Votre commentaire prouve que soit vous n’avez pas lu l’article, soit vous ne l’avez pas compris. Que Douste Blazy compte peu, c’est une éventualité, en tout cas, à mon sens, son ralliement comptera plus que votre comentaire. Mais, en plus, là n’est pas le débat. Peu importe son poids actuel. Ce qui compte, et que vous semblez incapable de comprendre, ce qui en soi n’est absolument pas grave, c’est que sa position et la, raison pour laquelle il l’a prise est un soutien peu visible mais profond sur le fait qu’en 2002 Bayrou avait raison. Le principal acteur du ralliement de l’UDF à l’UMP en 2002 dit que Bayrou avait raison et que lui s’était trompé. Cela ajoute à la crédibilité de Bayrou et en plus cela retire un argument de poids comme quoi Bayrou aurait été le fossoyeur de l’UDF depuis 2002. Cela renforce sa position comme l’héritier unique, philosophique et politique de cette mouvance ancestrale des démocrates chrétiens. Ceci vous ne le voyez pas et ce n’est pas grave car ce n’est pas vous qui ferez l’élection mais la masse du corps électioral. Or à l’heure actuelle il suffit que seulement 10 % des Français qui exprimeront leur vote le déplace pour venir s’ajouter à ceux déjà pour Bayrou et que ces voix viennent seulement pour 50 % d’entre elles de Sarkozy pour que Bayrou passe devant Sarkozy. Voilà c’est tout simple. Alors votre prévision que Bayrou fera moins bien qu’en 2007 est la vôtre mais vous n’êtes pas un oracle. A ce jour Bayrou rencontre plus de soutiens qu’à la même époque en 2007 et surtout il a entre 50 et 100 % de plus d’intentions de vote. Déjà en 2007 on disait que ce n’était qu’un soufflé qui terminerait à 6 %. Il a terminé à 18,57. J’ignore si la courbe va s’inverser ou s’accélérer, en revanche on voit que tous les sondages, les uns derrière les autres son concordants et que pour le 3é de suite il place Bayrou devant Hollande, et si ces 3 sondages ne sont pas des intentions de votes mais seulement des cotes de confiance ou de sympathie, un jour prochain cette sympathie et cette confiance se traduira en partie en intention de vote puis de vote.