Disons que c’est le principe de l’entraide qui fait le web ; l’anonymat du vote n’a aucun intérêt, à part celui d’empêcher de vérifier si son vote a été compté...
J’avais aussi pensé, puisque Julian Assange de Wikileaks était un indigné, qu’il pouvait mettre sa technologie d’anonymisation sécurisée au service de ce type de scrutin électronique.
Mais ce n’est pas le fond du problème, il s’agit surtout de permettre d’énumérer les objectifs qui veulent être atteints, indépendamment des moyens ou de la faisabilité, et ensuite d’y raccorder les projets qui sont capables d’atteindre ces objectifs, de façon à faire apparaître les solutions les plus efficaces.
Beaucoup de gens font ce travail, il s’agit donc de les exposer, et de les confronter à un scrutin. Il est question de voter pour des idées, de les proposer, d’y travailler, et de leur conférer une légitimité de sorte qu’elles ne soient plus possibles à ignorer.
Avec internet il se produit l’effet révolutionnaire selon lequel le travail collaboratif est d’une bien plus grande qualité et légitimité que ce dont serait capable le meilleur politicien du monde, pour peu qu’il existe.