J’ai plussé votre article malgré une erreur sur le rôle de la Turquie dans les exactions actuelles en Syrie. La Turquie est en effet la
base arrière des mercenaires d’Al-Qaïda, qui sèment actuellement la mort et la terreur en Syrie. La Turquie poursuit en cela une longue tradition de coopération avec la CIA, entamée à l’époque du réseau Gladio (sinon avant). Les Gladiateurs ont en effet été particulièrement actifs, et violents, en Turquie tout au long de la deuxième moitié du 20ème siècle (lire à ce sujet le chapitre consacré à la Turquie dans
Les armées secrètes de l’OTAN, de l’historien Daniele Ganser). Par conséquent, ce n’est pas Ankara qui doit
« fermer les barrages », comme vous dites, mais Damas qui aimerait bien ! Et le « génocide » est clairement le fait d’ingérences étrangères (Washington est bien sûr le premier suspect).
Sur la Syrie :
La terreur en Syrie est le fait de mercenaires fanatisés et de repris de justice avec lesquels ils font, tristement, équipe. Ces sinistres pantins tirent sur tout ce qui bouge, même les ambulances. Les forces gouvernementales, désarmées, font de leur mieux pour extraire les blessés, parfois sous le feu ennemi.