c’est normal parce que cette loi touche a une partie de notre imaginaire collectif ... les votes sont plus émotionnels qu’autre chose. Ce sont des personnes qui n’ont pas lu mon article.
Le monopole d’émission monétaire, c’est cela la vrai arnaque.
Il faudrait un cortège d’économiste pour déterminer le meilleur « mix » de monnaies. Mais j’ai tendance à penser, intuitivement qu’il en faudrait plus que 2.
Il faudrait toute une nouvelle théorie de la monnaie. Et avoir des monnaies adaptées aux circuits économiques qu’elles sont censées gérer.
Je reprends l’exemple des tickets resto, parce que c’est un cas facile a comprendre.
Si on décide que plus personne ne doit avoir faim en France, c’est très facile. On peut le faire avec une monnaie dédiée : les tickets resto.
Il suffit que les tickets aient une date de péremption (1 an, comme aujourd’hui) et qu’ils soient alloués à la manière d’un revenu universel.
On garanti (via les impots) que tout le monde touche assez de tickets pour s’acheter a manger. Ces tickets ne sont utilisables que dans les boutiques de nourriture. On ne peut pas les accumuler ou spéculer avec. On peut juste s’acheter a manger.
On ISOLE ce circuit économique. On l’isole de l’inflation, de la spéculation, et autre. On l’isole avec une monnaie spécifique.
Chose qu’on ne peut pas faire avec une monnaie unique, un taux d’intérêt unique, etc...
Comment faire pour stimuler le secteur du bâtiment en France, l’automobile en Autriche, et le médical en Grèce (par exemple) avec une monnaie unique et un taux unique ?
Avoir ces monnaies différentes permettrai de bien faire la différence en vital et loisir, entre logement et vacances ...
Le pire, c’est que le gouvernement est obligé de nous fournir des ersatz de monnaie : les tickets resto, les chèques vacances, les chèques emplois services, etc...
Autant y aller pour de vrai. Mais pour ça, il faudra virer les banquiers centraux.
Et la, on a effectivement le même soucis que pour abroger la loi de 1973.
Mais surveillons la Hongrie : la banque centrale a été nationalisée.
Je parie que ce pays sera attaqué sous peu (pour un prétexte ou un autre).
C’est un casus belli.