Bonjour Paul,
Votre article ouvre un débat intéressant, cependant il me semble que le concept de race peut conserver le sens phénotypique qu’on lui donne couramment aujourd’hui.
Car ne nous y trompons pas : ce que la génétique a révélé, ce n’est pas que le concept de race n’avait pas de sens, mais que la distinction raciale devait être entendue au sens phénotypique et non génotypique.
Les théories racialistes confondaient race (apparence, phénotype) et « sang » (contenu génétique). Nous savons que cette théorie est fausse : la race n’est pas dans le « sang », elle ne constitue pas une essence fondamentale de l’identité biologique d’un individu comme voudraient le croire les « racistes » ou « racialistes » quand ils s’imaginent qu’une certaine apparence implique systématiquement une certaine qualité ou certains défauts « inscrits » dans le matériau biologique d’une personne.
En réalité, si un couple suédois va habiter en Afrique, ses descendants en ligne droite seront d’une race différente des parents d’origine, parce que la descendance se sera adaptée au climat ou aux maladies locales, par exemple (ceux qui ne pourront pas s’adapter mourront sans descendance et donc une sélection naturelle va modifier la couleur de la peau, la forme du nez pour permettre de respirer de l’air chaud, etc.)
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/genophenotype/index.html
Conservons donc au mot race sa signification réelle : une certaine apparence, qui ne révèle ni l’identité biologique ni l’identité spirituelle d’un individu, mais qui est cependant indéniable et d’ailleurs si importante pour la beauté diversifiée de l’humanité !