C’est vous qui êtes ridicule et qui faites semblant de ne pas comprendre :
Aucune structure industrielle , d’aménagement (autoroutes , rail , nucléaire ) n’auraient pu se faire sans l’ emprunt...
Pendant longtemps la banque de France prêtait à 0 % à l’état et se contentait du remboursement .
Puis « on » a décidé qu’il fallait passer par les banques avec des emprunts soumis à un taux élevés , comme pour les particuliers , quand ils achètent une maison ou une automobile .
Ensuite la BCE a pris le relai pour imposer cette soumission aux marchés .
A partir de là , les états ont commencé à nourrir l’hydre bancaire qui a aujourd’hui tant de puissance qu’elle fait la pluie et le beau temps . Y compris de prêter sans aucune garantie , certaine d’être sauvée in fine par les contribuables .
Un monstre a été créé .
Et c’est à lui que tous les pays occidentaux doivent d’être surendettés et pressurisés .
Je vous répète que les contribuables ont déjà remboursé largement cette dette elle même , rien qu’en payant les intérêts.
Ce qui veut dire que si les états avaient continué à emprunter à un taux 0 ou 0, 01 nos finances seraient saines .
Maintenant vous avez aussi raison : à partir du moment où les politiques ont mis en place le système d’emprunt sur les marchés , ils se devaient de ne plus emprunter .
Mais cela est assez difficile surtout dans le cadre du néolibéralisme et de la libre concurrence généralisée .
Et ce n’était pas évidemment l’intérêt des banques, toutes puissantes .
Donc le système a perduré .
Plein de pays ont pris la tasse après que leurs dirigeants corrompus ou des dicstateurs aient accepté des prêts FMI qu’ils ont détournés à leur profit personnel . l
Laissant les conséquences aux populations qui pour rembourser n’ont plus que le choix de brader leurs actifs et de tout privatiser , y compris les retraites, la santé ,l’enseignement etc, etc selon leurs « plans structurels » néolibéraux mais qui prend bien soin d’en exempter les bénéficiaires devenus très riches .
Nous sommes dans ce cas avec les mesures de rigueur répétitives , les privatisations à marches forcées et la destruction des services publics .
Et les Grecs en savent plus que quelque chose .
Auparavant la gestion d’un pays était du domaine du politique , aujourd’hui elle relève des intérêts financiers auxquels sont soumis les politiques quand ils ne sont pas complices .
Cr.