@Eric
« Ma
conviction personnelle est que ces difficultés sont en définitive
spirituelles
plus encore que matérielles, politiques ou idéologiques.
C’est
pourquoi je pense que le devoir de tout chrétien de bonne volonté
est
d’aller
a la rencontre de ces enfants perdus pour leur annoncer la bonne
nouvelle
qui se trouve particulièrement d’actualité.
Calmez
vous les gars, Un sauveur vous est ne ! Alléluia ! »
En
d’autres termes vous prônez la soumission matérielle sous couvert
de salut spirituel. Comme le firent pendant des siècles tous les
tenants de l’ordre établi pour mieux asservir matériellement les
gens de peu. Autrement dit : « plus grande sera votre
souffrance matérielle ici-bas plus grand sera votre salut spirituel
auprès du Tout-puissant ».
Quelle
« modernité » en effet !
Pour
conclure, je dirais qu’au fond les choses sont assez simples :
si l’on comprend le socialisme comme la gestion plus ou moins
égalitaire et démocratique des moyens de productions et des
services par l’ensemble des travailleurs citoyens (et non plus
salariés) pour le bien-être et l’émancipation de tous, alors
l’URSS n’était pas socialiste ; si l’on comprend le capitalisme
comme un système reposant essentiellement sur l’accumulation du
capital, la compétition , le productivisme, le salariat, la
production pour l’échange (et non pour la consommation directe),
alors l’URSS était capitaliste, certes étatique, mais capitaliste
tout de même.
Bonne
année cher ami...