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Commentaire de minijack

sur Histoire : le Roy René, le comte qui se faisait appeler Roy


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minijack minijack 30 décembre 2011 17:54

Ce « bon roi René » était en effet par son père comte d’Anjou et roi de Provence ainsi que « roi titulaire de Jérusalem », ce qui lui permit d’ajouter la Croix de Jérusalem aux armoiries du comté (plus tard érigé en duché) de Bar (comportant initialement deux bars ou deux poissons, et c’est cette Croix de Jérusalem qu’on appellera plus tard Croix de Lorraine) .

C’est en 1420, par une transaction avec les Luxembourg, que René a obtenu le Barrois en échange de son duché de Guise. Et il est intéressant de se demander pourquoi, même à ce prix, le comté de Bar (ou Barrois) devait absolument passer sous l’égide de René...
C’est en effet en 1420 que René acquit le Barrois par le moyen que je viens d’indiquer, au moment même où était signé l’infâme Traité de Troyes par lequel Isabeau de Bavière, désavouant le dauphin Charles, accordait la couronne de France au roi d’Angleterre. Situé à la frontière lorraine de ce comté de Bar, cela faisait de Domrémy un territoire indépendant de la couronne de France. 

Or, c’est précisément là, à Domrémy, que depuis quelques années déjà on préparait une jeune princesse (plus du tout une gamine !) à devenir le « Sauveur de la France »... Et c’est également dès cette même année 1420 que Baudricourt (homme lige de René d’Anjou) accorda à Jacques soi-disant « d’Arc » un bail de 9 ans pour la location du château de l’île à Domrémy ! 
Qu’aurait donc pu bien faire un « laboureur » d’une forteresse ?... On se le demande !... 
C’est que le père Jacques n’était pas plus laboureur que Jeanne n’était bergère !... 


1420+9=1429. Il n’y a pas de hasard !... La « Délivrance d’Orléans » — laquelle n’était pas encore menacée à l’époque et ne le sera qu’à l’été 1428 ! — fut programmée de longue date par une société secrète appelée l’Ordre de SION, lequel avait son siège en l’église Saint-Samson d’Orléans depuis 1254. Et René d’Anjou en était le Grand-Maître, le Nautonier. Ce n’est pas la cité que Jeanne devait protéger mais les archives de SION ! Elle avait vocation à cela depuis sa naissance, et PAR sa naissance-même... 


Jeanne est tout sauf une « sainte » catholique. Elle fut même probablement une adversaire résolue de la papauté. 

Tous les détails et des tonnes de précisions historiques sont dans mon roman : « Jeanne d’Arcadie » (sur Amazon : http://www.amazon.fr/Jeanne-dArcadie-ebook/dp/B0064L5UFE/ ) 

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