Je trouve dommage que l’on critique la TVA sociale en n’expliquant pas
clairement les arguments adverses (volontairement ou involontairement ?). Bien que n’ayant pas jamais fait d’économie, je vais me faire l’avocat du « diable » et expliquer ce que j’ai retenu du point de vue
adverse, en essayant de lui rester fidèle le temps que je pourrais.
L’idée
de la TVA sociale est donc de déplacer une partie des charges sociales
entre la taxation du travail et la taxation de la consommation.
L’hypothèse
de base avancée (avec laquelle on peut ne pas être d’accord mais
comment expliqué ce désaccord sans nommée cette hypothèse) est que ce
déplacement des charges peut se faire sans augmentation du prix des
produits ni baisse des salaires (enfin logiquement une petite hausse des
prix des produits importés et une baisse de ceux importés).
Grâce au
système si parfait de la concurence, en réduisant les charges liées à
la production des biens et des services, les prix HT diminueront
d’autant et du coup la hausse de la TVA sur ceux-ci sera transparente.
Cela
exclu les produits d’importations qui verront eux leur prix augmenter,
mais on pourrait argumenter que si la balance reste à l’équilibre, cette
augmentation des prix des produits importés permettra une baisse de
ceux produits sur le territoire.
Bien sûr (mais là je ne suis plus
vraiment du côté que j’avais indiqué essayer de défendre), les produits
que nous exporterons ne participeront plus à la protection sociale et
viendront donc déséquilibrer cette balance.
Donc même en faisant
l’hypothèse (absurde ?) que les entreprises réduiront d’autant leur prix
que leur charge diminue, on fait donc plus ou moins porter aux
consommateurs (via une taxation des produits importés) une baisse du
prix des produits exportés.
Mais cette augmentation des prix, du
moins il nous l’est promis, nous donnera un fort gain de compétitivité
qui compensera facilement tout cela.