On remarque en fait que dans cette élection il y a trois sortes de candidats : les quatre que nous présente Philippe Sage, deux autres intermédiaires (Mélenchon et Joly) et le reste. Vous remarquerez que Villepin après un petit bond à 3,5 après sa candidature est retombé à 2 et que tous les autres c’est 1 % ou moins. Rien n’y fait, présence dans la presse, déclaration de candidature (Morin) ils sont collés au fond du trou.
Ce que je crois c’est que la crise étant là, les petits candidats vont se faire laminer. En période de petites turbulences ou de beau temps, on se fait plaisir, on montre sa grogne et ceux-ci peuvent faite un petit score. Quand le tangage augmente alors on peut jouer la colère et faire monter ce score, mais quand c’est l’ouragan, je crois qu’il y a une sorte de réflexe, pas forcément juste ni utile, ni réfléchi, qui pousse à voter pour les gros. Si Mélenchon réussit à rester à ce niveau ce sera bien, et très bien même. Joly ? C’est un mystère. Sa campagne est erratique, elle est un peu brouillonne, sympathique, mais il y a des désaccords profonds entre sa manière de faire de la politique et ce que lui impose son parti. Il restera en fin de compte les 4 qui prendront la majorité des voix. Et là aussi je crois que la crise aidant, au fur et à mesure que l’on va se rapprocher de l’échéance, la Marine va s’échouer peu à peu. Elle ne pourra jamais être élue et ce, dans cette crise, aura une incidence quand le jour du vote approchera. Aujourd’hui c’est une intention sans conséquence, vers mi avril ce sera différent.
On verra bien.