@magnon
il ne faut pas confondre une exposition ciblée très localisée et controlée à un rayonnement et la contamination par des particules radioactives (ingérées ou non) qui peuvent être métabolisées.
Entre « taper » de manière ciblée sur une tumeur pour la détruire (preuve que les rayonnements sont nocifs pour toutes cellules sauf que dans ce cas on cherche à cibler les mauvaises) et bouffer des particules radioactives ce n’est pas le même monde.
Enfin il y a radiation et radiation. Toutes les isotopes ne rayonnent pas de la même manière et sur la même durée. Bref certains sont infiniment plus nocifs que d’autres.
Heureusement que les cancers ne poussent pas comme des champignons (nucléaires

) cependant l l’agressivité de ces derniers sera beaucoup plus importantes en cas d’exposition fortes. Donc on pourra avoir des cancers à évolution rapide.
Encore une fois tout dépendra du système immunitaire de la personne exposée. Dans la salle de contrôle de Tchernobyl certains sont morts extrêmement rapidement (maladie des rayons d’abord, cancers ensuite) mais un des techniciens lui a survécu.
Enfin en cas de surdosage lors de radiothérapie on constate une nette hausse de la mortalité des patients traités suite à ces erreurs. Bien entendu il s’agit d’accidents regrettables qui ne retire rien à l’efficacité d’un traitement par radiothérapie.
Quant au sérieux du compilage des doses pour les travailleurs de Fukushima je vous renvoie aux nombreux articles qui traitaient des défaillances dans la collecte des données (dosimètres partagés par plusieurs ouvriers, rupture de stocks, mauvaise utilisation, ect...)
Entre la théorie (une centrale c’est propre et sure, les contrôles sont fiables, ect...) et la réalité du chaos d’une catastrophe nucléaire il y a manifestement un monde.