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Commentaire de ddacoudre

sur Décembre : Brèves sur la politique de sécurité ou les dernières gesticulations pour endormir les policiers les gendarmes et les citoyens


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ddacoudre ddacoudre 25 décembre 2011 19:26

bonjour cti41

le crime n’est que social, il fluctue donc au grès des perceptions émotionnelles et des évolutions des relations sociaux économiques. en 1985 il ne pouvait pas y avoir de vol de portable, et aujourd’hui il y a une recrudescence d’agressions pour vol de bijoux car l’or en bourse à atteint des sommets.
la police ne peut rien à cela, ce n’est donc pas son efficacité qui est mise en doute, et elle ne peut remplacer l’appréciation individuelle porté sur une agression, pour déposer une plainte nous ne sommes pas encore en dictature et les relations humaines en sont un facteurs de décision important il est normal qu’il y est des écarts. ce n’est donc pas un signe inefficacité, comme l’escalade des moyens entre le gendarme et le voleur, ne font que déplacer les problèmes. aujourd’hui s’ils y a des agression de menues monnaies dans des boutique et autre c’est parce que il ny a quasiment plus de circulation de monnaie fiduciaires, et non parce que la police est efficace, et donc le problème se déplace sur les moins protégés ou comme l’on a connu avec le drame récent.
c’est inconcevable de taire cela qui est connu des spécialistes et de tous criminologues.

ce qui est navrant c’est que ce soit devenu un enjeu politicien, qui remplace la faiblesse de la croissance et la poursuite de la rareté se retourne en violence, intérieur, cela est connue depuis les travaux de le Play, de ceux de Tremblay qui durant 40ans à mené une étude dans le milieu carcéral pour conclure ce que le Play disait, la délinquance est culturellement transmissible.
un économiste Albertini fait clairement comprendre la relation entre violence et croissance.

La rareté n’a rien de « naturel ». Dans le règne animal elle n’a pas de sens. L’animal s’adapte à son milieu ou il meurt. La rareté économique a une toute autre signification. Elle naît de la volonté de posséder ce que l’autre possède, afin de mieux l’imiter. L’autre nous incite à désirer un bien car il craint de voir notre désir se porter directement sur lui, avec quelques conséquences fort désagréables. Il accroît notre désir des choses, qu’il nous présente en faisant semblant de nous les refuser. Nous l’avons dit, c’est cette relation qui crée la rareté, et non une simple relation aux choses.

Son « invention » complétée par celle de la monnaie, s’inscrit dans la quête d’une violence non supprimée mais détournée. Elle est un acte de paix au même titre que l’invention de la monnaie, du travail, et fonde l’activité économique.

La monnaie rend les biens échangeables, le désir ne débouche plus sur le vol et la capture, mais sur la production qui permet de se procurer de la monnaie. La nécessité de produire des biens pour accumuler la monnaie institue le travail et développe la rationalité instrumentale, la technique. La production suscite de nouveaux désirs, les excite et accroît le sentiment de rareté par le désir contrarié de ce que possède l’autre (les « locomotives »). Pour vaincre la rareté, de nouvelles techniques sont mises au point. Nos vieux démons de la violence à l’état plus ou moins brut, qui nous jettent dans la guerre (ou sa préparation, activent cette évolution. La technique et son application à la transformation du monde élargissent le champ des productions possibles. A chaque élargissement du possible, la rareté ne recule pas, elle progresse.

Tout progrès technique, toute nouvelle production fait apparaître de nouveaux besoins et exige de nouvelles ressources. La rareté précédente est remplacée par une rareté nouvelle, encore plus contraignante. Les imbrications entre l’organisation des hommes et l’organisation des choses multiplient les accaparements, les inégalités, les désirs et les raretés. »…/

« « nous sommes ainsi lancés dans une course sans fin qui condamne à la croissance et par-là même à la rareté. Dieu fasse que nous nous complaisions dans la poursuite de ces leurres, car aujourd’hui nos techniques sont si puissantes que le déchaînement de la violence « traditionnelle » signifierait, le suicide de l’humanité. »…/

 « le passage de la société traditionnelle à la société moderne se fait au moment où le détournement de la violence, autrefois dominée par le sacré, se réalise principalement sous l’égide de la rareté économique et son instrument : la monnaie. Certes, dans la société traditionnelle, l’économique existe ; mais il est en quelque sorte enkysté, voire intégré dans des rapports sociaux dominés par le sacré et le politique. La maîtrise de la rareté passe alors par les interdits (du sacré et du politique), par l’exercice de la vertu privée.

Enfin pour conclure sur un trait psychiatrique, la personnalité narcissique n’hésite pas à utiliser tous les moyens – chantage, séduction, violence verbale, mensonges – pour parvenir à ses fins, c’est à dire au sommet de l’entreprise et de la fortune. Cette dynamique n’a pas besoin de notre vertu, mais au contraire de nos vices, ou de certains de nos vices : ceux qui nous incite à posséder plus de choses »

ddacoudre.over-blog.com .
cordialement


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