@ l’auteur
Votre article ressemble fort à un
inventaire à la Prévert, version ‘’résigné’’
Quant aux citoyens, ils participent par leur passivité à
l’enlisement du système. Que peuvent-ils faire étant donné que leur entendement
est sérieusement altéré par tous ces messages de propagande durable, de peurs
diffuses terroristes et économiques, de craintes sanitaires et
climatiques ? Un citoyen qui a peur ne peut pas participer au changement
de système. En plus d’être inquiets, les citoyens n’ont plus d’espérance. C’est
dans leur nature.
Effectivement, comme vous le
soulignez, une grande majorité du
peuple est d’une soumission ‘’exemplaire’’ à l’autorité. Soumission conséquente
de la couardise, de la lâcheté et la peur associée à un égocentrisme poussé
jusqu’à l’adage « Tant que j’aurais quelque chose dans mon frigo, je
fermerai ma g….. »
Comment expliquer qu’une minorité
d’individus dotés d’une échelle de valeurs diamétralement opposées, nourrit un
idéal, un sens à ce passage terrestre empreint d’une dose de métaphysique dont
l’ontologie prédomine en leur esprit ? Que leur chemins sont différents et décalés !
Entre le lâche dominé par
l’instinct de possession d’une maison, d’une voiture si possible d’une
catégorie supérieure à celle du voisin, du dernier écran plat, de l’I Pad, I
Pod, etc… Survivant dans l’illusion de liberté, alors qu’il s’enferme lui-même
dans sa ‘’prison dorée’’ en donnant les clés aux psychopathes dirigeants.
N’y a-t-il pas inadéquation entre
cet individu dépourvu de vie intérieure et persuadé que l’inconscient n’existe
pas, et l’autre. Minoritaire certes, mais construit inversement.
Parfaitement détaché et
imperméable à cette ‘’course à l’échalote’’. Possédant le minimum matériel, le
minimum d’adhésion à la société
telle qu’elle est imposée. Une sorte de masque genre anonymous, permettant de
garder un pied sur ce fil invisible et fragile qu’est l’équilibre, tout en
étant conscient de son propre point de rupture conduisant au basculement dans
la révolte. Certains préférant mourir debout que survivre à genoux en esclave.
Ne pensez-vous pas que le mal qui règne sur cette planète provient de la
nature, de la substance même de l’être humain ?
Ne pensez-vous pas que
l’explication serait génétique ?