En fait le piège de la dette est une hydre à multiples têtes :
1-La loi de 1973 qui valide le principe de l’externalisation systématique de la création monétaire, dispensant ainsi le politique d’avoir à se préoccuper de l’équilibre du bilan de la banque de France,
2-Le financement de la croissance économique par le recours systématique à des emprunts sur les marchés financiers (avec des taux indécents et dont le montant ne retourne plus dans la poche des institutions de l’Etat),
3-Le roulement de la dette d’échéances en échéances... Ou comment organiser une cavalerie financière au niveau de l’Etat depuis les années 70... (il était évident pour qui est doté d’un cerveau que la fête devait se terminer un jour ou l’autre !)
4-Le clientélisme et l’absence de perspectives sur le long terme par des politiques dont le seul objectif est de se faire réélire,
5-Le découplage des monnaies fiduciaires et scripturales des biens tangibles et physiques que sont l’or et l’argent,
6-La dérégulation financière et la fin du Glass-steagall-act qui permettait de ne pas mettre en péril le secteur des banques de dépôts lorsque les banques d’affaire perdent les pédales.
Bref... Le problème ne se résume effectivement pas à la seule loi de 1973 et penser que la solution sera toute trouvée si on l’abroge est une dangereuse illusion. Elle n’est qu’un des rouages du problème.
Se contenter de la supprimer sans que ne soient par ailleurs restaurés des fondamentaux aujourd’hui bafoués ne servira à rien.
Mais de toutes façons il ne faut pas se faire d’illusions : Nous n’échapperons pas à un scénario hyper-inflationniste et un un retour dans la douleur au standard or-argent-métaux précieux...
Vu la montagne de dettes qui les secteurs publics et privés ont devant eux et l’incapacité à continuer la cavalerie qui nous a mené au bord du précipice, l’affaire est en effet pliée !
La seule consolation qui nous reste est de nous dire que le moment venu nos responsables ne pourront pas échapper au châtiment qui les attend : Ils n’ont plus nulle part ou se cacher étant donné que la crise est mondiale... Il n’existera donc plus un seul endroit sur Terre ou la population ne cherchera pas à leur faire la peau.