Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand sont formels, la mise en place d’une
TVA sociale est dans l’intérêt de notre pays et des emplois.
Le message
du Medef a été reçu cinq sur cinq ; pour Laurence Parisot la baisse des
cotisations patronales profitera aux entreprises qui auront ainsi une
plus grande marge de manœuvre.
Cette mesure, accouplée à une autre
mesure du patronat, baptisée « accords compétitivité-emploi » qui
permettrait aux entreprises d’imposer à leurs salariés d’échanger
temporairement des baisses de salaires contre une préservation de
l’emploi, porte un nouveau coup au monde du travail.
Ces mesures vont
faire passer 50 à 80 milliards supplémentaires de la poche des
travailleurs à celle des actionnaires. En un peu moins de vingt 20 ans
ce sera donc au total prés de 300 milliards d’euro qui seront volés
annuellement aux salariés !
L’objectif est donc d’en finir avec le salaire socialisé. La protection
sociale se réduirait comme une peau de chagrin et seul un filet de
sécurité minimum subsisterait pour les plus pauvres. C’est le but des
mesures déjà bien entamées : franchises médicales, tarif unique pour les
hôpitaux publics et privés, désindexation des retraites par rapport à
l’inflation, prestations sous conditions de ressources, fin programmée
des allocations familiales… ?
Ce pouvoir n’hésite pas une seconde à augmenter l’impôt quand il s’agit de faire payer les salariés, les retraités
et les chômeurs. C’est-à-dire taxer les classes populaires et exonérer
le patronat de toute responsabilité dans le financement de la protection
sociale.
La TVA sociale est le troisième PLAN de RIGUEUR camouflé en mesures sociales.