@ JL1
« La mafia réalise de gros profits. Direz vous que la mafia crée des richesses ? » comparaison ridicule : la mafia utilise la force (comme l’Etat) et non l’échange volontaire et librement consenti. C’est précisément contre les comportements mafieux que le droit et le libéralisme se battent.
« Il n’appartient pas aux libertariens de faire le tri entre les droits qui seraient souhaitables, acceptables, proscrits. » Tout dépend si vous acceptez l’axiome de non agression. Si vous le refusez, comme les collectivistes, alors on ouvre la porte à toutes les formes de relativisme, aux « arrangements » sur les droits de l’homme, etc, etc. C’est votre choix, le même qui mène à des comportements mafieux et à des injustice, le même qui a mené toutes les dictatures du siècle passé, mais vous avez le droit de faire ce choix. Mais au moins soyez honnête et n’essayez pas de cacher ce choix derrière un pseudo-humanisme complètement hypocrite : on ne peut pas respecter l’Humain et en même temps considérer la possibilité de son agression.
« Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège. » Poncif. Entre le fort et le faible, c’est le droit qui protège et l’arbitraire qui opprime. Ce débat est clos depuis des lustres.
« cette réflexion est invalidée par le fait que le pouvoir politique est révocable, pas le pouvoir oligarchique quand il est protégé précisément par l’État corrompu. Si l’État n’est pas corrompu, alors il est au service de la majorité, , et votre affirmation est fausse. » Encore raté : vous pouvez révoquer le pouvoir, vous ne ferez que mettre un autre pouvoir tout aussi corrompu à la place. L’idée que les élus travaillent pour la collectivité est un rêve de gauchiste, dans les faits c’est complètement faux. Seule la vrai séparation des pouvoirs via une restriction des prérogatives de l’Etat peut éviter les oligarchies actuelles et les abus de pouvoir étatiques.
« qui a la la maîtrise d’ouvrage ? » Ce dont vous parlez n’a pas à être géré par l’Etat, en ce sens ou il n’est pas la seule organisation représentative des collectivités. En vertu du principe de subsidiarité, chaque groupement devrait pouvoir choisir comment organiser ses possessions collectives, sans rien imposer à ceux qui ne seraient pas d’accord, sans y être forcé par un Etat coercitif, etc. S’il y a une régie d’eau, une bibliothèque publique ou un gymnase dans mon village, il me semble normal que ces structures soient gérées à l’échelle du village, et pas par l’Etat. Mais ça n’empêche pas les péréquations éventuelles, encore une fois librement consenties.
Enfin, parce que je sens que ça va vous plaire, je vous confirme qu’en tant qu’individu je ne laisserai jamais un Etat me prendre plus d’un certain %age de mon revenu de force. Si des collectivités me proposent des services publics de qualité, bien gérés, à un prix raisonnable, etc., demander un paiement est légitime. Si je traite avec un Etat, que je paye pour protéger mes droits ne l’oublions pas, finit par essayer de me voler le fruit de mon travail par pur égalitarisme idéologique, je frauderai ou je m’exilerai et croyez moi j’aiderai du monde à le faire. Mais il faut bien comprendre une chose : on ne mène pas un pays à coups de triques. Si vous voulez jouer au plus fort, ce ne sera pas l’Etat qui gagnera, le fric se barrera et la bête s’écroulera toute seule. Si vous voulez des ressources publiques, il faut d’abord prouver que les prélèvements sont légitimes et bien utilisés. Et dans ce cas là, on acceptera de payer des impôts. Chez les gens civilisés, on persuade, on raisonne, on ne met pas un flingue sur la tempe des citoyens comme les communistes qui veulent l’argent des autres sans rien en échange.
@foufouille
Je vois que les arguments de collectivistes volent toujours aussi haut ! Merci pour ce brillant étalage des valeurs humains des antilibéraux.
Je n’ai jamais dit qu’on vivait bien avec 800€, ne racontez pas n’importe quoi.
De plus, je vous rappelle qu’un grand supporter du revenu universel est Milton Friedman, à travers son concept d’impôt négatif. Mais bon, vu le niveau de votre premier message, je ne m’attends pas à ce que vous compreniez un mot de ce que je raconte.
@ kev46
« Des services publics c’est la dictature à la chinoise. » amalgame ridicule, relisez moi plus doucement.
« Justement, le jour où vous serez dans la merde, vous serez content d’avoir des aides et avec ses faibles montant d’acèder à des tarif sociaux pour l’electricité ou le train financé par nos impôts qui vous permettront d’aller retrouver un travail et de ressortir de l’assistanat. » Remettre en cause la solidarité publique ne veut pas dire remettre en cause la solidarité en général. Si j’ai des sous je suis ravi d’aider des pauvres qui veulent s’en sortir avec. Mais je refuse que l’Etat s’invente un droit et surtout une légitimité exclusive de le faire à ma place, et en me prenant mon fric sans me demander mon avis en plus ! Ça fait 50 ans que les dépenses publiques (et les prélèvements) sont en hausse constante, il ya moins de pauvreté ? Il y a moins de chômage ? Non. Si l’Etat était compétent, on n’en serait pas là. L’action étatique est contre-productive dans l’aide aux pauvres (trappes à assistanat, trappes à chômage, destruction du lien social par l’inégalité de l’impôt, etc) et doit donc être démis de ses fonctions relatives à la solidarité. Pour être remplacé par d’autres structure, plus efficaces.
« Le libertarisme n’est qu’une vision élitiste de bobo aisé. » Oui, contrairement au libertarianisme qui est une philosophie du droit qu’un bobo de base aura du mal à comprendre.
Toute votre diatribe sonne creux, et tombe désespérément à plat quand on se rend compte que vous confondez allègrement libertarisme, libéralisme et libertarianisme, voire anarcho-capitalisme. Va falloir revoir la copie sérieusement si vous voulez être crédible ! Vos amalgames douteux n’ont d’égal que votre propension à vouloir simplifier à outrance les idées libérales, extrêmement nuancés et philosophiquement construites contrairement à ce que vous semblez croire.
Une différence fondamentale que visiblement vous n’avez pas remarqué (pourtant vous voulez vous montrer si intelligent) c’est que le libéralisme ne s’oppose pas à a gauche, mais au constructivisme. Le libéralisme que je défends ne veut pas donner de sens à la société, contrairement au socialisme ou au conservatisme qui veulent imposer des valeurs aux gens. Tant que vous resterez figé dans l’ornière intellectuelle qui est de croire que le libéralisme veut le « bien » de la société, au même titre que le socialisme, vous raconterez n’importe quoi. Le « bien », le « juste » sont des concepts subjectifs. Laissez donc les gens et les collectivités volontairement formées libres de vivre selon leur propres définitions, et arrêtez d’avoir la prétention de savoir ce qui est bon pour autrui.