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Commentaire de piquecul

sur Quand les poules auront des dents, ils comprendront que pour que les grèves disparaissent il ne suffit pas de les supprimer


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piquecul 24 décembre 2011 06:39

Encore un petit effort et vous arriverez à éliminer toutes contestations et toutes progressions des lois qui régissent le travail en son sens le plus large.

Veuillez faire un petit effort de mémoire car les temps le plus noirs du monde du travail ne sont pas si loin.

Rappelez vous des journées de 12 heures et plus payées une misère. Du travail des femmes et des enfants en bas age. Des conditions de travail inhumaines. Des congés payés en 1936 qui « allaient ruiner la France et ses entreprise ! » comme cela se disait à l’époque. De la sécurité sociale et de la retraite inexistante.

Vous vous imaginez donc que cela est spontanément sorti du sol comme les cèpes. Que c’est grâce à la mansuétude du patronat très chrétien que des changements ont été fait.

Avez vous oublié la répression sanglante sous certaine république à l’aide de la troupe.

Dormez donc sur vos lauriers puisque l’angélisme est de mise et que tout et établi durablement !

Pour ma part je n’ai aucune confiance en ces politicaillons affairistes. J’en veux pour exemple notre légendaire sauveur de l’Europe qui avant son élection ne devait pas remettre en cause la retraite, n’était pas le président du chômage et nous promettait plus d’argent pour plus de travail.

Je ne râle pas trop si mon courrier est en retard, point non plus si des bus manquent à l’appel ou la radio est muette. Non car je considère que nous avons beaucoup de facilités et que ne savons pas les apprécier à leur valeur. Et nous avons perdu le gout de vaincre en celui de l’appartenance à une communauté.

Mais je refuserais encore et toujours de courber l’échine et de baiser la main qui me maintient. Aujourd’hui l’age ne me permet pas plus qu’avant d’avoir la souplesse nécessaire et je n’embrasse que celle qui m’aime.

Imaginez alors si peu me préoccupent les jéremiades de ce soi-disant petits bougeois qui se figurent ne pas faire partie du troupeau.


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