A bovinus : vous avez vraiment une vision très lointaines de toutes ces questions....
Le bilan officiel de la justice russe sur les victimes civiles de« l’agression géorgienne » s’élève a 162 personnes. C’est cela que vous appelez un « génocide », alors que compte tenu de la fréquence des mariages mixtes entre ossètes, géorgiens et autres, ils est sans doute impossible de déterminer la nationalité des victimes.
C’est beaucoup moins que le nombre de morts essentiellement vieux russes lors des bombardement de Grosny. Russe parce que c’est une ville russe, et que les tchechenes sont partis dans les familles dans les montagnes. Les russes qui avaient une famille ailleurs aussi, Sont reste les retraites russes qui n’avaient pas le choix. Dans le premier cas, larmes de crocodile sur les génocides ossètes, dans le second communiques vainqueurs : l’ordre règne a Grosny grâce a Poutine. Génocide de russes par des russes ?
En Abkhazie, les russes on été très soucieux d’aider a l’autonomie contre la georgie, mais quand les Abkhazes ont fait mine de se choisir un president qui manifestait l’idee de ne pas trop dependre non plus de Moscou, le FSB y a mis bon ordre.
Ce cynisme affiche aussi explique les ressentiments de la population parce qu’a nouveau, les gens le savent.
Résultat de toutes ces politiques ?
La Russie est en train de perdre le Caucase interieur. Démographiquement par natalité différentielle inférieure de l’élément russe, émigration de celui ci vers la Russie, absence de réelle politique de soutien et de développement. Pareil manque de vision strategique dans l’extrême orient, l’absence de politique de soutien et de développement fait que l’effondrement démographique et économique devient alarmant.Pourtant, il n’y aura pas de’extremeorient russe sans russes en extrême orient. Depuis le début, il a fallu de très fortes incitations pour convaincre des russes d’y vivre. Le gouvernement actuel ne semble pas prendre les mesures qui s’imposent.
Mais surtout, il s’aliène a chaque fois les populations des républiques périphériques.
En Géorgie, est en train de grandir une jeunesse qui pour la première fois depuis longtemps dans ce pays, traditionnellement ami, ne parle pas le russe. Pour une bêtise bureaucratico douanière, la Russie a commence a expulser des tadjiks.
Bref, elle ne défend pas ses intérêts geostrategiques, elle montre ses gros bras. En particuier quand c’est facile, ne coute pas trop cher et ne demande pas trop de persévérance dans l’effort.
Même avec la Belorussie, ses relations sont complexes,faites de rapports de force, et la Russie semblepresque plus pressée de prêter de l’argent a l’Europe qu’a son voisin de l’ouest, en crise profonde,alors que quand meme, encore plus qu’avec l’Ukraine, on peut regretter qu’il n’y ait pas d’union politique.
Résultat ? N’importe quel gastarbeiter a Moscou a des idées très précises sur les responsabilités dans le conflit géorgien. Gérer ses intérêts dans son étranger proche, c’est aussi gérer un capital de sympathie. C’est ce capital que le gouvernement dilapide en montrant sans arrêt ses muscles.
Qui plus est de façon pas très cohérente. Ainsi il a coupe le gaz au Ukrainien avec lesquels ils était en paix,mais le gaz russe n’a pas cesse de passer pendant la « guerre »avec la Géorgie.
Il a mis en œuvre une campagne ( attaque internet, boycott des produits etc..) contre l« Estonie qui déplaçait respectueusement un monument aux morts de la grande guerre au moment ou on vidait a la va vite un cimetière d’anciens combattants a Moscou pour réaliser une opération immobilière.
Aujourd’hui,les élites de ces pays envoient leurs enfants étudier a l’ouest. D’un autre cote, comme c’est le cas également des élites russes....
Du reste, le moins symbolique dans cette manif, n’etait pas la presence de Xenia Sobshak, fille du prof mentor et faiseur de carrière de Poutine et Medvedev.
C’est un élément d’ailleurs important. A force d’envoyer leurs gosses étudier a l’étranger et se frotter a l’occident, cela permet d’espérer qu’au moins eux tenteront d’ouvrir le système. Comme les enfants de la nomenklatura StalinoKrouchevienne ont organise la perestroïka quand ils en ont eu marre de supporter les pesanteurs et surtout les limitations que le système leur imposait de faire semblant de respecter.
Pour le reste, les principaux succès réel du retour de la Russie sur la scène internationale sont sur le plan diplomatique, le rapprochement avec le Venezuela, qui a permis la reconnaissance de l »Abkhazie par ce pays...., une vague mise en garde concernant la Syrie qui ne coute pas cher, un soutien aux indépendantistes Kurdes de Turquie (pourquoi usuellement de Turquie ?) et sur le plan du business, l’adhésion a l’OMC qui marque bien que pour le régime de poutine, l’important n’est pas de prendre ses marques vis a vis des USA, mais bien au contraire de participer au business comme tous le monde.
Alors la Russie rempart du ’monde libre".... moi je veux bien