Les marchés avaient déjà pris acte de la dégradation de la France depuis plusieurs mois.
Nous avions donc déjà perdu notre triple A RÉEL, celui qui se reflète dans l’augmentation des taux de nos emprunts publics.
L’écart de taux d’intérêt entre l’OAT française et le Bund allemand -
les titres à dix ans - est aujourd’hui de 130 points de base (1,30%),
contre 30 points en moyenne de long terme ces dix dernières années.
Quand l’Allemagne emprunte aujourd’hui à 1,75%, la France, elle, doit payer 3,10%.environ.
Et la dégradation des agences de notation ne fera qu’accentuer le phénomène.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/standard-poor-s-prive-la-france-de-son-precieux-aaa_278600.html
"Une dégradation de la France est de nature à entraîner une hausse du taux de la France sur les marchés.
On estime qu’une hausse de 100 points de base (1%) se traduit par un
surcoût pour la France de 2 MILLIARDS D’EUROS PAR AN", a dit Benoît
Peloille, stratégiste chez Natixis.
"Néanmoins, l’impact pourrait être limité dans la mesure où le taux 10
ans de la France s’est déjà considérablement écarté de celui de
l’Allemagne."
La surmédiatisation du triple A par Sarkozy a été une grave erreur
politique qui a eu des conséquences sur la chute de notre croissance.
« Si on perd le triple A, je suis mort », disait-il.
Mais c’est son bilan catastrophique qui est la cause essentielle de notre dégradation économique et financière :
Sarkozy, sur l’aggravation de la dette publique d’au moins 500 milliards
d’euros ( en 5 ans) a grillé pour près de 100 milliards en cadeaux fiscaux aux
catégories les plus aisées et surtout très aisés, ainsi qu’aux lobbies
et amis du Fouquet’s