La fable et la chimère, sont la compétence et la probité des hommes politiques en charge du pouvoir.
Le budget est en déficit depuis 30 ans, tout le monde a pu le voir, le parlement approuvait. Les responsables de ce gâchis, membres de l’exécutif et du législatif, prétendent donner des leçons d’économie aux Français et, sous prétexte de bonne gestion, sabordent la solidarité nationale sous le prétexte du déficit.
Avec cynisme, Ils se montrent, par contre, d’une générosité sans faille pour les riches actionnaires. La baisse record des impôts des plus riches et les dizaines de milliards de subventions accordés aux entreprises, c’est à dire, aux actionnaires, sans contrôle a posteriori, ni de leur usage, ni de leur efficacité.
Les banques devaient-elles être renflouées en 2009 ? Cette question n’a fait l’objet d’aucun débat parlementaire. Les islandais, qui se sont massivement révoltés contre, ont été dénoncés comme des irresponsables et caricaturés par toute les médias de l’oligarchie sans provoquer le début d’un débat national.
Les banques françaises devaient être nationalisées puisque l’état et l’argent des français venaient à leurs secours. Personne, ni au PS, ni à l’UMP, ne l’a exigé « au nom du peuple français ».
Et que penser de tous ces hommes politiques de premier plan, de gauche et de droite, qui dénoncent sur tous les médias la TVA sociale comme un impôt injuste, immoral, anti-social, etc.. En toute logique, ne devraient-ils pas dénoncés et demander la suppression de la TVA normale qui est exactement du même type.
Mais ils ne le font pas et n’avancent aucune piste pour modifier l’assiette d’un impôt finançant la
solidarité nationale qui repose toujours, comme en 60, sur des salaires, dont la masse est en proportionnellement en baisse dans le PIB au profit des revenus financiers.
Et qu’en est-il de la corruption avérée et avancées des élites, de ces milliards qui circulent dans les paradis fiscaux ? Du racket organisé par les hommes politiques ? En témoigne abondamment des livres dont « Sarkozy m’a tuer » et ceux de Denis Robert, les trop nombreuse affaires crapuleuses qui ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. En réponse, le pouvoir démantèle les sections de répression contre les délits financiers sans que nos élus ne protestent.
Alors tous pourris ? Pas tous, non mais presque et à un point que les français ne soupçonnent pas.
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