Pour « réticulaire », le Petit Robert indique en premier : « Qui forme un réseau, ressemble à un réseau ». Je ne suis pas le premier à avoir utilisé ce mot, et il me paraît tout à fait approprié pour parler du « Réseau des réseaux » (Internet). D’ailleurs, en espéranto, ce mot se dit « reto » (« reta » pour l’adjectif, « rete » pour l’adverbe, sans compter les multiples combinaisons possibles : « retposhto » (poste réticulaire), retadreso (courriel, adresse Internet --- n’est-ce pas mieux que cet abominable « mailing » ?
etc.
La racine « ret » a d’ailleurs une parenté avec le mot français « rets » dont le sens ancien signifiait « Ouvrage en réseau, pour capturer du gibier, des poissons » (toujours d’après le Petit Robert).
Il serait d’ailleurs curieux de faire un voyage à travers les mots de l’espéranto comme l’a fait Henriette Walter dans « L’aventure des langue en Occident ». Un petit essai dans ce genre existe sous le titre « ABC d’espéranto à l’usage de ceux qui aiment les lettres », publié chez L’Harmattan. A voir aussi « Langues sans frontières » de Georges Kersaudy (éd. Autrement) qui a été amené, durant sa carrière de fonctionnaire international, à parler, écrire et traduire une cinquantaine de langues dont l’espéranto.
Quant à des adresses de sites, j’en mentionne souvent, mais elles sautent presque toujours pour une raison inconnue. En général une recherche sur Google avec le mot « esperanto » et un nom de personne ou de lieu fournit déjà pas mal de renseignements. Même chose pour une activité : littérature (literaturo), commerce (komerco), tourisme (turismo), science (scienco — dans ce cas, « scienc » suffit), etc.
Des articles étaient déjà parus voici quelques mois dans Le Figaro et Le Temps (Suisse) annonçant la publication ultérieure du rapport Grin (faire une recherche avec ces mots).