Il est toujours touchant de voir les efforts des émetteurs d’avis positifs sur la question du nucléaire. Ils apparaissent toujours comme les porte-parole de l’efficacité pragmatique, des éclaireurs de la pensée française empreinte d’un réalisme « bon père de famille », maîtrisant la langue de Voltaire avec l’esprit de Descartes.
Et que ce soit pour appuyer la mafia militaro-nucléaire ou justifier la guerre contre l’islamisme à mobylette (Grand Sam contre Omar Mollah) , ils choisissent toujours l’ombre sécurisante du pouvoir (économique , professionnel, politique, militaire). Collaborer avec le pouvoir a toujours été la garantie d’avoir raison tant que le masque de la vérité officielle ne s’est pas effondrée .
Car le masque finit toujours par tomber et ceux qui empruntent les confortables avenues de la collaboration finissent peu ou prou dans le goudron et les plumes, habillés pour la prochaine glaciation.
Il faut tout de même rappeler ici comme ailleurs que le nucléaire est un projet de société imposé par une tripotée de technocrates unis pour le meilleur, mais pour le pire avec de parfaits démocrates que sont les militaires.
Gageons que, comme on le voit actuellement pour les économistes télégéniques, quand la réalité rattrapera ces hauts-parleurs de la « voix de son maître » ils sauront remiser arguments et arguties au croc de boucher de leur abri anti-atomique.
En résumé , ces défenseurs de la veuve nucléaire défendent cyniquement une forme d’absolutisme monarchique ou oligarchique (pour être plus actuel), sous couvert de bonhomie franchouillarde.