragique la vision de l’Etat que j’essayais de communiquer dans ce livre. » p10-11.
Eh oui. L’Etat a le monopole de la violence légitime et peut briser les corps, briser les vies pour se maintenir.
On peut mettre aussi mon analyse des « neiges du Kilimandjaro », le dernier film de Robert Guédiguian, dans la suite de cette analyse essentielle de l’Etat.