Bayrou présentera ses propositions définitives mi février je crois. Il y a en ce moment et courant janvier des consultations.
Ce que je sais :
Bayrou est contre la TVA sociale et contre la paupérisation des salaires. Il ne veut pas augmenter la compétitivité des entreprises françaises par la baisse des salaires mais par l’augmentation de la qualité, de l’image de marque et de la durabilité des produits français tout en demandant un effort aux consommateurs français qui pour 100 euros de produits fabriqués à l’étranger s’ils en choisissaient seulement 20 de factures française cela effacerait le déficit extérieur
il veut réduire la dette de 100 milliards d’euros en deux ans avec 50 milliards de moins de dépenses et 50 milliards de recettes avec une augmentation de TVA de 2 points mais non sur les produits de premières nécessité qui resteront à TVA réduite ou sur-réduite, deux tranches d’impôts supplémentaires (45 et 50 %), un rabot de 20 milliards je crois sur les niches fiscales. Il veut une taxe sur les transactions financières, que la BCE prête aux Etats sans passer par les banques privées.
Il veut sanctuariser l’Education et mettre en plus de tous les efforts sur le produire français (par exemple vaut mieux une voiture de marque étrangère produite en France qu’une voiture de marque française produite ailleurs, et il veut que les Français sachent la proportion de la part produite en France de telle sorte que de deux produits équivalents en qualité et en prix celui qui aura un peu plus de part française sera acheté. Ceci peut avoir un impact indirect non négligeable vis à vis des industriel qui verront là un coup marketing, mais surtout des concurrents dangereux qui pour 5 % de fabrication française de plus qu’eux gagneront des parts de marché leur imposant de changer de stratégie industrielle. Et moi j’y vois un autre aspect qui est sous-jacent : que les Français sentent ensemble qu’ils peuvent redresser leur pays et qu’ils en seront une part acteurs. Une motivation qui en plus peut créer une cohésion avec se sentiment de tirer ensemble dans le même sens et peut-être au bout un apaisement politique) car l’Education est avec la production le combat prioritaire de Bayrou et l’a toujours été, déjà en 2007 où il disait que pas un enfant ne devait entrer en 6é sans savoir ni lire ni écrire.
Il veut aussi dès son accession au pouvoir éloigner, comme il l’a dit lors des vœux à la presse tous les lobbies du pouvoir. Il a dit que cela ne coûterait pas un euro et cela se ferait en un jour
ici :
Nous allons reconstruire le moral de la France, parce que nous allons reconstruire la morale publique, même si c’est un mot intimidant et que je n’emploie qu’avec prudence, reconstruire en tout cas la confiance de notre peuple dans ceux qui le dirigent. Et cette partie là de mon discours est pour moi la plus facile. Je vous le dis en toutes lettres : nous allons reconstruire la politique honnête. Comprenez moi bien : pour les autres grands défis, la production, l’emploi, l’éducation, nous n’avons pas de baguette magique, et nous le savons bien il faudra des efforts.
Mais sur ce sujet-là, aucun effort à demander aux Français : il suffit qu’ils le décident le 6 mai pour que soit mis un terme, en un seul jour, à toutes les affaires, à toutes les complaisances coupables, à toutes les connivences. Les mauvaises habitudes, les cadavres dans les placards, les réseaux des uns et des autres, les affaires qu’on traîne et qui n’en finissent jamais, les secret-défense des uns et des autres depuis vingt ans. La justice fera son travail, et cela suffira.
Il suffit que les Français le décident pour qu’en un seul jour les groupes de pression, les réseaux d’intérêt, trouvent désormais à l’Élysée porte close.
Il suffit que les Français le décident pour qu’en un seul jour, le 6 mai, ils aient à la présidence de leur pays quelqu’un qui considère que son devoir, et sa vocation, est d’entendre en premier les citoyens qui n’ont ni moyens, ni relations, et qui n’ont que la République au fond pour les protéger ! Un poète de mon pays leur a donné un nom magnifique, à ceux-là qui ne seront jamais dans le journal : il les appelle « los de qui caü », « ceux qui sont comme il faut », et qui n’ont que cela comme seule richesse. Excusez-moi de le dire ainsi, ce sont les miens, ceux qui m’ont tout donné, et je ne l’oublierai pas !
Il veut donc rendre indépendante la justice, la presse.