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Commentaire de Courouve

sur Le bon grain et l'ivraie


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Senatus populusque (Courouve) Courouve 17 janvier 2007 00:43

Il ne s’agit pas d’oublier le premier crime, mais de faire la part de la réalité, des rumeurs et des mythes.

« La loi impose des interdits, elle édite des prescriptions, elle peut définir des libertés. Elle est de l’ordre du normatif. Elle ne saurait dire le vrai. Non seulement rien n’est plus difficile à constituer en délit qu’un mensonge historique, mais le concept même de vérité historique récuse l’autorité étatique. L’expérience de l’Union Soviétique devrait suffire en ce domaine. [...] Les mots doivent être pesés, les erreurs de mémoire rectifiées. Expliquer le crime, lui donner sa dimension historique, comparer le génocide nazi à d’autres crimes contre l’humanité, c’est le combattre. C’est ainsi - et non par la répression - que l’on forme des esprits libres. » écrivait Madeleine Rebérioux (décédée en 2005) dans, « Le génocide, le juge et l’historien », L’Histoire, n° 138, novembre 1990.

Prétendre que cette attitude tend à renouveller le crime est une révoltante police juive de la parole.


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