@collectivement
Les pays membres de l’UE, via la BCE, s’apprêtent à verser près de 350 milliards au FMI, afin que ce dernier les prête à son tour aux Etats et institutions bancaires européennes en difficulté. La BCE doit par ailleurs prêter aux banques (à des taux avoisinant les 1%) afin que ces dernières stimulent le marché, en espérant que ces dernières utiliseront ces fonds pour le crédit et non pas pour la spéculation, comme ce fut le cas pendant la crise financière de 2008. Tout cela semble logique, cohérent, équitable, puisque personne, à ma connaissance, ne semble vouloir expliquer ces « manipulations en écriture ». Et à tous ceux qui se poseraient des questions on répondra, de manière condescendante, qu’ils ne comprennent rien ni à l’économie ni au marché. Quand aux « spécialistes » ; ils s’attarderont sur le refus britannique de participer à ce fond ou aux « garanties » exigées par des pays non membres de la zone euro pour en faire de même. Entre temps, pour répondre à la énième poussée du chômage, le ministre responsable promet le énième plan anti chômage. Soit les mots ont perdu leur sens, soit l’entendement est parti pour des vacances de longue durée soit, c’est le plus probable on continue à nous prendre pour des lapins crétins…