Je ne sais pas à qui ce nommé spartacus s’adresse : serait-il aussi, un lâche ?
Néanmoins, je peux répondre : le coût d’un fonctionnaire n’est pas égal au budget de la fonction publique divisé par le nombre de fonctionnaires.
L’État, c’est nous tous, et les prélèvements obligatoire ne servent pas uniquement, loin s’en faut, à payer les fonctionnaires, mais à assurer la maîtrise d’ouvrage de notre patrimoine commun.
Les fonctionnaires sont de deux sortes : d’une part, les agents chargés de gérer ce patrimoine collectif qu’on appelle la Nation, et d’autre pat les agents chargés de produire des services.
Les premiers gèrent un budget considérable qui est dépensé principalement en appels d’offre, ce qui fait le bonheur des entreprises privées, notamment quand elles ont réussi à faire du lobbying (c’est un euphémisme) pour obtenir les marchés. Et quand elles se plaignent des dépenses de l’État, elles se prévalent de leurs propres turpitudes.
Quant aux agent chargés de produire des services - la police, les enseignants, les soignants, etc. -, il produisent les richesses qui les rémunèrent. A ce sujet, un agent de l’État est a priori aussi productif qu’un agent du privé. Ceux qui disent qu’un bon fonctionnaire est un fonctionnaire mort mériteraient d’être poursuivis en justice pour appel à la guerre civile.
L’amalgame étant l’arme des fascistes, je vous laisse deviner à qui profite le mélange des genres entre maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage que j’ai dénoncé ici.
A bon entendeur.