« TVA sociale » : Un faux prétexte pour un vrai cadeau au patronat !
Dans ses vœux aux français, Nicolas Sarkozy a relancé sa proposition - mal nommée - de « TVA sociale ».
Selon le président de la République, « Il faut alléger la pression sur le travail et faire contribuer financièrement les importations qui font concurrence à nos produits avec de la main d’œuvre à bon marché ».
La phrase paraît alléchante. Mais les explications de textes des membres du gouvernement font rapidement déchanter : il s’agirait d’une augmentation généralisée de la TVA pour financer une baisse généralisée des charges patronales.
Un faux prétexte :
Une telle augmentation de la TVA s’appliquerait tout autant aux produits importés qu’aux produits nationaux. Les produits nationaux ne gagneraient aucun avantage compétitif par rapport aux produits importés.
Par ailleurs, on peut supposer qu’une large part de cette augmentation se répercutera d’abord sur les prix aux consommateurs et non pas sur les marges des entreprises. Ce ne sont donc pas les entreprises, qu’elles soient étrangères « avec de la main d’œuvre à bon marché » ou française qui contribueront financièrement à la protection sociale. Mais bien les consommateurs, les salariés.
Par ailleurs, il faut rappeler que le SMIC en Chine est aux environs de 150 €. Aucune politique de réduction de charge ne parviendra jamais à rendre la main d’œuvre française « bon marché » comparativement à la Chine.
D’autres part, la France pratique les réductions de charges sociales depuis des décennies. Elles atteignent désormais 32 milliards d’Euros. Le chômage n’a cependant pas notablement baissé sous leurs effets depuis 20 ans. Sous l’effet de la crise, et malgré des allègements de charge conséquents, le chômage est même particulièrement élevé depuis 2008. Qui peut croire qu’une énième réduction de charge aura un effet supérieur à toutes celles déjà consentie ? La Cour des Comptes elle-même, dans plusieurs rapports, dénoncent le manque de lisibilité de ces réductions et son incapacité à en mesurer les effets.
Une mesure pénalisante pour l’économie.
De nombreux économistes et par exemple le président de Natixis Patrick Artus estiment que la consommation est le principal moteur de la croissance française déjà atone. Pénaliser la croissance est donc aujourd’hui la dernière chose à faire économiquement si on veut éviter que le pays n’entre en récession.
En 2004 déjà, alors que Nicolas Sarkozy était ministre du budget, une étude de Bercy déconseillait la mise en place d’une telle TVA sociale, au motif qu’elle aurait sans doute un impact négatif sur la croissance pour cette même raison. Les conditions économiques ont bien sûr changé depuis 2004 ; mais sans doute en ce sens que la consommation intérieure est encore plus vitale pour l’économie aujourd’hui qu’à l’époque et qu’il faut encore moins y toucher.
D’ailleurs, l’augmentation de la TVA est l’une des nombreuses mesures d’austérité prise en Grèce, qui ont conduit le pays à être plongé dans une profonde récession.
Un vrai cadeau au patronat.
Ce projet est par contre un véritable cadeau au patronat. Il s’agit ni plus ni moins que d’une mesure visant à faire transférer une part du coût de la protection sociale du patronat vers les salariés. Tandis que les charges patronales baissent, les impôts des salariés augmentent (via la TVA)
[Faut-il rappeler que la TVA est l’impôt le plus inégalitaire qu’il soit. Les 10% de ménage les plus pauvres consacrent 8% de leurs revenus à la TVA, les 10% les plus riches en consacrent 3.4% (Ils peuvent épargner une partie de leurs revenus, dès lors non soumis à la TVA). La TVA est un impôt qui pèse plus lourdement sur le smicard que sur le millionnaire…]
La TVA sociale est un ancien projet de l’UMP. Il fut même évoqué entre les deux tours des législatives de 2007. Fortement impopulaire, elle est restée au placard durant toute le quinquennat. En la ressortant maintenant, le gouvernement utilise la crise comme prétexte pour faire accepter ses positions les plus libérales, en espérant que le contexte de précarité croissante diminue les capacités de résistance des salariés à une mesure qui les pénalise directement.
Les propositions du Front de Gauche
Le Front de Gauche a quant à lui ses propositions pour renforcer les industries nationales et européennes. Il s’agirait d’un protectionnisme « social et écologique » :
A l’entrée de l’UE, les produits importés seraient taxés selon :
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Le « coût carbone » de leur voyage jusqu’aux frontières de l’UE,
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L’état des droits sociaux, le « coût du travail » dans le pays producteur.
Une telle mesure donnerait un avantage compétitif aux entreprises européennes sur les entreprises étrangères, diminuerait les pollutions dues au transport international de marchandises et ce, sans pénaliser le pouvoir d’achat des salariés européens.
66 réactions à cet article
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Sarko aura été LE président des taxes :
>
http://www.youtube.com/watch?v=Ge5l4USGzGk
.-
Bonjour Pandy,
« Sarko aura été LE président des taxes »
vous l’avez élu non ?
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J’ai lu ça, ailleurs sur internet, pour expliquer le coup de la TVA sociale. Selon le blogueur il y a deux explications possibles :
« – La panique. Constatant l’imminence et l’inéluctabilité de la branlée, il tente toutes les manœuvres les plus désespérées et les plus irrationnelles. On voit souvent ça dans les matches de foot quand, à quelques minutes de la fin, l’équipe en position d’être éliminée fait carrément monter son gardien de but dans la surface de réparation adverse sur un corner. C’est n’importe quoi.
- L’exécution froide d’un contrat. Sarkozy n’est manifestement que l’instrument du patronat et des grandes fortunes, et il n’a été mis en place que pour servir leurs intérêts. Il profite donc de ses derniers instants pour honorer des promesses faites au Fouquet’s. Un peu comme un terroriste cerné par les flics et qui balance quand même sa bombe car c’est pour ça qu’il a été programmé. »
Personnellement je penche pour les deux explications à la fois.
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Bonjour,
Je penche, quant à moi, pour la deuxième solution. Sarko mène jusqu’au bout sa « feuille de route », en peu en panique il est vrai vu la déculottée qui s’annonce, « froidement » et sans état d’âme.Puisse-t-il finir dans les poubelles de l’histoire. -
Salut Peachy,
ça effectivement la TVA sociale, ça en a fait descendre quelques uns de leur chaise !
Même Madelin - le gauchiste bolchévique bien connu - crie à l’arnaque ...
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Concernant l’UMP, la TVA sociale était déjà dans les cartons en 2007. C’est Laurent Fabius qui l’évoqua dans l’entre deux tours des législatives, et l’UMP l’oublia fort opportunément, vu ce que ça lui a coûté en député à ce moment là, souvenez vous !
Maintenant, oui, c’est, la panique. Mais la panique de qui ? Du gouvernment ? Je ne crois pas. Je pense que la droite essaye de profiter de la panique des salariés pour leur faire avaler n’importe quoi. Y compris le plus contraire à leurs intérêts comme la TVA sociale.
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Bonjour à tous.
Les deux explications avancées par Peachy Carnehan tiennent toutes deux la route.
Et à ceux qui pensent que la seconde vient bien tard, il est aisé de rétorquer que les complices Sarkozy et Patronat escomptaient probablement mettre cette TVA sociale en oeuvre sitôt le sortant réélu. Une hypothèse désormais très mal en point, d’où cette fuite en avant au bénéfice des patrons.
Cela dit, la première explication tient également la route. Sarkozy qui se voit en Napoléon espère refaire en politique ce qu’a réussi Bonaparte à Marengo ; vaincre sur le fil alors que tout semble perdu. D’où sa guerre électorale de mouvement destinée à donner le tournis aux électeurs en leur donnant l’illusion de l’efficacité et, autre avantage, en détournant les chroniqueurs de l’analyse de son bilan désastreux.
Il n’en reste pas moins que la « TVA sociale », même rebaptisée « TVA anti-délocalisation », est un piège à cons qui ne profitera quasiment pas aux salariés sur leur fiche de paie (se souvenir des restaurateurs !), qui n’empêchera pas les importations de produits chinois, indiens ou brésiliens, et qui surtout augmentera le coût de la vie pour tous, et particulièrement pour les plus modestes,xceux qui sont contraints de dépenser chaque mois la totalité de leurs maigres revenus.
Avec cette initiative, Sarkozy montre une fois de plus qu’il n’est pas au services des classes popualaires mais du patronat et des actionnaires ! -
Oubli de ma part : les propositions du Front de Gauche sont évidemment, et de loin, les meilleures pour limiter l’impact des importations à bas coût de production.
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TVA sociale : « Un cambriolage politique » selon le PS
...deux tiers des Français se disent opposés, François Bayrou, l’a qualifié d’« idée dangereuse ». La CGT y est opposée car, selon elle, la TVA sociale « fragilise » la protection sociale et "porte atteinte au pouvoir d’achat des Français et Jean-Marc Ayrault la qualifie de « cambriolage politique »...
http://www.news26.tv/politique/1535-tva-sociale-qun-cambriolage-politiqueq-selon-le-ps-.html
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Tiens, au fait, pour ceux qui n’ont pas encore vu la une du jour de Marianne : http://www.marianne2.fr/docs/une/dip.jpg?201201711
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Salut, Peachy.
Une affaire croquignolette en perspective ?
Voire... Mais d’ores et déjà, si l’on en croit La Dépêche, deux personnalités ont été éjectées de leur poste, l’une (témoin de Carla lors de son mariage) discrètement évacuée par l’Elysée où elle avait un bureau de conseiller, et l’autre virée à la demande pressante d’Hillary Clinton. A suivre... -
« Gouverner c’est neutraliser des mesures prises dans l’affolement par des contre-mesures prise prises dans la précipitation » ceci est extrait du dernier prix Goncourt .....
Sinon, cette TVA sociale, je ne la sens pas, c’est la TVA restauration appliquée à grande échelle, c’est à dire tout bénéf pour les employeurs, le tout financé par nos pommes
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Faudra rayer « prise », c’est en trop dans le message, je n’ai plus de Tipex
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La TVA sociale, c’est simplement une diminution de salaire, un salarié perçoit un salaire net chaque mois, mais ce qui rétribue son travail c’est le salaire brut, c’est à dire un salaire socialisé qui permet entre autre de payer l’assurance maladie, la formation, les allocations familiales, le chômage, les retraites, la maternité… Le patronat appelle cette partie du salaire une charge alors que c’est notre protection sociale !
L’objectif est donc d’en finir avec le salaire socialisé. Lire :
http://2ccr.unblog.fr/2012/01/05/tva-sociale-baisse-des-salaires/-
Sarkozy est le candidat épouse-tout flan. Il endosse tous les habits, récupère tout ce qui fait parler et qui peut lui rapporter quelque chose. De Jaurès (dont il ne partage pas 1% des valeurs) jusqu’à la TVA sociale en passant par la sobriété budgétaire « règle d’or » qu’il n’a jamais pratiquée.
Un candidat épouse-tout
Mais tout est du flan.
Un candidat épouse-tout flan !-
Je pense que vous prenez le problème à l’envers.
Aujourd’hui, la protection sociale en France est très largement financée par les revenus du travail (les fameuses cotisations sociales qui font que pour 75€dans votre poche, l’employeur lui verse 75€ de cotisations et taxes diverses - très facile à voir sur un bulletin de salaire).Hors, sur une population de 60M de français, dont environ 40% est en âge de travailler (soit 24M), on ne compte que 18M de personnes en situations d’emploi. C’est donc en grande partie un « petit tiers » des français qui financent la protection sociale de l’ensemble du pays.Dans un contexte économique comme celui que nous connaissons, où il est devenu certain que de moins en moins de personnes auront un travail, le financement de la protection sociale va devenir un problème de plus en plus complexe.Donc il faut trouver un moyen pour ne pas faire peser ce financement uniquement sur le travail.L’idée d’une baisse des cotisations sociales n’est pas mauvaise en soi. Si on baisse de 6 points les cotisations, et que cette baisse est répartie à 50/50 entre cotisations salariales, et cotisations patronales, alors votre salaire net va augmenter de 3%, et le cotisations de l’employeur vont aussi baisser de 3%. Les deux parties y gagnent donc.Par contre la TVA va augmenter de 2%. Votre salaire in fine aura seulement augmenté de 1%.Mais attention, une bonne partie de vos dépenses mensuelles ne sont pas soumises à la TVA (le loyer par exemple, qui représente de 30 à 50% de charge d’un ménage).Globalement, il y a une amélioration du pouvoir d’achat des salariés.Le problème qui se pose, concerne ceux qui ne travaillent pas. Eux par contre seront plus pénalisés par la hausse de la TVA, et non concernés par la baisse des cotisations.Mais étant donné que ces personnes sont bénéficiaires de la protection sociale (chômage, retraite, aides sociales), il n’est pas aberrant qu’ils contribuent un peu aussi à son financement.Un problème par contre, réside surtout dans le fait que les sommes collectées par l’état, qui devraient être reversées à la Sécu etc ne le sont pas. Et on peut craindre la même chose pour la TVA sociale, qui ne financera pas la protection sociale mais restera dans le carcan de l’état, pour financer les dépenses somptuaires de ce crétin de gouvernement.Alors là oui, c’est injuste.Ce qui est injuste, c’est que de trop nombreuses personnes soient en situation de précarité, et qu’aucune réponse n’est apportée à ce problème.Une situation juste serait que tout le monde participe au financement de la protection sociale, donc oui, en somme, tout le monde payer la TVA sociale, avec pour contrepartie une meilleure indemnisation pour tous.Comme ce n’est malheureusement pas le cas, la TVA sociale sera perçue, et sera en son existence même, un impôt injuste de plus, qui pèsera sur les plus faibles.Dommage car l’idée n’était pourtant pas mauvaise.-
Je pense que c’est vous qui ne prenez pas le problème à la racine :
D’ou vient la richesse produite par un pays. Je n’en connais que deux sources, le capital et le travail. Qu’on le prenne directement à la source sur les charges sociales ou indirectement par la TVA, on taxe toujours le salaire « socialisé » ou non du salarié.
Si vous suggérez qu’il vaut mieux taxer davantage le capital (produits financiers, dividendes et autres) que les salaires, je ne saurais qu’être d’accord avec vous.
Si maintenant il faut taxer le travail, on pourrait songer à une autre réforme : taxer les entreprises non pas sur la base des salaires qu’elles versent, mais sur la base de leurs propres revenus : leurs chiffres d’affaires. On réduirait ainsi une forte inégalité entre entreprise ; entre les entreprises à forte main d’oeuvre qui payent sans doute une part excessive de charge sociale et celles à forte valeur ajouté qui n’en payent pas assez.
Quant à faire contribuer à la protection sociale ceux qui en bénéficient, c’est absurde. Ca revient à dire : je vous verse 100. Mais pour cela, vous devez me reversez 20.
Dites directement : « je vous verse 80 », on gagnera du temps .
En l’occurence, dites : « on baisse les charges patronales et pour le financer, on réduit la protection sociale ». Mais ça, évidemment, ça passe moins bien, même si c’est le but final. -
En l’occurence, dites : "on baisse les charges patronales et pour le financer, on réduit la protection sociale". Mais ça, évidemment, ça passe moins bien, même si c’est le but final.
C’est tout à fait le but final. Pour être soi-disant concurrentiels, la manœuvre consiste à niveler par le bas. Sous-entendu c’est le niveau du social qui plombe nos ventes alors faisons baisser le niveau. Cette Tva sociale est une écluse qui nous mènera au niveau des pays dont maintenant nous jalousons la croissance et la seule croissance.
Mais même si tel est le but caché il ne sera pas atteint car en baissant les cotisations patronales, ils vont tous avoir le syndrome du patron de bistrot ; tout dans la fouille et merci les gens ......
Alors pour faire passer la pilule il y aura sûrement une part de baisse des cotisations salariales, mais minimes j’en prends le pari. Quelques graines distribuées aux pigeons pour éviter de penser, le tout matraqué par des Pujadas et compagnie accompagnés d’experts, toujours les mêmes, qui nous vendront cette soupe comme étant la panacée ......
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Votre message est un résumé des mensonges déversés sur cette augmentation de la TVA.
Ce que vous appelez « charges », payées par le patronat n’est qu’un salaire différé qui sert à leur assurance sociale. Supprimer ces « charges » c’est supprimer du salaire et, par conséquent, augmenter les revenus des patrons ; tandis qu’augmenter la TVA pour financer l’assurance maladie c’est faire payer aux consommateurs (donc aux travailleurs) ce qui était payé par le patronat. En trois mots : Une mesure Fouquets ! au bénéfice des sponsors de Sarkozy. -
Je trouve dommage que l’on critique la TVA sociale en n’expliquant pas clairement les arguments adverses (volontairement ou involontairement ?). Bien que n’ayant pas jamais fait d’économie, je vais me faire l’avocat du « diable » et expliquer ce que j’ai retenu du point de vue adverse, en essayant de lui rester fidèle le temps que je pourrais.
L’idée de la TVA sociale est donc de déplacer une partie des charges sociales entre la taxation du travail et la taxation de la consommation.
L’hypothèse de base avancée (avec laquelle on peut ne pas être d’accord mais comment expliqué ce désaccord sans nommée cette hypothèse) est que ce déplacement des charges peut se faire sans augmentation du prix des produits ni baisse des salaires (enfin logiquement une petite hausse des prix des produits importés et une baisse de ceux importés).
Grâce au système si parfait de la concurence, en réduisant les charges liées à la production des biens et des services, les prix HT diminueront d’autant et du coup la hausse de la TVA sur ceux-ci sera transparente.Cela exclu les produits d’importations qui verront eux leur prix augmenter, mais on pourrait argumenter que si la balance reste à l’équilibre, cette augmentation des prix des produits importés permettra une baisse de ceux produits sur le territoire.
Bien sûr (mais là je ne suis plus vraiment du côté que j’avais indiqué essayer de défendre), les produits que nous exporterons ne participeront plus à la protection sociale et viendront donc déséquilibrer cette balance.
Donc même en faisant l’hypothèse (absurde ?) que les entreprises réduiront d’autant leur prix que leur charge diminue, on fait donc plus ou moins porter aux consommateurs (via une taxation des produits importés) une baisse du prix des produits exportés.
Mais cette augmentation des prix, du moins il nous l’est promis, nous donnera un fort gain de compétitivité qui compensera facilement tout cela.
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La coût total d’un salarié en France, ce que dépense son employeur, c’est 45% qui lui sont versés cash et 55% qui sont versés à toutes sortes d’Organismes censés apporter d’autres valeurs au salarié.
Ces 100% là ne profitent qu’au salarié, en rien à son patron.
Le lot 45% cash, le salarié peut mesurer exactement l’avantage que ça représente en termes de litres de pinard et d’essence qu’il peut s’acheter avec.
Le lot 55% qui est confié aux organismes, le salarié ne peut en aucun cas en apprécier exactement les avantages. Son impression d’avantages se conjugue en « Mah, si je tombe malade, je serais aidé. Si je tombe chômeur, je serais aidé, si.... »
Sur ce lot d’avantages futurs éventuels non évaluables précisément, il ne dépend que de chaque salarié d’estimer que ça le fait ou que ça ne le fait pas.
Globalement, les salariés estiment que ça le fait. Si l’on propose aux salariés de percevoir ces 55% cash sans plus aucune assurance, la plupart refuseront.
Pour autant, en ont-ils pour leur argent ?
Impression de satisfaction mise à part, est-ce que ces 55% placés en assurances valent leur coût ?
Nul ne le sait.
Chacun sait que par exemple pour les retraites (la plus grosse part d’assurance), la surprise, toujours mauvaise, ne se découvre qu’à la fin, vers les 65 ans
Mais même nonobstant cette part très lourde des retraites et les mille injustices que le système actuel provoque puisque des pantouflards vont avoir des retraites énormes, jusqu’à supérieures à leurs salaires, pendant que d’autres ne toucheront que des miettes, mis à part la retraite donc, est-ce que les autres prestations réellement rendues valent un tel coût ?
Personne ne peut répondre à cette question. Et parce que personne ne peut y répondre, parce que les syndicats qui gèrent ces organismes n’ont aucun intérêt à lever des lièvres, personne ne se propose de les calculer, des les mesurer, de les juger.
Résultat : alors que les 45% de cash sont âprement discutés au centime près, personne ne conteste les 55%
Or, si ça se trouve, la gestion des organismes est si calamiteuse qu’en devenant efficace, les salariés pourraient bénéficier des mêmes services et protections pour seulement 30%
Il y a très probablement un gain de productivité à conquérir dans la gestion des organismes sociaux
Un gain de combien ? 3 % ? 8% ?
Je n’en sais rien. Je sais seulement que pour l’instant rien ne les contraint à devenir plus productifs.
Alors, si pour équilibrer ses recettes fiscales l’Etat décide d’augmenter la TVA (en oubliant de la rendre nettement progressive, en oubliant de taxer plus fortement un pain aux truffes qu’un pain ordinaire, une voiture de luxe d’une voiture basique) et qu’il veut faire passer la pilule, il peut toujours la qualifier de « sociale » et prétendre que cette augmentation ne va servir qu’à réduire les 55%
Au lieu de nous dire qu’en tant que capitaine responsable des organismes et administrations, il va réussir à les rendre plus productifs pour qu’ils offrent les mêmes prestations aux salairés contre 52% au lieu de 55%, il nous raconte une salade de transfert de fonds depuis une TVA plus forte vers les organismes sociaux pour qu’ils puissent passer à 52%
Concernant la TVA, alors qu’elle aurait pu être réformée en devenant progressive (5 taux selon le niveau de luxe des produits pour chaque type de produit. Quasiment zéro taxes sur les produits basiques et taxe de 25% sur les produis luxueux) il ne fait que l’augmenter (tout en pensant à la diminuer sur le caviar !)
Et concernant les charges sociales, Sarkozy prétend qu’elles vont baisser d’autant mais comme nul ne peut évaluer le service flou que rendent les Organismes contre les 55% qu’ils croquent en ce moment, nul ne saura s’ils en offriront autant quand ils ne croqueront que 52%
En contrepartie des 45 % de cash que les employés encaissent, ils fabriquent, sous la direction de leur patron, des montagnes de voitures, de trains, d’avions, de tablettes de chocolat, de chemises et de meubles. Ils en fabriquent tant qu’il s’en exporte.
Mais en contrepartie des 55% de prélèvements sociaux, quelle montagne de services rendent les Organismes que dirigent les syndicats et nos ministres ?-
faut-il être bête pour se faire exploiter ..
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Il me semble utile de rappeler que les organismes sociaux sont paritaires. C’est à dire qu’ils sont gérés à parité entre les représentants du patronat et les représentants des salariés. Le Medef y a autant de pouvoir que la CGT.
Et si je connais certains syndicats de salariés ayant une sympathie certaine pour les positions patronales (CFDT, CGC par exemple), je ne connais pas de syndicats patronaux ayant une sympathie pour les positions des salariés.En clair, la réalité du pouvoir dans les organismes sociaux est largement entre les mains du patronat et minoritairement dans ceux des syndicats de salariés. Donc, peut-être y’a-t-il des gains de productivité à y trouver, mais le patronat en a sa large part de responsabilité et ne peut s’en exhonérer.Mais est-ce que c’est 55% de salaire « socialisé » en valent le coût (le chiffre est à vérifier, ceci-dit). A défaut d’en avoir une certitude, j’ai un début de réponse : le coût total des dépenses sociales par habitant est largement supérieur aux USA qu’en France, pour une efficacité moindre.Ca laisse supposer que l’efficacité des assurances privées USA est inférieure à celle de la sécurité sociale, avec un coût plus élevé pour un service rendu moindre.C’est une première esquisse de réponse. -
Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand sont formels, la mise en place d’une TVA sociale est dans l’intérêt de notre pays et des emplois.
Le message du Medef a été reçu cinq sur cinq ; pour Laurence Parisot la baisse des cotisations patronales profitera aux entreprises qui auront ainsi une plus grande marge de manœuvre.
Cette mesure, accouplée à une autre mesure du patronat, baptisée « accords compétitivité-emploi » qui permettrait aux entreprises d’imposer à leurs salariés d’échanger temporairement des baisses de salaires contre une préservation de l’emploi, porte un nouveau coup au monde du travail.Ces mesures vont faire passer 50 à 80 milliards supplémentaires de la poche des travailleurs à celle des actionnaires. En un peu moins de vingt 20 ans ce sera donc au total prés de 300 milliards d’euro qui seront volés annuellement aux salariés !
L’objectif est donc d’en finir avec le salaire socialisé. La protection sociale se réduirait comme une peau de chagrin et seul un filet de sécurité minimum subsisterait pour les plus pauvres. C’est le but des mesures déjà bien entamées : franchises médicales, tarif unique pour les hôpitaux publics et privés, désindexation des retraites par rapport à l’inflation, prestations sous conditions de ressources, fin programmée des allocations familiales… ?
Ce pouvoir n’hésite pas une seconde à augmenter l’impôt quand il s’agit de faire payer les salariés, les retraités et les chômeurs. C’est-à-dire taxer les classes populaires et exonérer le patronat de toute responsabilité dans le financement de la protection sociale.
La TVA sociale est le troisième PLAN de RIGUEUR camouflé en mesures sociales.-
jusqu’a la fin il aura fait allégeance aux grands patrons du CAC40...
méprisant la France, les gens modestes, les chômeurs et les petites entreprises qui font à elles seules les créations d’emplois, pas du tout aidées par ces guignols et ces avocats véreux au pouvoir au service de l’argent, de l’euro et des mondialistes...
On voit le résultat des courses derrière les belles paroles un chomage catastrophique dans la zone euro, une activité en berne, qui prouvent la faillite des grands théoriciens de l’économie européenne !!
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sarko, 1er inculte de france doit se cultiver.
france est champion mondial de massacres, genocide pendant 200 ans,
et toujours negationiste comme une prosttituée.
aller lire cet article extraordianire que j’ai mis en ligne
http://www.forum-algerie.com/actualite-internationale/67911-incroyable-horreur-et-barbarie-francaises-en-algerie.html-
@ L’auteur : Permettez moi de tenter d’expliquer clairement la situation en exposant les divers arguments :
Vous écrivez :« les produits nationaux ne gagneraient aucun avantage compétitif par rapport auxproduits importés ». Ben si, La hausse de la TVA permettrait de basculer, des entreprises vers les consommateurs, une partie du financement de la sécurité sociale, ce qui allègerait le coût du travail puisque les cotisations patronales s’en trouveraient réduites et ce qui allègerait également le coût du produit français fini, le coût du produit importé restant le même (à condition que les entreprises jouent le jeu et répercutent effectivement cette baisse). Les ménages, par contre,verraient leur pouvoir d’achat baisser sauf s’ils achètent « français », hausse de TVA et baisse du coût des produits français s’équilibrant.
Théoriquement lesproduits français seraient donc plus compétitifs, se vendraient mieux et permettraient aux entreprises d’augmenter leur production et donc d’embaucher. Mais cette baisse ne suffirait pas à concurrencer les produits chinois qui ont un côut de M.O. permettant de proposer des prix imbattables.Et comme des pans entiers de notre secteur industriel n’existent plus, le consommateur achèterait ses produits électroniques « grand public » d’origine asiatique avec la TVA augmentée donc plus chers.
Quant à taxer à l’entrée de l’UE les produits importés, c’est une idée séduisante mais dont la décision relève exclusivement de Bruxelles...-
Bonjour, Guy.
Problème : la baisse des charges patronales n’allègerait le coût du produit fini qu’à la condition expresse que les patrons jouent le jeu dans ce sens au lieu de profiter de l’aubaine pour augmenter leurs marges. L’exemple des restaurateurs est, à cet égard, dévastateur ! -
Vous dîtes « à condition que les entreprises jouent le jeu et répercutent effectivement cette baisse ».
Là est effectivement le coeur du débat. Je dirais même que c’est la meilleur façon de résumer ce qu’est être de droite, ou être de gauche. Si le gouvernement fait un cadeau au patronat, peut-on lui faire confiance pour en redistribuer leur juste part aux salariés, où faut-il s’en assurer par la loi ?Pour ma part, je dirais qu’il faut s’en assurer par la loi. Et je dirais également que les 5 ans de quiquennat de Sarkozy ont donné des exemples objectifs abondant dans mon sens.La hausse de la TVA sur internet, je pense que tout le monde a pu constater qu’elle a été intégralement reportée sur les consommateurs. La baisse de la TVA sur la restauration, je pense que tout le monde a pu constater qu’elle a très largement servi à augmenter les marges du patronat de la restauration, et pratiquement pas à faire baisser les prix. Quant aux créations d’emplois qu’elle a engendré, pour ce que ça a coûté, on aurait pu recruter 3 fois plus de fonctionnaires, charges sociales comprises !Quant aux idées séduisantes qui dépendent de Bruxelles, et alors ? Sarkozy ne dit-il pas lui même qu’il faut réformer les traites ? Ne l’a-t-il pas déjà fait ? La BCE n’a-t-elle pas déjà elle même enfreint ses traites quand l’urgence de la crise l’ordonnait ?Pourquoi ne pourrions nous pas continuer à dire qu’il faut réformer la BCE, réformer l’UE et qu’il faut un nouveau traité ?Et croyez vous que dans les pays maltraités par la crise, comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, on ne puisse pas trouver quelques appuis pour une réforme des traîtés en ce sens ? -
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AGORAVOX, vous nous emmerdez avec vos pubs MAC DO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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TVA sociale : « Un cambriolage politique » selon le PS
...deux tiers des Français se disent opposés, François Bayrou, l’a qualifié d’« idée dangereuse ». La CGT y est opposée car, selon elle, la TVA sociale « fragilise » la protection sociale et "porte atteinte au pouvoir d’achat des Français et Jean-Marc Ayrault la qualifie de « cambriolage politique »...
http://www.news26.tv/politique/1535-tva-sociale-qun-cambriolage-politiqueq-selon-le-ps-.html
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Pas de crise pour les grands patrons
Les grands patrons et les actionnaires ne connaissent pas la crise : en cinq ans, les salaires des grands patrons a augmenté de 34 % et les dividendes versés aux actionnaires ont connu une hausse de 31 %. Les entreprises du CAC 40 devraient verser 37,3 milliards de dividendes au titre de 2011, puis 41,7 milliards l’année suivante, selon les analystes...
http://www.news26.tv/econmie/1527-pas-de-crise-pour-les-grands-patrons.html
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Vous pouvez ajouter ce petit article (venant d’un journal poubelle, je sais ... ) a votre liste
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SARKOZY VEUT JUSQU’AU DERNIER MOMENT FAIRE TOUT CE QUE LE PATRONAT ET LA FINANCE LUI DEMANDE. PAR CONTRE IL CONTINU PAR VOIE DE CONSEQUENCES ECRASER LES SALARIES . D’où cette TVA SOCIALE OU ANTIDELOCALISATION. Nous sommes abattu par un homme et sa suite n’ayant aucun respect pour l’humain ce qui est très grave. A aucun moment ils n’ont diminué leurs rénumérations. Nous voici avec plus de 8 millions de chômeurs ou de personnes ayant par la volonté des gouvernants une activité réduite. Lorsque l’on qu’une personne au RSA soumise aux 7 heures de travail obligatoire elle est supprimé en tant que chômeuse. LE PLUS MALHEUREUX devant cette situation les gens démissionnent au lieu de se battre. Si plusieurs millions se trouvait le samedi à MANIFESTER il en serait autrement. Hélas les organisations syndicales ne veulent plus lancer de mot d’ordre d’action. C’est très grave là aussi l’état a réussi a détourné les Français
de la volonté de réagir. Ensuite que va être les résultats des élections présidentielles et législatives lorsque nous voyons le peu de regard sur la politique. IL EST VRAI QUE SEUL LES FRONT DE GAUCHE VEUT QUE CA GANGE. Le PS A ABANDONNE DE DEFENDRE LE PETIT CE QUI EST BIEN TRISTE AUSSI . IL n’est plus de gauche dans ses dirigeants et les autres sont ressort pour réagir . Donc la droite a un boulevard ouvert devant elle. A PART QUE LA VERITABLE GAUCHE SOIT ENTENDU ET QUE LE PS SE REVEILLE . Vraiment la situation est grave pour faire rétablir la justice sociale et les droits de l’homme-
Ce qui abat les salariés c’est de sortir 17 milliards d’euros chaque mois pour les salaires des fonctionnaires.
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25 % des salariès sont des fonctionnaires, ce ne sont pas les patrons qui les payent. -
@hacheki
vous bavez sur les fonctionnaires mais vous faites partie de ceux qui pleurnichent
dès qu’une administration ferme vous obligeant à faire 30 kms pour une demarche... !!
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Quel rapport avec ce que j’ai dit ?
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Comment savez-vous que je pleurniche lorsque je dois faire 30 Km pour me rendre dans une administration ?
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Quelle administration, la police ? La justice ? l’ANPE ? la pénitenciaire ?
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S’il y avait moins de fonctionnaires, il y aurait plus d’argent dans mes poches, et j’aurai les moyens de faire les 30 Km.
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Mais il y vrai que tout ce qui ne va pas dans les poches des fonctionnaires atterri dans les poches du patronat, selon vous ...
Comme si au final ça n’était pas les ouvriers, les prolétaires qui payaient pour les fonctionnaires. Et tout ça pour vivre dans l’injustice, le chomage, la précarité physique et sociale, les embuscades de policiers au bord des routes ; si encore les fonctionnaires servaient à améliorer nos vies, même pas ; Ils ne servent à rien, il faut que ce soit Marine Le Pen qui dénonce la corruption du pas de calais. -
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C’EST LA FIN D’UNE ORGANISATION SOCIALE PERIMEE ; ELLE EST USEE PAR LES SIECLES... IL EN FAUT UNE AUTRE MAIS CETTE FOIS BASEE SUR LA VRAIE DEMOCRATIE ET CONFORME A L’INTELLIGENCE DE CE SIECLE : LE POUVOIR DES HOMMES POLITIQUES EST MORT, VIVE LE POUVOIR DES LOIS SOCIALES JUSTES !
ICI COMME AILLEURS IL N’ Y A RIEN A ATTENDRE DES CIRQUES ELECTORAUX SI LES REGLES DE GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES NE CHANGENT PAS FONDAMENTALEMENT !
Complément d’information :http://www.facebook.com/# !/M.A.Madjour
http://www.facebook.com/# !/groups/REFUSONSLECIRQUEELECTORAL20122014/
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Ce qui me fait bien rire c’est de voir Montebourg accuser Jack Lang de corruption, de voir Martine Aubry déclarer à propos de Hollande que : « lorsque c’est flou c’est qu’il y a un mou ».
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Très drôle aussi de voir Hollande incapable de virer Guérini du PS, Guérini se fout totalement de Hollande qui de toute façon n’est au courant de rien, : « Que la justice fasse son travail » dit-il, sous-entendant moi je m’en lave les mains ; Hollande n’est pas au courant non plus pour la corruption dans le pas de Calais. Il n’est pas au courant non plus pour le chômage en France, ni pour l’immigration invasion, c’est un non-sujet a-t-il dit. Il ne sait pas non plus pour les problèmes d’insécurité, il ne voit rien ........... .
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Seuls actuellement,n les revenus du travail cotisent pour la protection sociale ,tous
les revenus doivent participer à commencer par les revenus de l’argent,nul besoin
de TVA dite « sociale ».
Et puis,si toutes les parts de taxes affectées à la « sécu » (alcools,carburants,tabac ....)etaient reellement reversées le trou de la « secu » n’existerait pas !!
Et puis le GVT devrait nous expliquer pourquoi un medicament venant d’ un même
labo,donc même prix de revient, coute entre 2 et 10 fois le prix pratiqué en Italie ou
en Angleterre ... !!
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Je complète mes propos sur la TVA sociale, il faut comprendre que SARKOZY veut une fois de plus se dédouaner en invoquant les délocalisations qu’il veut supprimer. Mais durant son mandat il aurait le faire pour éviter. MAIS COMME LA DETTE il n’en est pas responsable.Il n’a fait qu’enfoncer cette dette et l’austérité. Jamais d’aide à l’investissement pour les PME. Les entreprises ont été rachetés trop souvent par des étrangers et puis ils sont partis avec les brevets ET LES SUBVENTIONS qu’ils ont eu de l’état. Ainsi nous avons perdu notre industrie. Voila la vérité maintenant les salariés doivent payer y compris pour les cadeaux fiscaux fait aux riches. NOUS DEVONS DIRE NON.
Malgré que la presse est dans les mains d’amis du pouvoir. Il faut que le monde du travail puissent savoir pourquoi dette et austérité.POUR CELA il y a la presse financée et faite par des associations altermondialistes ou indépendante comme AGORAVOX ou politis ALTERNATIVES ECONOMIQUES et autres QUE J’ oubli les sites internet comme ATTAC, AUDIT CITOYEN, POLITIS et bien autres. Malgré que le pouvoir fait tout pour ne pas que l’on se cultive il y a des moyens et ensemble nous pouvons réagir-
sarko, ment comme il respire !! c’est une maladie chez lui.
http://mejliss.com/video/la-francena-jamais-commis-de-genocide
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Dans le pays des 25% des bisounours de salariés protégés. Ces 25% ignorent que nous sommes en guerre.En guerre économique et compétitive.Ca nous vaut une kyrielle d’articles anti patronat comme celui là.Pourquoi payer un français plus cher en brut , alors que le même anglais, allemand, Italien coûte moins cher en brut ?On nous explique à longueur de journée la Chine pour ne pas voir que nos voisins ont des coûts salariaux moins élevés pour des protections sociales plus justes et équilibrées.Autre information, ne vous en déplaise, c’est bien les « patrons » qui créent le travail.Un cadeau, c’est un don. Une taxe moins élevée qui se rapproche de ses voisins concurrents, c’est une tentative d’aller vers une compétitivité juste avec ses compétiteurs.-
Spartacus, tu n’est pas censé libérer les esclaves au lieu de défendre les esclavagistes ? :p
Si le monde est comme cela, c’est bien qu’il a été pensé pour cela. Il n’y a pas de modèle tombé du ciel. Le modèle économique capitaliste n’est pas une fin en soi. Et puis, ne vois-tu pas que tout est déjà en train de tomber ? C’est bientôt fini, le rêve à papa. -
Les patrons ne créent pas le travail. Pour preuve, les SCOPs fonctionnent très bien.
Par ailleurs, aujourd’hui, les actionnaires prélèvent plus d’argents en dividende qu’ils ne versent en augmentation du capital. Aujourd’hui, l’actionnariat coûte aux entreprises plus qu’il ne rapporte.Quant à nos voisins, les coût de protections de santé total (privé compris) des USA sont largement supérieur à ceux de la France, pour un résultat bien moindre. La gestion publique marche mieux.Par ailleurs, étant à la SNCF, je peux vous dire que ce n’est pas un monde de bisounours qui ignore qu’il y’a une lutte des classes. Il y’a un peu plus de droits, c’est vrai. Dû à des syndicats plus forts ; mais ça n’empêche pas des conflits durs, des chefs qui abusent de leurs pouvoirs et des conditions de travail pénible -
Les « Scop » c’est toujours des échec flagrants.
Ça n’a jamais marché et ça ne marchera jamais. Voir l’ex union soviétique.Un actionnaire ne « coûte rien » à une entreprise, il prends des dividendes que si l’entreprise réalise des bénéfices. Ces dividendes ne sont pas pris sur les fonds de roulement. C’est grâce a ses investissements que les entreprises peuvent fonctionner et créer des emplois. Votre pécule il est mis ou ? A la caisse d’épargne au livret A. Il ne sert qu’a financer des HLM ou le social est pour prioritairement pour ceux qui n’en n’ont pas besoin. Seul 10% des HLM vont aux plus pauvre. Vous feriez mieux de les investir sur des entreprises. vous créeriez indirectement de l’emploi plutôt que du financement pour des logements corporatistes et à l’attribution corrompue.A la SNCF vous avez des avantages particuliers et différenciés de la majorité et vous n’avez jamais vu ce qu’est un patron. Quand vous en connaissez un, en réalité c’est un salarié appointé de l’état parachuté. Vous ne connaissez rien du patron.Ayant monté en dans plusieurs pays des PME y’a pas photo, sur aucun des salaire étrangers, il n’y a de tels prélèvements sociaux.Mais qu’en savez vous des charges « patronales » sont absentes de la feuille de paye. Le « patron lui il paye au réel la retraite de ses employés. c’est pas pris a tiroir ouvert comme la votre sur les impôts.La lutte des classes en situation de monopole ou un seul type avec les mains sur une manette peux bloquer la France. La lutte des classes à la SNCF se résume à un abus de droit social qu’autre chose. Un chef si grand soit il n’est pas un »patron". Il n’a rien créé. Vous ne savez pas ce qu’est un patron. -
bonsoir,
"Un actionnaire ne « coûte rien » à une entreprise«dans une entreprise, rien ne coûte plus cher qu’un actionnaire. D’une part, il peut s’approprier en totalité (à un chouilla près) le bénéfice de l’entreprise, la laissant totalement à sec niveau caisse ou investissement, et d’autre part lorsqu’un actionnaire est »rentré« dans le capital d’une société, il ne fera que couter à l’entreprise.
et »l’investissement« par l’actionnariat, c’est une couillonnade, car les entreprises continuent à se financer massivement par l’appel au crédit bancaire tout à fait standard (pour plus de 80% je crois). Ce que font les actionnaires, massivement, c’est de l’échange au second marché, c’est à dire ils s’échangent des actions de gré à gré, sans que les entreprises concernés ne voient le premier sou de ces transactions. Les flux du 1er marché (investissement réel) sont 1000 fois inférieurs aux flux du second marché, qui est totalement parasitaire.
Donc, très massivement, l’actionnaire de fait rien de productif avec l’argent qu’il obtient de ses dividendes.
Et au passage, ce n’est pas les »charges" qui permettent à une entreprise de fonctionner. C’est les clients. Sans client, vous pouvez avoir 0 charge et 0 salaire que vous ne tournerez quand même pas. La seule nécessité d’une entreprise, c’est d’équilibrer ses comptes, et en garder un peu pour l’investissement. Là dedans, l’actionnariat n’est que du parasitisme.
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Je gère de front plusieurs PME et suis actionnaire majoritaire de toutes. Parfois associé avec des collaborateurs.
Sans les fonds de départ des actionnaires pas d’entreprise pas de salariés.Pour s’approprier les bénéfices, il faut qu’il y en aille. Par ailleurs l’argent investi dans une PME est bloqué jusqu’à l’analyse du bilan, c’est de l’argent risqué il est donc normal qu’il rapporte plus.Merci de ne pas m’apprendre le fonctionnement d’une entreprise...C’est comme un maître nageur qui voudrai apprendre à nager mais qui n’a jamais mis les pieds dans l’eau.Il y a une grande différence entre agents de l’état et privé. Un salarié du privé peut savoir son coût réel, en additionnant salaire net, charges patronales et charges salariales. Pour les fonctionnaire le coût réel est caché. Vous connaissez les votre ?Bien sur que non ! En réalité avec 50% de députés issus de l’état, le lobby de la fonction publique n’y a pas intérêt. Vous êtes tellement cher....Et c’est nous qui payons pour vous les privilégiés. La défense des « services publics » n’est en réalité que la défense des privilèges corporatifs. -
« Un salarié du privé peut savoir son coût réel, en additionnant salaire net, charges patronales et charges salariales. » (spartacus)
Si pour vous les salariés sont un coût, je vous conseille de changer de métier ; sauf si vous êtes philanthrope. Mais comme visiblement, vous ne l’êtes pas, laissez moi vous dire que votre langage est inadéquat.
Dans une entreprise, les charges et salaires sont en concurrence dans un jeu à somme nulle avec le profit. Diriez vous que le profit est une charge ? Non, évidemment, puisque tel n’est pas votre point de vue. Mais du point de vue des salariés, c’est le profit, les dividendes qui sont le boulet : chacun voit midi à sa porte, et l’heure officielle est celle des dirigenats. De quoi vous plaignez vous ?
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Au pays de l’emploi à vie des salariés de l’état, il est tabou de parler du coût du travail !
On croirait que sa vous dérange de comparer en brut de brut ce que coûte un salarié de l’état avec un salarié du privé qui fait le même business !Ca met mal à l’aise n’est ce pas ! On ose se poser la question de combien tu coûtes ?La réponse tu la connais. 2 fois plus cher qu’un salarié du privé.Je te comprends, ça fait chier de donner des leçons aux autres en sachant pertinemment que le coût social des protégés est le double de celui a qui on prétends donner des leçons.Ça fait chier de l’admettre et encore pire de le montrer !Jouer sur les mots ça évite de donner des réponses !Hypocrisie. -
Je ne sais pas à qui ce nommé spartacus s’adresse : serait-il aussi, un lâche ?
Néanmoins, je peux répondre : le coût d’un fonctionnaire n’est pas égal au budget de la fonction publique divisé par le nombre de fonctionnaires.
L’État, c’est nous tous, et les prélèvements obligatoire ne servent pas uniquement, loin s’en faut, à payer les fonctionnaires, mais à assurer la maîtrise d’ouvrage de notre patrimoine commun.
Les fonctionnaires sont de deux sortes : d’une part, les agents chargés de gérer ce patrimoine collectif qu’on appelle la Nation, et d’autre pat les agents chargés de produire des services.
Les premiers gèrent un budget considérable qui est dépensé principalement en appels d’offre, ce qui fait le bonheur des entreprises privées, notamment quand elles ont réussi à faire du lobbying (c’est un euphémisme) pour obtenir les marchés. Et quand elles se plaignent des dépenses de l’État, elles se prévalent de leurs propres turpitudes.
Quant aux agent chargés de produire des services - la police, les enseignants, les soignants, etc. -, il produisent les richesses qui les rémunèrent. A ce sujet, un agent de l’État est a priori aussi productif qu’un agent du privé. Ceux qui disent qu’un bon fonctionnaire est un fonctionnaire mort mériteraient d’être poursuivis en justice pour appel à la guerre civile.
L’amalgame étant l’arme des fascistes, je vous laisse deviner à qui profite le mélange des genres entre maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage que j’ai dénoncé ici.
A bon entendeur.
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JL
Heureusement je ne suis pas aussi caricatural et ne souhaite pas la mort de personne. C’est pas mon « langage ».Néanmoins reconnaissez que vous n’êtes pas foutus de connaitre quel est votre coût.Que des approximations et des formules de langage.Difficile de se proclamer « gérant » de la nation alors que personne ne connait le coût humain réel du fonctionnaire.Quand a la production de services, en l’état actuel c’est une supercherie.Surtout dans ces règles inégalitaires.Les règles de la maladie ne s’appliquent pas de la même manière.Les retraites du public sont différentes du public et du privé sans raison valable hors mis le corporatisme de ses obligés.Les enseignants ne sont pas à plein temps, dans les faits inférieurs à 15H réelles par semaine, le corrigé des devoirs à bon dos. Les enseignants sont à plein temps en Allemagne et ça coûte moins cher.Les salaires du public sont plus élevés que le privé sans raisons de différence ;Le statut spécial du fonctionnaire est réservé partout uniquement aux fonction régalienne. En Finlande, Pays bas, Suède il n’existe même pas et ça coûte moins cher pour tous. -
spartacus,
répondez sur les termes, ou bien faites votre dialogue de sourds tout seul.
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Le coût d’un fonctionnaire est une notion libérale, et qui n’a pas de sens dans la République.
Explication.
La notion de coût d’un travailleur n’a de sens que dans une vision de profit : la part salariale et la part actionnariale sont en compétition dans un jeu à de somme nulle. Pour le capital, la rémunération du travail est présentée comme un coût (qui diminue le profit), et du point de vue des salariés, la part du capital est perçue comme un boulet depuis que les salaires et les charges sont devenus la variable d’ajustement.
De fait et par conséquent, la plus-value des salariés du service public appartient en partage aux salariés et à l’État, c’est-à-dire à la nation. Dès lors, le fonctionnaire ne « coûte » plus que son salaire brut, et comme ce salaire est, a priori la juste rémunération qui lui revient, s’il y a une plus-value, c’est tout bénéfice pour la collectivité. Donc le fonctionnaire ne coûte rien, puisqu’il travaille, au contraire du chômeur qui est indemnisé, donc ne produit rien.
Pourquoi les capitalistes râlent-ils ? Parce que cette plus-value du travail des fonctionnaires appartenant de droit à la collectivité, est un cruel manque à gagner pour eux : d’autant plus cruel qu’ils ont de l’argent à ne plus savoir qu’en faire !
CQFD
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Réponse assez dramatique d’une ignorance de la comptabilité primaire et de la notion de responsabilité.
Un fonctionnaire a un coût et connaitre son coût a une importance pour la gestion du pays.Jamais la réponse du coût n’a de réponse.Un tabou qui fait peur a dévoiler.Pourquoi en parle t-on dans les autres pays ou il n’y a pas de différence "spéciale3 dans les pays de nord ? -
« Réponse assez dramatique d’une ignorance de la comptabilité primaire et de la notion de responsabilité. » (spartacus)
Pfff !
La comptabilité générale, et plus encore, la comptabilité analytique est un outil de gestion. Je réfute la pertinence de l’amalgame (pardon pour le pléonasme !) État / entreprise. Cet amalgame est particulièrement fasciste.
« Si nous nous obstinons à concevoir notre monde en termes utilitaires, des masses de gens en seront constamment réduites à devenir superflues. » (Hannah Arendt )
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Le déterrage de la TVA sociale, mesure tellement impopulaire que la simple possibilité que l’UMP puisse la mettre en place a transformé ce qui s’annonçait comme une vague bleue aux législatives de 2007 en pétard mouillé, ça procède purement et simplement de la stratégie du choc : on profite de la crise pour faire passer des mesures impopulaires qui ne résoudront rien. En l’occurrence, ça va même aggraver les effets de la crise pour la plupart des gens !
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Il faut voir quelle est la part de cotisation sociale qui sera supprimé.
Cela peut être une belle surprise, juste avant les élections...http://jmpelletier52.over-blog.com/-
Aujourd’hui j’ai compté 8 photos où se trouve Sarkozy.
Aucune d’autres candidats.
C’est vrai que sur Internet on n’est pas obligé de garder un certain équilibre-
@l’auteur : Puisque vous êtes à la SNCF, je me suis permis de vous envoyer un petit commentaire sur votre site...
Cordialement,
Guy-
En ma qualité d’ancien cadre comptable en entreprise, je pense que la TVA dite « sociale » peut être une bonne idée à 2 conditions :
1) Etre encadrée pour empêcher l’appétit patronal faire main basse dessus : la marge d’une entreprise ne pourrait être majorée par le seul fait du remplacement de cotisations sociales par de la TVA
2) Etre précédée d’une phase d’expérimentation pour pouvoir juger de son intérêt économique et social.
L’exemple de la baisse de la TVA sur la restauration incite à être méfiant. La cupidité est un vice bien partagé !-
C’est là que la distinction entre les cotisations salariales et patronales prend de l’intérêt. On peut tout à fait décider d’augmenter le net des salariés en reportant cette TVA sociale sur les cotisations salariales et non patronales.
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Vive la CSG !
Moi je préfère la CSG c’est un impôt plus efficace que la TVA et qui repose sur tous le monde et touche tous les revenus y compris financiers et fonciers.
Les riches ne font que réinvestir leur argent, ils payent peu de TVA par rapport à leurs revenus alors qu’ils payent la CSG : c’est là qu’il faut frapper !
Sinon, on peut aussi aller plus loin avec la TVA progressive et ajouter des niveaux de TVA plus élevés pour les produits de luxes. Après tout, avoir un bateau de 35 mètres ne sert pas à grand chose et on pourrait bien appliquer une TVA plus élevée que les 19,6% là dessus. Pareil pour les voitures de sport, les hôtels de luxe ou les piscines.
Car les français n’ont pas besoin de piscines, bateaux de luxe ou voitures de sports.
Ils ont plus besoin de nourriture, logements décents, garderies, hôpitaux etc de choses un peu plus vitales.-
A quoi serviront les taxes quand l’Euro ne vaudra plus rien ???
Lisez ça !
La situation catastrophique des banques, indicateur du krach de l’Euro
L’état de stress du système financier peut être lu à partir des cours bancaires. Plus les difficultés des institutions financières grandissent, plus la situation de l’Euro devient dramatique. La phase finale de la monnaie européenne est d’ores et déjà introduite par une baisse des cours bancaires...
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