@Eric (suite)
« Les fourrieriste ? Il reste un club de residence secondaire dans la foret de ramboullet. »
Là vous auriez pu aller encore plus loin et dire que la plupart des expériences entreprise par ces premiers socialistes ont bel et bien échoué, à commencer par celles de Fourier (mais aussi celles de Proudhon, Owen, Cabet...). Sauf que, tirant les leçons de l’expérience justement, certains de leurs épigones se sont inspirés avec succès de leurs théories, contribuant par là-même au développement de l’économie sociale et solidaire. Prenons en guise d’exemple le familistère du fouriériste JB Godin, dont l’entreprise allait fonctionner sous sa forme coopérative pendant près de 100 ans.
« Le point commun a toutes ces expériences, c’est que toujours et partout, elles sont menées par les mêmes catégories sociales. Des membres de la classe moyenne lettrée, insatisfaits de la société parce qu’insatisfait de leur statut social. »
Beaucoup certes, mais pas toute. A titre d’exemple parmi bien d’autres : les « Equitables pionniers », société coopérative créée en 1844 par 28 tisserands de Rochdale (GB).
Par ailleurs, peu importe que certaines de ces expériences furent menées par des « membres de la classe moyenne lettrée, insatisfaits de la société parce qu’insatisfait de leur statut social ». Franchement, je ne vois pas où est le problème. Vous semblez raisonner à travers le prisme de vos préjugés anti-« bobos ».
« Elles commencent toutes par le présupposé qui est le votre, »la destruction du monde ancien est un prealable a la création d’un avenir radieux« . »
Sauf qu’il ne s’agit pas de détruire mais de dépasser ou de sortir graduellement (et non du jour au lendemain) de la logique (ou des logiques) qui sous-tend le système actuel, système responsable à mes yeux de tous les maux présents et passés du fait de l’exacerbation des « défauts » humains (égoïsme, cupidité, mégalomanie, jalousie, violence...) qu’il engendre. Il ne s’agit pas non plus de créer un paradis terrestre, un monde parfait, ou encore « le meilleur des mondes » mais de déboucher in fine sur un monde meilleur (ce qui n’est pas tout à fait la même chose !), c’est-à-dire plus équilibré à tout point de vue, ce dont est incapable de générer le capitalisme, sous toutes ses formes.
« Une société est un organisme vivant qui s’auto engendre, evolue en fonction de ses racines, de son environnement et de ses contradictons. »
Je suis on ne peut plus d’accord avec vous. Ou est le problème ?
« Vos »pensees« evoluent entre des projets de societe cristal et fumée, c’est pourquoi se sont des pensée de mort faute d’être définitivement des pensées mortes, malgré un siècle d’expériences malheureuses.
La bonne nouvelle, c’est que la vie finit toujours par l’emporter.... »
Là, désolé cher ami, mais vous êtes dans la rhétorique à la sauce BHL.
Bref, parce qu’il manque de rigueur et de développement, votre message relève du sophisme par bien des aspects. A vous de rectifier le tir, si vous en avez le courage ou le temps...
Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.